Lorsqu'un chasseur et un infortuné rencontrent deux vampires fous... [Egnirys, Emrys et Ulrich]

Une fois entré à l'infirmerie, Bélial ferma la porte et ordonna aux corbeaux de laisser les deux frères, l'un sur un lit, l'autre sur une chaise. Ils n'obtempérèrent pas, ce qui eu pour effet de l'agcer. Il demanda donc à Egnirys de s'en charger.
Bélial se saisit d'une épaisse corde métallique, qu'il avait sortit d'on ne sait où, à croire qu'il cachait de tout sur lui, allant du fouet à la corde en passant par une panoplie d'autres objets à vous dresser les cheveux sur la tête.
Il fit tourner la corde entre ses doigts avec habileté, tout en fixant Ulrich, un sourire aux lèvres.
Autant Emrys, dans l'état dans lequel il se trouvait était bien insinigiant, autant Bélial se méfiait de son frère ainé. Celu-ci était toujours assomé, sur la chaise, son enton contre sa poitrine, tandis que quelques gouttes de sang coulaient le long de son front. Ses bras ballants le long de son corps semblaient déourvus de vie.
Avant de l'attacher, Bélial prit soin de le désarmer, il n'était pas fou. Il fut d'ailleurs amusé par la richesse de l'équipement du chasseur.
Lorsqu'il eut fouillé partout, il put constater avec amusement qu'une montagne d'armes diverses et variées s'empilaient à présent dans un coin de la pièce. Bélial avait éloigné la faux monstrueuse du chasseur le plus loin possbile, il n'avais nullement l'envie d'en repprendre un coup.
Le sang pur saisit à nouveau la corde et à l'aide de son pouvoir télékinésique, noua la corde autour des poignets et des bras d'Ulrich, tant et si bien que la corde lui enserrait à présent les membres supérieurs à en empêcher le sang de circuler. Il lui serait donc impossible de se détacher, et de toute façon, même s'il se réveillait, il serait certainement dans l'incapacité de se mouvoir, trop blessé et engourdit pour celà.
Satisfait, Bélial se tourna vers Egnirys. Il ne se souciait guère de son état de santé personnel, son bras saignait toujours un peu, résultat de sa morsure et son visage portait de nombreuses contusions. Ses blessures l'afaiblissaient un peu, mais il était bien trop surexcité pour s'en soucier. Il avait vécu des situations bien plus catastrophiques dans ses mille cinq cents ans de vie.
Bélial se contenta de passer un bandage de lin autour de son bras sanglant. La vue du sang coulant à profusion comme celà ne faisait que l'exciter encore plus, et il doutait de pouvoir se retenir jusqu'au réveil des deux infortunés.
Le sang pur se pencha donc sur les jambes d'Egnirys. Elles semblaient toujours prisent de tremblement incontrôlables, et formaient un angle assez inquiétant et peu commun. Le sang pur grimmaça. Il saisit l'une des jambes de la fillette délicatement.

-Ca risque de te faire mal mpendant un instant, mais je sais que tu n'es pas une mauviette, alors tu ne diras probablement rien.

Bélial lui fit un sourire et d'un geste rapide et sec, lui remit une jambe en place dans un craquement sinistre. Il prit la seconde jambes et répeta l'opération, un nouveau craquement sonore se fit alors entendre.

-Voilà! Ca devrait aller comme ça!! Bien!! Il serait...peut-être temps de réveiller nos deux belles aux bois dormant, qu'en penses-tu?

Sans attendre de réponse, Bélial se plaça derrière Ulrich, sa tête au niveau de son épaule. Pour la première fois depuis longtemps, il sortit sa longue dague argentée au fines ciselures. L'éclat brillant de la dague brilla un instant, lorsque Bélial posa son arme sous la gorge du chasseur.

-Ulrich...il est l'heure de te réveiller!! Allons, tu vas finir par me vexer si tu ne te réveilles pas, tu sais!! Tu préfères peut-être que je fasse hurler ton frère à la mort pour que tu daignes ouvrir les yeux?

Son sourire se fit encore plus cruel, alors que son regard se portait vers le lit où reposait Emrys, dont le corps bougeait faiblement.

[Wouaw!! J'suis inspiré moi aujourd'hui! XD pardon...mais je m'amuse comme un fou XD peux pas m'en empêcher...^^]

Les yeux d'Ulrich s'ouvrirent lentement et ils papillonnèrent un instant comme si le chasseur était encore en train de sommeiller inconsciemment. Dans un faible gémissement, il redressa lentement la tête mais s'arrêta net en sentant le fer aiguisé de la lame de Bélial contre sa gorge. Son regard se tourna vers son geôlier mais semblait être celui d'un homme à demi comateux. Ulrich ne s'était jamais senti si mal : il avait un mal de crâne qui lui tapait sur le système et l'empêchait de réfléchir. Pourtant, loin d'être stupide, le chasseur avait compris la situation. Il gémit à nouveau mais ce n'était pas un gémissement de douleur mais de dépit. De dépit parce qu'il s'était fait bêtement avoir par sa proie. Maintenant, c'était lui la proie et cette perspective ne l'enchantait guère. Surtout que Bélial prenait un malin plaisir à ce moquer de lui. Encore complètement grogi, il n'avait pas remarquer qu'il était attaché. Il ne s'en rendit compte que quand il essaya de bouger pour se libérer de l'emprise de Bélial. Il eut un sifflement méprisant rempli de haine et se tourna nettement vers le sang pur avec une moue dégoûté comme si ce qu'il avait sous ses yeux ne lui inspirait que du mépris. Cependant, il se sentait encore bien faible et essayer de bouger ne ferait que le faire souffrir davantage. Il avait des courbatures partout et se sentait aussi faible que Bélial semblait fou; ce qui n'était pas peu dire.

"Bé... Bélial... Je te le... jure... Tu me le paiera..."

Le simple fait d'avoir prononcé ses mots lui avait assuré de sa détresse prochaine. Mais on ne pouvait aller contre son orgueil. Sa voix était faible et rauque et il avait du mal à respirer, pourtant, il avait dit ses mots avec toute son énergie qui lui restait, le peu qui lui restait. Il tourna alors son regard sur le côté et aperçu le corps inerte de son frère allongé sur un lit et il ne put empêcher ses yeux de s'agrandir et ses lèvres de murmurer le prénom de son frère en un souffle empli de détresse.

Elle se laissa porter par Bélial, son maître cherchait encore une excuse pour s'amuser à l'abri des regards, mais il était vrai qu'il n'avait apprécier qu'on s'en prennent à Egnirys, elle chantait toujours et dodelinait doucement de la tête en regardant les corbeaux transporter ses deux tas de chairs. Elle était accrochée au bras de Bélial parce qu'elle se sentait un peu bancale mais l'odeur du sang l'enivrait tellement que sa prise sur le bras de Bélial ce faisait de plus en plus forte lorsqu'elle s'en rendit enfin compte, il lui sembla que Bélial n'avait strictement rien remarqué, elle lâcha cependant prise pour ne pas lui cassé un bras qui saignait déjà beaucoup. une fois dans l'infirmerie, elle sourit légèrement lorsque Bélial voulut faire partir les corbeaux, en temps normal ils lui auraient peut-être obéit mais avec réticence cependant aujourd'hui il ne le ferait pas, tout simplement parce qu'ils sentaient le sang et aussi à cause de l'état de leur jeune maîtresse qui au passage s'en fichait royalement. Elle demanda à ses corbeaux de faire ce que Bélial disait et de s'en aller ensuite mais demanda à Hugin de rester, et demanda à son frère de rester non loin d'ici. Elle était assise sur un des lits ses jambes dans le vide tremblante comme si elle avait vu quelque chose de particulièrement horrible, elle avait le regard vide et chantait toujours doucement ces comptines à la moralité bien dure que la jeune fille dénaturait rien qu'en les chantant. Bélial s'approcha d'elle et elle le regardait et s'arrêta de chanter pour écouter ce qu'il disait, cela ferait mal? Tant pis de toute façon la douleur n'est toujours que passagère. Elle sourit légèrement à Bélial puis attendit gentiment que cela se passe, crack! Une vive douleurs lui transperça la jambe mais cela ne lui arracha pas une grimace, son visage restait encore et toujours de marbre et empreint de folie qui semblait ne pas vouloir la quitter. Elle regardait méchamment Ulrich à qui elle devait ses blessures, il le regretterait.... Crack! La deuxième était en place avec la même douleurs.

-Voilà! Ça devrait aller comme ça!! Bien!! Il serait...peut-être temps de réveiller nos deux belles aux bois dormant, qu'en penses-tu?

Elle ne dit rien sachant parfaitement qu'il n'attendait aucune réponse mais se leva chancela un peu à cause de ses membres inférieurs engourdis par la douleur, puis se dirigea vers Ulrich juste derrière Bélial. Qu'il se réveille, elle le ferait regretter de lui avoir démit les jambes et d'avoir attaquer Bélial. Hugin lança un croassement, bien évidemment il voulait venger ses enfants qui étaient mort dans l'assaut. Elle posa sur Ulrich un regard carnassier, plein de méchanceté et qui semblait crier que les représailles ne serait pas loin.

-Ulrich...il est l'heure de te réveiller!! Allons, tu vas finir par me vexer si tu ne te réveilles pas, tu sais!! Tu préfères peut-être que je fasse hurler ton frère à la mort pour que tu daignes ouvrir les yeux?

Ulrich ouvrit enfin les yeux mais semblait encore totalement dans les vapes, Egnirys souriait férocement. Puis n'en pouvant plus d'attendre elles se mordit la lèvres juste assez pour avoir du sang dans la bouche, elle attendait qu'il prenne pleinement conscience de ce qui se passait et de ce qui se passerait, il allait être mordu par Bélial et allait souffrir dans l'agonie de la dégénérescence la plus vile, tant mieux c'était là tout ce qu'il méritait.

"Bé... Bélial... Je te le... jure... Tu me le paiera..."

Elle sourit et cette fois s'approcha d'un pas décidé et caressa la joue de Ulrich puis posa sa main sur la dague de Bélial, elle voulait jouer ça se voyait, il n'y avait que dans ses cas là qu'elle devenait si proche de ses victimes. Elle tourna les yeux vers Bélial et dit doucement avec un regard enfantin et une voix de gamine qui semblait à peine sortit du berceau.

C'est à moi de m'amuser maintenant. Ce cher ange n'a pas l'air de beaucoup s'amuser... c'est dommage.

Bélial s'écarta un peu mais semblait vouloir laisser sa dague sous la gorge de Ulrich. Elle s'assit à califourchon sur Ulrich, une pose assez provocante et toute particulière car le jeune homme ne pouvait se dégager et son cou était juste là, son torse aussi. Elle avait toujours sa main posée sur la joue de Ulrich et le regardait droit dans les yeux, d'un regard de folle, commença à descendre sa main du visage de Ulrich jusqu'à son torse dont le haut en lambeaux ne cachait presque plus rien. elle commença à enfoncer doucement ses doigt aux ongles acérés dans la peau du jeune homme, doucement, tout doucement, le jeune homme tremblait légèrement par douleur ou par répugnance toujours était-il que la jeune fille s'en amusait grandement. Alors elle s'approcha de l'oreille du chasseur et dit.

Ce que tu m'as tout à l'heure n'était du tout gentil... J'ai eu mal tu sais? Tu sens mes doigts s'infiltrés doucement jusqu'à ton coeur? Non?

Vu que le jeune homme ne réagissait pas elle enfonça violemment sa main transperçant sans plus de difficulté ses cotes, l'homme hurla. de son autre main la jeune fille la posa sur la bouche de Ulrich en riant doucement et dit.

Mais ne crie pas comme ça sinon, des gens vont nous arrêter en plein jeu! Et je suis sur que tu trouverais ça dommage.

Elle regarda Bélial et dit comme si elle était en train de bouder, d'une voix qui semblait vexée.

Il n'est pas très silencieux pour un jouet.... JE sais que tu aimes quand ils hurlent. Mais bon, c'est tellement drôle de voir la douleur sur le visage de quelqu'un.

Elle se mit à sourire et regarda Ulrich dans un sourire qui dans d'autre circonstances aurait pu paraître totalement sincère.

N'est-ce pas Ulrich?

Elle retira lentement sa main et lécha doucement ses doigts, il ne saignait pas assez pour que ça le tue, tant mieux. Lorsqu'elle eut finit avec ses doigts, elle s'approcha du cou du chasseur dégagea ses cheveux et ceux d'Ulrich qui ne laissait pas apparaître assez bien le cou du jeune homme, une fois fait elle planta ses crocs dans sa chairs tendre et commença à aspirer le sang de cet humains si pitoyable sa main sur le coeur de ulrich tout a coté de la blessure qu'elle venait de lui faire, se crispa en lui arrachant la peau faisant coulait du sang dans la main de la jeune vampire qui ne mordit que plus fort cette proie, elle sentait avec délectation l'horreur éprouvé par ce chasseur haïssant les vampires. Elle avait totalement perdue la tête et ne semblait pas lâcher prise, Bélial connaissait la folie de la jeune fille alors il pourrait sans doute l'arrêter car si il ne le faisait pas elle ne savait pas si elle parviendrait à lâcher prise.

Lorsqu'Egnirys lui demanda de la laisser s'amuser, Bélial ne dit pas un mot et recula un peu. Dans un premier temps, il refusa de retirer sa dague argenté, mais Egnirys semblait avoir pleinement les chose en mains, si bien que le sang pur se décida enfin à retirer son arme.
Il alla donc s'adosser au mur, sa dague dans la main au cas où, un léger sourire ironique aux lèvres.
Contrairement à Egnirys qui semblait de plus en plus folle, lui s'était un peu calmer, parce qu'il savait qu'il avait gagné.
Il savait désormais qu'Ulrich ne pourrait plus lui échapper et qu'il était à lui. Son état d'excitation commençait à diminuer, c'était moins drôle de savoir que l'on avait déjà gagner d'avance, bien qu'il resta tout de même sur ses gardes. Il s'amusait néanmoins de voir Egnirys jouer avec le chasseur comme s'il s'était agit d'une peluche ou d'un jouet quelconque.
Le sang pur fit tourner distraitement son arme entre ses doigts, son regard se portant alors sur Emrys qui était toujours inconscient, si bien que son sourire s'élargit encore. Il voulait que le jeune homme voit son frère endurer la douleur de se faire mordre par un sang pur. Il fallait qu'il trouve le moyen de le réveiller, il songeait à l'attacher lui aussi, même si Emrys, dans l'état d'annémie et de faiblesse dans lequel il se trouvait serait incapable de faire le moindre geste.
Il serait juste capable de gémir et regarder avec souffrance son frère se faire torturer.
Cette perspective réveilla alors une fois de plus la folie qui régressait dans l'esprit de Bélial. Ses prunelles qui retrouvaient peu à peu leur couleur argent glacial retrouvèrent alors leur teinte sangante flamboyante, d'une telle intensié que s'en était aveuglant.
L'excitation fit à nouveau trembler son corps, et il savait qu'elle atteindrait son paroxysme lorsqu'il plongerait ses crocs dans la chair d'Ulrich.
Il faudrait d'ailleurs qu'il puisse se contenir et ne pas le vider de son sang. Il était déjà amoché et Egnirys avait l'intention de le mordre.
Bélial fit un moue déçu tout à fait enfantine. Il ne pourrait pas boire autant de sang qu'il l'aurait voulu, mais il avait promis à Egnirys.
Celle-ci s'amusait de plus en plus et une lueure inquiétante passa dans le regard de Bélial tandis qu'il fronçait les sourcils en tatant sa veste à la recherche d'un objet.
Sa main rencontra l'objet en question et un sourire rassuré s'étira sur ses lèvres. SI Egnirys venait à être trop emportée par sa folie, Bélial aurait de quoi la calmer.
Il lui arrivait souvent, lorsqu'ils étaient asemble à torturer de pauvres humains innocents, que l'un deux ne puisse résister à ses instincts, et Bélial avait alors trouvé le moyen de contrer celà. Pour Egnirys, c'était plus difficile, elle était plus jeune, plus impulsive, et contrôlait moins bien ses pulsions.
Bélial se mit alors à contempler avec désintérêt la scène qui se déroulait sous ses yeux fous. Egnirys s'amusait apparemment comme une enfant. Ses ongles parcouraient la chair pâle du torse d'Ulrich, faisant jaillir ses flots de sang, et pourtant celui-ci ne disait pas le moindre mot.
Alors que la jeune fille semblait frustré, elle enfonça violemment sa main entre les côtes du chasseur, sans la moindre difficulté, comme si sa peau avait été faite de caramel mou. (pas pu résister! XD)
Ulrich poussa alors un hurlement de douleur déchirant qui arracha un frisson d'excitation à Bélial dont le sourire s'élargit encore plus, ses yeux s'agrandissant à vue d'euil tandis qu'une ricannement malsain s'échappait de sa gorge.
A force de jouer avec sa dague, il venait l'enfoncer dans sa paume. Il leva alors sa main au niveau de ses yeux et observa la lame profondément enfoncée dans sa chair sanglante. Il la regardait, sans réèllement la voir, mais aucune douleur ne transperçait sa main, son état de folie semblait avoir anéantit tous ses nerfs périphériques responsables de la douleur. Il regardait putôt cette effusion rougeâtre qui tâchait la lame argentée comme une oeuvre d'art.
Il retira son arme sans la moindre difficulté, bien qu'elle fusse si enfoncée dans sa chair que la pointe ressortait sur le dos de la main.
Son sang se mit à couler de plus belle, et le vampire lêcha le liquide tiède avec délectation, tout en continuant d'observer le jeu d'Egnirys.
L'une de ses interventions le fit ricanner à nouveau.

-Tu sais bien à quel point j'aime les jouet qui font du bruit...on n'en ressent que d'avantage leur douleur lorsqu'ils la hurlent! J'ai toujours trouvé ça beaucoup plus amusant...surtout quand tu peux les baillonner pour les empêcher de hurler leur douleur...c'est encore plus drôle, tu n'trouves pas? Je trouve qu'Ulrich a d'ailleurs bien comprit le truc!! Il me déçoit un peu, comparé à son frère!! A force de hurler lorsque je le torturait, j'ai bien cru qu'il allait d'arracher les cordes vocales, un jour!! Ca aurait été marrant...je pourrais peut-être essayer, tien...

Bélial tourna un regard avide et gourmand vers le corps toujours innerte d'Emrys.
Le soudain silence d'Egnrisy attira l'attention de Bélial, plus attentivement. Il se redressa un peu, quittant sa place nonchalente contre le mur.
Il s'pprocha un peu, ses sourcils froncés.
Egnirys semblait avoir abandonné tout humanité pour s'adonner au plaisir bestial du sang d'Ulrich. Elle arrachait des lambeaux de peau si grand qu'elle aurait vite fait de l'écorcher vif. Elle avait également planté ses crocs dans le cou d'Ulrich avec une telle violence qu'elle semblait les avoir ancrés dans sa chair. Elle aspirait avec envie le sang du chasseur, sans pouvoir s'arrêter. Bélial se mordit la lèvre. Ainsi donc, elle n'avait pu résister.
Sa folie l'avait emportée et à présent, Egnirys était aussi suavage, affamée et puissante qu'un fauve.

-Pff! M'abîmes pas mon jouet!!

Bien que son ton soit moqueur, Bélial commençait à s'inquiéter, car s'il n'arrêtait pas tout de suite Egnirys, elle allait tuer Ulrich sans que Bélial ait pu le mordre, ce qu'il refusait de tolérer.
Précautionneusement, Bélial saisit alors Egnirys par la taille, l'arrachant brutalement de la gorge d'Ulrich qui poussa un hoquet de douleur lorsque les crocs quittèrent avec tant de rage sa gorge.
Le sang pur abattit violemment Egnirys sur un lit, l'un de ses bras coincé sous sa gorge tandis que sa main maintenait son bras en place.
De son autre main, il fouilla dans sa veste et en sortit une seringue à longue auguille.
Il en arracha la protection avec les dents et, en essayant de maintenir Egnirys qui se débattait comme une furie, il parvint à planter l'aiguille dans le bras de la jeune fille, lui injectant un liquide transparent dans les veines.
A peine quelques secondes plus tard, Egnirys commença à se calmer, son corps était toujorus secoué de convulsions, mais elle ne se débattait plus.
Bélial se releva alors, lâcha la fillette.

-Ouf! J'ai cru que tu allais m'le tuer!! Tu sais que j'aurais été très fâché, Egnirys!! Tu ne dois pas tuer mes jouets!! Je m'en charge très bien...

Bélial se tourna alors vers Ulrich dont le corps suintait de sang qui coulait à présent en un clapotit régulier sur le sol.

-Pff! C'est franchement pas résistant ces trucs là! Quand est ce qu'on m'approtera enfin un humain qui résiste à tout?

Avec une moue bougonne, Bélial se dirigea vers Ulrich. Il saignait abondemment de la poitrine et du cou. Avec un soupir, Bélial alla cherchr de quoi arrêter l'hémoragie, il voulait qu'il lui reste un peu de sang, à lui aussi tout de même!
Une fois les blessures pansées, il se dirigea vers Emrys.

-J'vous jure! Faut vraiment tout leur fire aux humains!! Ah...j'ia plus de corde...comment j'vais l'attacher?

Tandis qu'il cherchait un moyen de l'attacher, ses yeux tombèrent sur les draps blancs tâchés de sang sous le corps innerte du jeune vampire et le sourire du sang pur réapparut sur ses lèvres.
Il arracha alors le draps et enserra les poings ensanglantés d'Emrys autour des barreaux de fer du lit. Ainsi, il ne pourrait pas faire le moindre mouvement.
Bélial se pencha alors sur l'orielle du jeune vampire et susurra de sa voix mielleuse et doucereuse.

-Emrys...réveilles-toi!! Ton frère a besoin de toi!! Oh mais suis-je bête, tu ne peux pas bouger!! Et même si je t'en donnais l'ordre, tu ne pourrais pas bouger d'un pouce!! Ouvre les yeux, Emrys, et regarde un peu...ça fait longtemps que je n'ai pa slu l'horeur dans le fond de tes prunelles...aller ouvre les yeux!!

Bélial lui donna une claque, doucement mais fermement pour qu'il se réveille, tout sourire.

-Et bien! Tu aurais décidé de me désobéir? Ouvre les yeux!!

L'ordre avait claqué, et Bélial savait qu'Emrys ne porurait résister longtmps avant d'ouvrir les yeux.
Il se dirigea alors à nouveau vers Ulrich qui n'avait pas encore sombré dans l'inconscience mais dont l'état était bien pitoyable. Bélial se plaça à nouveau derrière lui, une main sur son épaule.

-Tu vois, Emrys, j'obtiens toujours ce que je veux...placés comme vous êtes, tu vas pouvoir lire l'horreur dans les yeux de ton frère et lui ton imuissance...c'ets si...excitant, vous n'trouvez pas? Egnirys, qu'en penses-tu?

Bélial tourna un peu son regard vers la fillette qui semblait s'être calmé. Le médicamment avait fait son effet.

-Bien! Ne perdons pas plus de temps, j'ai soif, moi...soif de souffrances...

Bélial se pencha alors sur le cou d'Ulrich, là où il n'avait pas encore été mordu. Il lui susurra à l'oreille, un grand sourire ornant ses lèvres minces.

-Tu sais ce que cela signifie, Ulrich...tu vas devenir comme ton frère, une bête à mon service, et tu vas connaitre l'agonie d'une lente régression...de plus, c'est on ne peut plus dégradant pour un hunter non?

Bélial pouffa de rire, triomphant. Il avait gagné, il le savait, il ne lui restait qu'à planter ses crocs dans le cou d'Ulrich, et celui-ci se transformerait lentement en vampire, puis en monstre.

-Adieu, Ulrich...

Bélial planta alors ses crocs empoisonné dans la chair d'Ulrich, avalant son sang avec autant de plaisir que lorsqu'il l'avait fait pour Emrys.
C'en était finit du chasseur. A l'instant où il avait sentit les crocs de Bélial percer la peau frêle de son cou...il avait du deviner que c'était la fin.

[-_- Beuh... Vous êtes cruelles avec moi ! Vous pouvez pas faire des postes plus courts ! Mes pauvres petits yeux...]

Ulrich gardait un regard ferme et froid tandis que la jeune vampire s'approchait de lui et posait sa main sur la dague de Bélial, l'incitant à lui laisser la place. Egnirys parla mais le chasseur ne répondit pas à ces paroles qui n'avaient pour but que le provoquer et le terroriser. Ce qui était loin de lui arriver. Il comprenait parfaitement la situation mais il était loin d'être appeuré. Il était plutôt... vexé. Vexé de s'être fait avoir si facilement, Ulrich sentait sa rage grandir à vitesse grand v. Bélial s'écarta un peu mais semblait vouloir laisser sa dague sous la gorge de Ulrich. Egnirys s'assit à califourchon sur lui ce qui empli le coeur d'Ulrich d'un brasier ardent lié à son dégoût. Il voyait le regard de la jeune fille observer avec intérêt son cou et il ne put s'empêcher de se débattre légèrement. Elle avait posé sa main sur la joue de Ulrich et le regardait droit dans les yeux, d'un regard de folle. Elle commença alors à descendre sa main du visage de Ulrich jusqu'à son torse et commença à enfoncer doucement ses doigt aux ongles acérés dans sa peau. Le chasseur tremblait légèrement du à un mélange de douleur mais surtout de répugnance. Alors Ulrich la vit s'approcher de son oreille et lui dit d'une voix douceureuse.

Ce que tu m'as tout à l'heure n'était du tout gentil... J'ai eu mal tu sais? Tu sens mes doigts s'infiltrés doucement jusqu'à ton coeur? Non?

Ulrich ne répondit pas et continuait de la fixer avec un regard ferme et glacé. Ce qui ne dut pas lui plaire car elle enfonça violemment sa main dans sa peau, transperçant sans plus de difficulté ses cotes. Ulrich sentit la douleur vive envahir son coeur et il ne put se retenir de pousser un cri puissant de douleur mais la jeune fille posa un doigt sur les lèvres serrés du chasseur en riant.

Mais ne crie pas comme ça sinon, des gens vont nous arrêter en plein jeu! Et je suis sur que tu trouverais ça dommage.

Ulrich étouffa son cri en se mordant la lèvre mais un gémissement sourd continuait de se faire entendre tandis que ses yeux étaient fermés avec force.

Il n'est pas très silencieux pour un jouet.... Je sais que tu aimes quand ils hurlent. Mais bon, c'est tellement drôle de voir la douleur sur le visage de quelqu'un.
-Tu sais bien à quel point j'aime les jouet qui font du bruit...on n'en ressent que d'avantage leur douleur lorsqu'ils la hurlent! J'ai toujours trouvé ça beaucoup plus amusant...surtout quand tu peux les baillonner pour les empêcher de hurler leur douleur...c'est encore plus drôle, tu n'trouves pas? Je trouve qu'Ulrich a d'ailleurs bien comprit le truc!! Il me déçoit un peu, comparé à son frère!! A force de hurler lorsque je le torturait, j'ai bien cru qu'il allait d'arracher les cordes vocales, un jour!! Ca aurait été marrant...je pourrais peut-être essayer, tien...

Le chasseur rouvrit les yeux et fixa Bélial avec un regard empli de haine tandis que Egnirys lui souriait calmement.

N'est-ce pas Ulrich?

La jeune fille retira doucement sa main et lécha ses doigts avec délectation tandis que Ulrich laissait tomber sa tête en avant dans un râle de douleur et de soupir à la fois. Il sentait son propre sang s'écouler de ses plaies brûlantes comme les flammes. Mais il n'eut guère le temps de se reposer, alors qu'il relevait la tête, Egnirys s'était approché de son cou, repoussant ses cheveux, et planta brutalement ses crocs dans sa chair. Ulrich poussa un gémissement mais se retint de ne pas hurler. La douleur était violente certes mais ce n'était pas la première fois qu'il se faisait mordre - et oui un accident est vite arrivé quand on est chasseur de vampire. Il tenta pourtant de se débattre mais commençait à perdre son énergie au fur et à mesure que la jeune fille aspirait son sang. Quand soudain, alors qu'il avait de nouveau fermé les yeux, il sentit les crocs de la jeune fille se retirer brutalement de sa chair lui arrachant un gémissement tandis qu'il laissait sa tête tomber de nouveau en avant. Il se sentait quitter un peu ce monde. Sa tête lui tournait et il se sentait affreusement mal, son corps dégoulinant de sang qui tombait sur le sol dans des doux clapotis régulier. Alors qu'il revenait un peu à lui, il sentit que quelqu'un le soignait. Quand il rouvrit les yeux, il se rendit compte que c'était Bélial qui le soignait et ne put retenir un grognement sourd de colère. Mais le sang pur l'ignora et s'éloigna sous le regard flamboyant du chasseur. Il s'approchait de Emrys et Ulrich ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux de terreur alors qu'il ouvrait la bouche comme pour dire quelque chose. Sa voix faible s'éleva dans le silence de la pièce.

"Salop... Ne le... touche pas..."

Mais Bélial l'ignora et cherchait un moyen d'attacher le jeune homme. Il se saisit d'un drap et accrocha ses poignets autour des barreaux du lit. Puis, Ulrich vit avec une moue de dégoût le sang pur se pencher sur le corps inanimé du jeune homme.

-Emrys...réveilles-toi!! Ton frère a besoin de toi!! Oh mais suis-je bête, tu ne peux pas bouger!! Et même si je t'en donnais l'ordre, tu ne pourrais pas bouger d'un pouce!! Ouvre les yeux, Emrys, et regarde un peu...ça fait longtemps que je n'ai pa slu l'horeur dans le fond de tes prunelles...aller ouvre les yeux!!

Ulrich, au plus profond de son être priait pour que son frère ne se réveille pas. Il ne voulait pas qu'il souffre davantage par sa faute. Il tenta une nouvelle fois de se libérer mais poussa un gémissement en sentant la corde qui enserrait ses poignets lui brûler la peau. Pour la première fois, il avait peur mais il ne fallait surtout pas que son ennemi le voit alors il baissait la tête, les cheveux devant son visage pour cacher son expression de détresse.

"Je t'en prie Emrys... N'ouvre pas les yeux..."

Mais il n'eut pas le temps de penser davantage à son frère, Bélial s'était approché de Ulrich. Le sang pur se plaça à nouveau derrière lui, une main sur son épaule.

-Tu vois, Ulrich, j'obtiens toujours ce que je veux...placés comme vous êtes, tu vas pouvoir lire l'horreur dans les yeux de ton frère et lui ton imuissance...c'ets si...excitant, vous n'trouvez pas? Egnirys, qu'en penses-tu?

Bélial tourna un peu son regard vers la fillette mais Ulrich lui ne cessait de fixer avec un regard empli de haine et de détresse, cet être infâme qui le menaçait de sa prestance effrayante.

-Bien! Ne perdons pas plus de temps, j'ai soif, moi...soif de souffrances...

Bélial se pencha alors sur le cou d'Ulrich, là où il n'avait pas encore été mordu. Ulrich poussa un gémissement sourd, les yeux ouverts démesurément par la terreur et les mâchoires serrées. Il lui susurra à l'oreille, un grand sourire ornant ses lèvres minces.

-Tu sais ce que cela signifie, Ulrich...tu vas devenir comme ton frère, une bête à mon service, et tu vas connaitre l'agonie d'une lente régression...de plus, c'est on ne peut plus dégradant pour un hunter non?
"Crèves..."

Bélial pouffa de rire, triomphant et Ulrich baissa les yeux en gémissant. Il se sentait faible, autant physiquement que moralement. Il aurait du écouter son maître qui lui avait demandé d'attendre... Mais son désir de vengeance l'avait aveuglé et il était devenu semblable à ce sang pur méprisable.

-Adieu, Ulrich...

Alors que Ulrich tournait son regard vers le vampire, Bélial planta ses crocs empoisonné dans sa chair et le chasseur poussa un hurlement déchirant. La douleur était différente... Jamais une morsure ne lui avait fait autant mal. C'était comme si un poison puissant s'écoulait dans son propre sang par le biais de cette morsure. Son cerveau lui hurlait que c'était sa fin. Mais jamais Ulrich n'abandonnerai. Qu'importe si il se changerait en vampire, il détruirait Bélial avec lui si il le fallait. Soudain, sans savoir pourquoi, il tourna son regard et croisa les yeux de son frère. Ses yeux emplis de larmes le regardait avec détresse et son corps était secoué d'un hoquet de stupeur. Cette vision, Ulrich ne la supporta pas. Une rage plus puissante qu'il ne l'eut jamais enfla dans son être. Il poussa un nouveau hurlement mais ce n'était pas le même. C'était un hurlement de rage animale. Il se mit à se débattre comme un fou furieux, rouvrant ses profondes blessures et en ouvrant de nouvelles. Il n'était plus lui même à cet instant. Plus du tout. Seul la mort de son ennemi pourrait le calmer.

"BÉLIAL !!! JE TE JURE QUE TU SOUFFRIRAS AUTANT QUE MOI !!! JE RÉDUIRAIS TON FAIBLE FRANGIN EN UN VULGAIRE TAS DE SANG !!! JE TE DÉTRUIRAIS BÉLIAL !!! JUSQU'À MA MORT SI IL LE FAUT !!!"

-Et bien! Tu aurais décidé de me désobéir? Ouvre les yeux!!

Emrys se sentait sortir d'un long sommeil. Son corps, son cerveau, ses paupières, ses lèvres. Tout lui semblait aussi lourd que du plomb. Pourtant, cette voix qu'il ne connaissait que trop bien, résonnait à ses oreilles et le forçait à obéir. Mais son cerveau encore engourdi ne put obéir tout de suite à cet ordre. Il resta donc encore quelques minutes inconscient. Non, il était conscient mais il n'arrivait pas à s'éveiller. Cependant, il était dans un état à moitié comateux et entendait tout autour de lui. Il perçut la voix faible de son frère ce qui lui fit monter les larmes aux yeux suivit de celle de Bélial, aussi glaciale qu'une lame aiguisée. Puis un hurlement, tellement déchirant qu'il sembla déchirer le coeur de Emrys qui ouvrit immédiatement les yeux. Il vit alors une vision d'horreur, tellement horrible qu'il aurait voulu rester inconscient. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de garder les yeux ouverts. Juste devant lui, son frère, le visage crispé par la douleur, tentait de se débattre et se dégager de l'étreinte de Bélial qui avait planté ses crocs dans la chair de son cou. Emrys gémit un instant et de lourdes larmes s'écoulèrent sur ses joues pâles comme la mort. C'est alors que Ulrich croisa son regard. Le temps sembla s'arrêter entre les deux frères alors qu'un lien venait de se briser. Emrys sentait son coeur s'effondrer en mille morceau tandis que son frère se mettait à hurler comme un fou. Il ne put retenir ses lèvres.

"Ulrich... Non..."

Les prunelles rougeâtres de Bélial se mirent à luirent d'un éclat encore plus affrayant à mesure que le sang d'Ulrich ruisselait dans sa gorge.
Deux longues trainées scuintantes et rouges d"goulinaient le long du cou du chasseur, faisant frissoner le sang pur de plaisir.
Sans redresser la tête, il comprit qu'Emrys était bel et bien réveillé, d'après le murmure faible et pratiquement innaudible qu'il laissa échapper.
Bélial s'agrippa de plus bel au vêtements d'Ulrich pour l'empêcher de se défaire de son étreinte de fer.
Sa réaction ne tarda pas. Il se mit à se débattre comme une bête sauvage en hurlant. Mais la poigne du sang pur était bien trop puissante et le chasseur na parvint pas à se défaire de son emprise. De nombreuses blessures sanglantes parsemmaient son corps, l'afaiblissant probablement à une vitesse ahurissante.
Bélial n'en avait que faire, à ce moment précis, la seule chose qui importait pour lui était sa victoire. Il avait gagné, il en était persuadé. A l'instant même où Ulrich s'était retrouvé prisonnier entre ses griffes, la victoire était sienne. Ce n'était pourtant qu'un jeu pur le vampire, un jeu enfantin qui consistait à détruire la vie d'autrui pour son simple contantement. Une jeu cruel et répugnant, à vrai dire.
Ulrich et Emrys n'étaient que deux pions faibles et innutiles dans la vie du sang pur. Il était si vieux que ses victimes ne se comptaient plus en centaines mais en milliers.
Ce monstre assoiffé de sang n'avait plus qu'une intention en tête, détruire la race humaine jusqu'au dernier. Même s'il devait tout de même reconnaitre qu'il s'était rarement autant amusé avec des humains. Les deux frères étaient probablement ses jouets favoris. C'est avec une once de déception et de regrets que Bélial se rendit compte que comme tous les jouets, ils avaient une durée de vie limite, et qu'une fois le jouet abîmé ou détruit, on ne pouvait rien en tirer!! Telle était ça façon ignoble de voir les choses.
Resserant encore un e fois son étreinte autour du cou du chasseur, Bélial enfonça de plus belle ses crocs dans la chair pâle de sa victime.
Les yeux mis-clos, on aurait cru voir un drogué en manque. Il n'entendait lus que de vagues hurlements, des gémissements, mais rien de très concret ni de distinct, juste de faibles grésillements. Pourtant, le dernier hurlement d'Ulrich retint son attention. Plus annimal et sauvage que les autres. Mais ce n'est pas le ton du chasseur qui le fit sursautter, c'était ses paroles.

"BÉLIAL !!! JE TE JURE QUE TU SOUFFRIRAS AUTANT QUE MOI !!! JE RÉDUIRAIS TON FAIBLE FRANGIN EN UN VULGAIRE TAS DE SANG !!! JE TE DÉTRUIRAIS BÉLIAL !!! JUSQU'À MA MORT SI IL LE FAUT !!!"

Ses yeux se rouvrirent démesurémment et le vampire retira ses crocs à une vitesse ahurrissante, saisissant Ulrich à la gorge et le soulevant de son siège, la corde métallique gémissant sous la poigne du sang pur.
Toute expression d'amusement ou de joie avait disparue du visag de Bélial, laissant place à une sombre rage, froide et dure comme du roc.
Sa voix doucereuse et railleuse n'était à présent plus qu'une faible murmure acide et froid, faisant frissoner l'assistance. Le silence s'était fait dans la pièce.
Ulrich lui même ne devait même plus réussir à articuler deux mots. Ses blessures l'afaiblissaient, il devait avoir du mal à respirer et la pression montante qu'exerçait le sang pur sur son corps devait l'assomer à moitié.

-Ne redis plus jamais que mon frère est un faible...Vous autres humains qui rampez à terre tel des insectes répugnants ne pouvez comprendre à quel point il est fort! Bien plus fort que moi sur bien des points...Il a traversé des épreuves bien plus difficiles que tu ne peux l'immaginer, tu vis une vie de REVES à côté!! SOmbre crétin! Tu ne connais rien de la souffrance pauvre idiot!! lors méfie-toi! Ne redis plus jamais que c'est un faible, ou je te jure que j'écorche ton frère sur le champ et me fais une carpette de sa peau!!

Bélial fulminait de rage. Ulrich ne s'était probablement pas rendu compte que ses paroles avaient attisées la rage montante du sang pur. Rien ne le mettait plus en colère que le fait que l'on ose insulter ainsi son frère. Il n'y avait que lui qui comptait à ses yeux et le mindre faux pas sur son nom suffisait à faire enrager Bélial. Le peu de considération qu'il avait encore pour Ulrich venait de s'éteindre en une fraction de seconde. Un mice sourire s'étira néanmoins sur les lèvres de Bélial.

-Puisque tu n'as pas l'air de bien comprendre, je vais te montrer.

Bélial fit un signe à Egnirys.

-Egnirys, je pense que tu sais ce que je veux, alors occupe toi d'Emrys, s'il te plais.

Bélial avait dit cela sans ciller une seconde, ses yeux rivés dans ceux d'Ulrich. Il attendait qu(Egnirys s'approche d'EMrys et le menace de quelque façon que ce soit, pour prouve rà Ulrich à quel point il est défficile de rester de marbre lorsqu'une personne chère est menacée.

-Si je menace ton frère, es-tu prêt à rester de marbre sans rien dire, Ulrich? Ou bien faut-il que je le décapite ici même ou le torture jusqu'à ce que mort s'en suive pour que tu réagisses?

[J'ai mis le temps, mais j'ai répondu^^ Pardon d'avoir été absente si longtemps^^ en plus j'ai pas d'inspiration, faut que je me remette dans le bain du RP^^]

Egnirys avait été un peu dans les vapes après l'injection, après tout c'était fait pour calmer, maintenant elle tenait sa tête entre ses mains, c'était le carnaval de Rio dans sa tête c'était peu de le dire. Alors elle était rester allongée après tout il n'avait pas immédiatement besoin d'elle... Elle grimaçait elle n'aimait pas cette sensation de calme presque de Béatitude, elle pestait légerement, elle avait encore perdu le contrôle une fois de plus son maitre avait dû se servir de cet immonde serum qui faisait d'elle une fille toute gentille toute docile. Bélial ne l'avait pas assez charger pour qu'elle le devienne réellement, ça l'avait juste arracher à son état de folie furieuse et l'avait remit à sa place, en quelques sorte la jeune fille s'en voulait de s'etre emporter mais une fois de plus Bélial dirait:"tu es jeune! Tu ne te maitrise pas encore c'est normal." autant de mots qu'elle ne supportait pas entendre ces paroles, elle ne supportait pas l'échec et là perdre face à elle-même c'était la pire chose qui pouvait lui arriver. Elle entendait la carne à coté de lui murmurer vaguement, elle en conclu que Bélial l'avait mordu d'une façon tout à fait delectable, un sourire sadique s'étendit sur ses lèvres, son maitre devait etre content d'avoir gagné, pourtant quelques chose qui fit grimacer la jeune vampirette, Ulrich cria quelques chose qui la fit se redresser comme un piquet, un regard courroucé, elle savait parfaitement que son maitre ne supportait pas qu'on touche à son frère et voilà que ce faible degeneré commençait à menacer ce frère dont elle ne connaissait pas le visage, mais elle savait l'importance qu'il avait au yeux de Bélial, elle secoua la tête de droite à gauche et faisait teuteuteu vous savez avec la langue, le bruit qui signifie "toi, tu n'aurais pas dû faire ça....". Elle ne souriait plus du tout, Bélial était dans un froide colère, le genre de colère qu'il vaut mieux éviter parce qu'il était plus dangereux encore que lorsqu'il s'amusait avec quelqu'un parce qu'il n'était que violence et rage. Egnirys ne l'avait vu qu'une fois de sa vie dans une colère noire, dans ces cas là la personne qui était en face regrettait le plus souvent d'etre née.

-Ne redis plus jamais que mon frère est un faible...Vous autres humains qui rampez à terre tel des insectes répugnants ne pouvez comprendre à quel point il est fort! Bien plus fort que moi sur bien des points...Il a traversé des épreuves bien plus difficiles que tu ne peux l'immaginer, tu vis une vie de REVES à côté!! SOmbre crétin! Tu ne connais rien de la souffrance pauvre idiot!! lors méfie-toi! Ne redis plus jamais que c'est un faible, ou je te jure que j'écorche ton frère sur le champ et me fais une carpette de sa peau!!

Rectification... Là c'était pire, Egnirys était totalement insensible à cet accès de rage, parce qu'elle etait totalement Nihiliste. Elle regardait la scène en attendant simplement un ordre ou quoique se soit qui aurait pu y ressembler, elle ne disait rien, regardait la scène avec un recule visible comme si elle regardait un film. Elle n'avait pas peur, elle connaissait les risques d'intervenir sans qu'il l'ai demander à cet instant précis. Elle savait aussi que la menace qu'il venait de proferer n'était en aucun cas une blague. Elle ne bougeait presque pas, attentive à la moindre chose qui se passait, elle attendait, elle imaginait aussi à la perfection le regard du sang pure, un regard dure à soutenir pour une personne douée, ou accablée, par les sentiments. Elle finit par se lever, pour voir si la drogue le lui permettait, elle sauta à bas de son lit, Oh légerement étonné s'echappa de sa bouche, pas assez fort pour qu'on y prete attention du moins elle l'esperait vraiment, elle etait à genoux, elle les regardaient comme des enfants qui auraient fait une betise, et se redressa aussi tôt, elle ne bougea plus le temps de s'habituer à ses genoux qui semblaient avoir decidement du mal a rester en place. Elle regardait partout et nulle part.

-Puisque tu n'as pas l'air de bien comprendre, je vais te montrer.

En entendant ça, la jeune fille tourna la tête vers Bélial en temps normal, elle aurait sourit mais là ce n'était pas le moment. Elle regardait avec intensité. Elle savait qu'il allait lui demander quelques choses. Cela arriva.

-Egnirys, je pense que tu sais ce que je veux, alors occupe toi d'Emrys, s'il te plais.

Elle s'executa vivement monta sur le lit avec agilité puis elle se mit au dessus du jeune homme, puis elle deplia le corps totalement recroqueviller , une fois fait, elle posa son genoux sur la poitrine du tas de chair et de sa main gauche prit sa dague runique et la plaça sur la joue d'Emrys et appuya très légerement, le jeune homme ne pouvait regarder que ses yeux vide de toutes émotions, n'attendant qu'un ordre de Bélial pour commencer son oeuvre d'art.

[Desolé c'est court....-_-"]

Ulrich n'eut pas le temps de reprendre son souffle que Bélial l'avait saisi à la gorge et le soulevait avec une facilité déconcertante.
La corde métallique entaillait ses poignet et sa peau se mettait à saigner sous le dur frottement de ses liens.
Il n'arrivait presque plus à respirer d'une part car il commençait à être dans un état de grande anémie et en plus à cause de la pression des doigts pointues du vampire sur sa gorge.
Il n'en pouvait plus, il avait envie de vomir et sa tête lui tournait à une vitesse peu commune pour un humain. Mais son désir de vengeance le maintenait en vie.
Il voulait voir le visage de Bélial tordu par la colère. Il aimait à voir que ses paroles avait pu le blesser et il ne put s'empêcher de sourire.
En fait, il n'était pas vraiment conscient. C'était son subconscient qui agissait pour lui.
Toute expression de joie avait disparu du visage de son ennemi et sa voix n'était plus qu'un murmure presque inaudible faisant frissonner Ulrich.
En fait, il frissonnait surtout à cause de la douleur qui envahissait tout son corps.

-Ne redis plus jamais que mon frère est un faible...Vous autres humains qui rampez à terre tel des insectes répugnants ne pouvez comprendre à quel point il est fort! Bien plus fort que moi sur bien des points...Il a traversé des épreuves bien plus difficiles que tu ne peux l'immaginer, tu vis une vie de REVES à côté!! SOmbre crétin! Tu ne connais rien de la souffrance pauvre idiot!! lors méfie-toi! Ne redis plus jamais que c'est un faible, ou je te jure que j'écorche ton frère sur le champ et me fais une carpette de sa peau!!

Ulrich se mit à rire faiblement tandis que son corps était secoué de tremblement convulsif. Il devenait à moitié fou et ne savait même plus ce qu'il faisait.
Tout ce qu'il voulait, c'était voir Bélial souffrir, voir ses yeux perdre leur éclat, perdre tout. Qu'importait la douleur, du moment qu'il avait ce qu'il voulait : sa vengeance.

-Si je menace ton frère, es-tu prêt à rester de marbre sans rien dire, Ulrich? Ou bien faut-il que je le décapite ici même ou le torture jusqu'à ce que mort s'en suive pour que tu réagisses?

Ulrich se mit à cracher du sang et ferma un instant les yeux, sombrant dans l'inconscience avant de se réveiller à nouveau, se mettre à rire d'un de ses rires nerveux qu'on ne comprend pas.
Ses yeux se mirent à scintiller d'une lueur infernale tandis qu'il perdait conscience, se réveillait et se remettait à rire. Enfin, des mots étouffés sortirent de sa bouche ensanglantée.

"Tu ne sais pas à quel point tu as raison, Bélial !... C'est vrai ton frère a vécu beaucoup de chose que... que tu ignores parce qu'il n'a pas osé te dire !... Si tu savais le nombre de chose que j'ai vu quand je le filai ! Apparemment il ne t'as pas dit... qu'il s'était plusieurs fois prostitué pour pouvoir survivre ! Il s'est même drogué pour t'oublier, Bélial ! Et... Haha ! Il... s'est même fait violer !"

Ulrich se remit à rire d'un rire mauvais. Mais il ne semblait pas vouloir s'arrêter. Il était parti pour dire tout et il le ferait.

"Mais ce n'est pas tout... Mon grand... Il y a encore beaucoup de chose que tu ignores... sur ton propre frère... mais je comprends qu'il ne t'ai rien dit... Il lui est impossible de te dire la vérité car à chaque fois qu'il le fait, tu le maltraites comme un vulgaire chien pestiféré !!!"

Ulrich cracha une nouvelle gerbe de sang tout en continuant de pouffer d'un rire malsain. Puis, ses yeux fatigués et ouverts démesurément se tournèrent vers la fenêtre.

"En ce moment même... Hihi... C'est trop drôle... Tu n'aurais pas du le laisser seule... Le pauvre petit... Leon a du déjà s'en occuper... Il doit être en train d'agoniser sur le sol comme le vulgaire vampire qu'il est..."

Les dernières paroles d'Ulrich firent à Bélial l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Il les accueillit pourtant avec calme, gardant un visage impassible.
Le silence s'était fait dans la pièce, seulement ponctué par les ricanements fous du chasseur qui perdait de plus en plus de sang.
Le vampire tenait toujours sa gorge dans sa paume, ses doigts s'enfonçant peu à peu dans sa chair, faisant naitre de nouvelles blessures. Sans s'en rendre compte, Bélial continuait de soulever Ulrich de sa chaise, rencontrant comme seul obstacle les liens métalliques qui lui entaillaient les poignets et poussaient des crissements de protestation sur les barreaux de la chaise.
Le sang pur ne cessait de fixer son ennemi, à la recherche d'un quelconque mensonge. Il avait beau le scruter, il n'y avait dans ses yeux injectés de sang nul lueur de mensonge ou de tromperie, juste de la folie et une certaine satisfaction.
Bélial ferma les yeux, un mince sourire s'étirant sur ses lèvres.
Il se rendait à présent compte qu'il l'avait toujours su. Il avait toujours su que son frère se prostituait pour survivre, il l'avait su au moment où celui-ci l'avait décidé, il avait simplement refusé de l'admettre.
Il s'était forgé une réalité qui était tout autre, pour sa propre satisfaction. Pour se dire que tout ce qui était arrivé à son frère, ce n'était pas sa faute, pour se persuader de son innocence.
Le bouclier qu'il s'était forgé venait de voler en éclat avec les révélations cinglantes d'Ulrich, tout ce qu'il avait refusé d'admettre lui revenait en plein visage.
C'était à cause de lui que Baal s'était enfuit, à cause de lui qu'il allait si mal, à cause de lui qu'il avait tenté de mettre fin à ses jours. Tout était sa faute, et il fallait qu'un vulgaire insecte le lui dise pour qu'il s'en rende compte.
Pourtant, Bélial avait cru bien faire en enfermant Baal dans le château, à l'abri de la folie guerrière des humains, pour le soigner. Il avait été aveugle à la souffrance de Baal, qui avait besoin d'espace, d'air pur. Sa folie n'aidant en rien, il s'était même mit à frapper son frère.
Le sang pur ricana intérieurement. Il était décidément le plus pitoyable de tous. Si son frère était partit, s'il avait voulu l'oublier, c'était bien à cause de lui! Il ne fallait damné personne d'autre, il était le seul responsable. S'il terrorisait son frère, si celui-ci le haïssait, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même!
Bélial rouvrit les paupières, ses yeux fait de poison liquide fixant Ulrich avec une hargne peu commune.

-Tu es malin, Ulrich, plus malin que je ne l'aurais pensé. Tu fais preuve d'une once d'intelligence dont la plupart des humains sont dénués. Tu as trouvé mon point faible, mais je ne me laisserais pas si facilement attraper, crois-moi. Si tu croyais me révéler quelques choses ou même me mettre en colère, sache que je ne ressens rien de tout cela. Ce n'est pas la peine de me le dire, je sais très bien que celui qui a fait le plus souffrir Baal, c'est moi. Et oui que veux-tu, le monstre dans cette histoire, c'est moi! Tu n'es plus amusant, Ulrich, je te croyais plus drôle, mais tu m'embêtes! Tu es devenu gênant, et bien que ça me...chiffonne, je ne crois pas que te laisser en vie soit une bonne solution.

Le sourire du vampire se figea un instant, ses yeux brillant d'une lueur rouge et sauvage. Puis se sourire s'effaça et son masque de dureté reprit ses droits.
Bélial porta sa main libre au torse nu d'Ulrich, déjà ravagé par les blessures et les profondes entailles provoquées par Egnirys. Ses ongles pointus parcoururent la chair à vif du chasseur, la griffant de part en part.
Puis, avec une aisance et un désintérêt déconcertants, la main du vampire transperça la poitrine du chasseur. Ses doigts se refermèrent sur son cœur, l'emprisonnant dans une poigne de fer.
Il le serrait juste assez pour l'empêcher de battre normalement. Les poumons d'Ulrich venaient frôler la main de Bélial, secoués par des hoquets et des respirations saccadées et irrégulières.
Un demi-sourire revint orner le visage de Bélial, tandis que son pouce caressait le cœur du chasseur, presque tendrement.

-Ca fait mal, j'imagine...tu le sens n'est-ce pas? je tiens ton cœur dans ma main, je peux t'ôter la vie d'un instant à l'autre, et pourtant, c'est si simple, si facile, que j'en suis moi-même déconcerté. Tuer un humain est si facile, vous êtes si fragile...désormais, tu ne pourras plus proférer la moindre menace envers mon frère, Ulrich. Tu aurais pensé à sauver ton frère d'abord, et penser à ta vengeance après! Tu n'es peut-être pas si malin que ça, en définitive. Animé par ton esprit de vengeance, tu n'as pas réfléchit, et regarde, toi mort, Emrys aura perdu sa dernière chance de survie. Tu ne peux sauver personne, c'est ainsi. Une fois mort, tu ne pourras que regretter de ne pas avoir mit ton frère en sûreté, car crois-moi, je n'en ai pas finit avec lui. Je me trouve bien clément envers toi...je t'épargne la lente agonie dune transformation en vampire, tu devrais me remercier...

Avec un ricanement malsain, Bélial resserra son étreinte sur le muscle battant du chasseur, lui arrachant d'autres hoquets convulsifs.

-Fais de beaux rêves, Ulrich!

D'un coup sec et rapide, le vampire arracha purement et simplement le cœur du chasseur, relâchant également sa pression sur la gorge de celui-ci. Son corps tomba lamentablement sur la chaise, telle une poupée de chiffon.
On aurait une scène d'un film tourné au ralentit tant le corps du chasseur mit de temps à chuter.
Les yeux toujours animés d'une lueur de folie, Bélial contempla le muscle du palpitant encore chaud, et mordit dedans avec délectation, suçant les dernières gouttes de sang qu'il contenait.
Il ressemblait fortement à un enfant avec une friandise. Il lâcha le cœur d'Ulrich qui alla s'écraser mollement au sol.
Bélial se retourna vers Egnirys et Emrys, avec un regard satisfait, et pourtant une lueur d'inquiétude dans les yeux.
Qui était donc ce Léon dont avait parlé Ulrich, et surtout, que voulait-il à son frère? Bélial devait le retrouver au plus vite avant qu'il ne lui arrive malheur.

-Changement de programme, Egnirys, tu t'amuseras plus tard avec Emrys. Pour le moment, nous devons retrouver mon frère et nous débarrasser de cet importun qui semble lui en vouloir. Emportons Emrys avec nous, tu pourras jouer avec autant que tu veux une fois que Baal sera en sécurité. Tu pourras même le tuer, je m'en suis lassé, il ne m'intéresse plus. Son frère m'a dégoutté.

Comme pour accentuer l'effet de sa menace, Bélial fixa le pauvre Emrys d'un regard plein de cruauté. Il était d'une humeur partagé. A la fois plus en colère que jamais, à la fois satisfait.

-Pour Ulrich...l'odeur de sang risque d'attiser l'appétit des vampires de l'académie. Il vaudrait mieux que nous nous débarrassions du corps.

Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour effacer toute trace du meurtre. Après avoir enterré le corps du chasseur dans les jardins de l'académie, à une profondeur telle qu'il faudrait des années avant que l'érosion ne parvienne à le déterrer et après avoir imprégner l'infirmerie de javel et de White Spirit pour tout nettoyer, Bélial prit Emrys sur l'une de ses épaules et sortit de l'infirmerie.
Il se retourna vers Egnirys.

-Allons-y...

[J'suis désolé pour le retard, mais comme je vous l'avais disz, mon ordi est tombé en rade hier soir et m'a supprimé tout mon post--' j'étais contente de moi en plus!--' m'enfin bon.]

[A partir de maintenant je joue Leon.]

Le vent était fort au dehors et la tempête ne s'arrêtait pas. Au contraire, on aurait dit que la mort envahissait les lieux et que les éléments étaient déchaînés par ce meurtre abjecte. Les arbres pliaient sous l'ouragan et un sombre murmure envahissait les couloirs aussi glaciales qu'en hiver. On aurait dit qu'un voile d'ombre s'était abattu sur l'académie. Il ne manquait plus que l'orage pour compléter le tout. Et c'est justement à ce moment là que le tonnerre se mit à gronder et quelques éclairs zébrèrent le ciel noir comme l'ébène. Leon pesta en sentant des gouttes de pluie perler sur sa joue tandis qu'il les essuyait d'un mouvement impatient. Remettant la lunette de son sniper devant ses yeux, il aperçut à travers l'orage, dans le bâtiment en face de lui, la silhouette de Bélial tenant Ulrich par la gorge. Leon soupira tout en zoomant un peu plus. Quel idiot cet Ulrich ! Il n'avait même pas pensé à ce qu'il pouvait advenir des conséquences de ses actes. Il n'avait pensé qu'à sa vengeance et non à ce qui était le plus important pour lui, son frère. Celui-ci semblait aussi faible que son frère d'ailleurs...

"Au moins Ulrich, dit toi que tu m'auras servi à distraire Bélial pendant que je m'occupais de son cher petit frère..."

En prononçant ses paroles en un chuchotement inaudible, il tourna son regard vers son sac posé près de lui qui contenait l'objet qui lui permettrait de montrer à Bélial qu'il était largement plus puissant que cet abruti d'Ulrich. Quand il retourna son regard dans la lunette de son fusil, il vit Bélial plonger sa main dans la poitrine de Ulrich. Il eut un nouveau soupir et posa sa main sur son coeur en souriant. Paix à ton âme mon pauvre Ulrich, tu n'auras pas réussit à te venger mais il lui promettait de le venger ainsi que toutes les autres victimes du sang pur.

"Mais avant mon ami, je vais te rendre un service... Ton frère et toi ne serez pas séparé dans l'autre monde... je te le promets..."

Leon observa attentivement les moindres mouvements de Bélial quand il se débarrassa du corps d'Ulrich avec une certaine joie de pouvoir se dire qu'il ne serait plus caché dans l'ombre. Même si il aimait cela c'était plus drôle d'agir au grand jour. Il vit Bélial, Emrys sur l'épaule, et sa jeune amie sortirent de l'infirmerie.

"C'est maintenant que tout ce joue..."

Il tira une première fois à côté des pieds de Bélial mais de manière seulement à lui faire comprendre qu'il était là. Le coup de feu résonna dans l'espace pendant une bonne minute et Leon, qui était allongé à plat ventre sur le toit, parla à haute voix pour que Bélial l'entende.

"COUCOU, BÉLIAL ! CELA FAISAIT LONGTEMPS ! TU TE SOUVIENS DE MOI ?"

Pour s'amuser, il tira une nouvelle fois sur le sol à côté de Bélial en ricanant. Enfin, il était venu le temps pour lui de faire ses preuves. Il se sentait renaître en quelque sorte tandis qu'il revoyait dans sa tête les images des vampires dégénéré qui envahissait le village de son passé.

"JE TE DONNE UN INDICE, BÉLIAL ! LE VILLAGE DE VAMPIRE DE LEVEL-E !!! TU TE SOUVIENS ? TA MAGNIFIQUE CRÉATION ! TU NE SAIS PAS COMBIEN DE TEMPS J'EN AI FAIT DES CAUCHEMARS !"

Leon tira une nouvelle fois mais cette fois en visant le bras de Bélial. La détonation résonna comme la précédente en écho dans le temps et l'espace. Il n'arrivait pas à voir si il l'avait touché mais peu lui importait. A présent, Bélial savait qu'il était là.

"ET QUELLE JOLIE DEMOISELLE T'ACCOMPAGNES !!! EST-ELLE AUSSI CINGLÉE QUE TOI JE ME LE DEMANDE ? EN TOUT CAS SI TU AVAIS PU VOIR COMMENT TON FRÈRE S'EST DÉBATTU JUSQU'AU BOUT ! IL ME FAISAIT PRESQUE PITIÉ, LE PAUVRE ! AVOIR UN FRÈRE PAREIL CA NA PAS DE PRIX !"

Bélial soupira en sortant avec Emrys sur le dos, Egnirys sur ses talons. Il était frustré et particulièrement énervé, à tel point que ses yeux continuaient de luires d'un rouge profond, mais pas fou, exaspéré.
Ulrich l'avais tellement agacé et avait proféré tant de menaces que le sang pur avait jugé plus sage de le tuer, ça l'avait bien amusé sur l'instant, mais il ne lui restait plus qu'Emrys pour jouer, ce qui faisait une bien maigre consolation, à vrai dire.
Bélial entendi le son mat d'un coup de feu, sentit un objet lui froler le bras pour aller s'écraser au sol à ses pieds avec fracas, laissant un profond cratère dans le sol.
Il baissa le regard vers l'objet en question en soupirant une fois de plus.

"COUCOU, BÉLIAL ! CELA FAISAIT LONGTEMPS ! TU TE SOUVIENS DE MOI ?"

Bélial déposa Emrys au sol, croisa les bras en fermant les yeux et soupirant pour la ennième fois. Il se pinça l'arrête du nez en fronçant les sourcils d'exaspération, tout en marmonnant, marmonnement tout à fait intelligible pourtant.

-Mais c'est pas vrai...vous pouvez pas me lâcher un peu de temps en temps, zut? J'commence à en avoir jusque là d'me faire poursuivre partout ou j'vais! J'vais finir par me dire que je suis trop célèbre! Vous avez quoi contre moi? C'est mon caractère qui vous plait pas?

Bélial écarta les bras en signe d'impuissance, tout à fait ironique. En réalité, il était réellement énervé, mais il n'en avait strictement rien à faire de se faire poursuivre, il aurait juste voulu deux ou trois minutes de répis.
Une seconde détonnation retentit et Bélial tourna nonchalemment la tête en direction de la balle, un regard blasé pour celle ci qui fumait encore sur le sol, puis il redressa les yeux dans la direction d'où provenait la balle.
A cette distance, s'il avait été humain, il n'aurait pu savoir d'où elle venait ni même voir son agresseur, mais étant vampire et particulièrement intuitif, il eu vite fait de repérer l'intru en question.
Il fixa un buisson au loin, perdu dans l'obscurité de la nuit et un petit sourire vint étirer ses lèvres minces.
Il croisa de nouveaux les bras, attendant la suite.

-Et bien! Aurais-je affaire à un timide? Tu veux pas te montrer? Comme c'est vilain!! Quand on est poli, on se présente aux gens! Bon aller montres-toi, tu vas vite me souler sinon!

Bélial commençait à en avoir plus qu'assez d'attendre, mais il n'avait nullement l'intention de s'énerver, il était juste fatigué.

"JE TE DONNE UN INDICE, BÉLIAL ! LE VILLAGE DE VAMPIRE DE LEVEL-E !!! TU TE SOUVIENS ? TA MAGNIFIQUE CRÉATION ! TU NE SAIS PAS COMBIEN DE TEMPS J'EN AI FAIT DES CAUCHEMARS !"

Bélial se mit à ricanner avec mauvaise fois.

-Hin! Et comment que j'm'en souviens! Un vrai carnage! Qu'est-ce-que j'ai pu m'amuser ces jours là!! Tu aurais vu ça, Egnirys, je suis sûr que tu aurais adoré! Un bain de sang monumental! Je me suis amusé à monter une armée de level E pour m'amuser, ils ont finit par s'entretuer, c'était chouette! C'était à savoir lequel survivrait en dernier! Tu aurais été là, on aurait pu faire des paris! J'ignorais qu'il restait des survivants, en réalité! Il doivent plus avoir bonne mine! c'est pour ça que tu t'caches, le tireur du Dimanche? Bah montre toi! Si tu savais tout ce qu ej'ai fais depuis le massacre du village, tu hurlerais, mon pauvre! C'était rien comparé à ce que j'ai fais ces dernières années! Enfin je voudrais pas t'effrayé!!

Bélial ricanna de nouveau. Il commençait finalement à s'amuser. Le souvenir du village qu'il avait ravagé en le faisant attaquer par de pauvres level E lui revenait en mémoire et le rendait particulièrement euphorique, bien qu'il reste agacé.
Il n'attendait qu'une chose, voir quelle tête pouvait bien avoir celui qui lui avait tiré dessus.
Un troisièmùe coup de feu retentit, mais cette fois, la balle ne tomba pas à côté de lui mais vint s'enfoncer profondément dans la chair de son bras, lui brulant la peau dans une douleur aussi vive que du fer chaufé à blanc.
Pourtant, Bélial ne sentait pratiquement rien. Il s'agissait d'une balle pourvue d'une magie anti vampire, si bien qu'elle empêchait la cicatrisation et lui brulait les chaire. Bélial était suffisamment habitué aux balles anti vampire pour ne plus ressentir qu'une vague douleur dans le bras.
Il avait reçut tant de balles anti vampire dans son existence que son corps devait en être criblé, à tel point que s'il passait sous un détecteur de métaux, il se serait mit à sonner à tue tête.
Bélial baissa les yeux vers sa veste à présent troué, où une large tâche de sang commençait à recouvrir le tissu, laissant s'échapper une légère fumée d'où s'échappait une vague odeur de chaire brulée.
Le sang pur releva la tête vers l'endroit présummé où se trouvait le tireur, un air faussement outré sur le visage.

-Mais aïe!! Ca va pas non? Quoi que, j'commençais à me demander si tu savais tirer! La prochaine fois, vise le coeur si tu veux m'avoir!! Quel nul! Même moi je tire mieux! Aller montre toi, ça m'fait plus rire là! Egnirys, s'il te plais?

Bélial tendit son bres vers Egnirys. Elle savait très bien ce qu'il voulait: qu'elle lui ouvre le bras pour récupérer la balle afin d'empêcher l'hémoragie de s'étendre et de risquer de l'affaiblir.
Habituellement, il ne s'en serait pas occupé, mais il n'avait pas de temps à perdre.
Il alissa Egnirys faire sans broncher ni grimmacer. Il tournait la tête vers la droite, puis vers la gauche pour voir si son agresseur était seul, mais il ne semblait pas accompagné.
La voix de son agresseur retentit de nouveau et Bélial se reconcentra sur l'origine de la voix.

"ET QUELLE JOLIE DEMOISELLE T'ACCOMPAGNES !!! EST-ELLE AUSSI CINGLÉE QUE TOI JE ME LE DEMANDE ?

-Elle est pas cinglée, elle aussi saine d'esprit que moi!! Son nom est Egnirys, pauvre ignorant, et c'ets une jeune fille absolument...délicieuse!

Bélial avait répondu avec un ton et un petit sourire ironique. Sain d'esprit et Bélial étaient deux mots parfaitement antinomique.

"EN TOUT CAS SI TU AVAIS PU VOIR COMMENT TON FRÈRE S'EST DÉBATTU JUSQU'AU BOUT ! IL ME FAISAIT PRESQUE PITIÉ, LE PAUVRE ! AVOIR UN FRÈRE PAREIL CA NA PAS DE PRIX !"

A ces mots, le sourire de Bélial s'effaça d'un coup, et sa rage commença à se faire sentir, toute l'atmosphère commençant à se distordre et s'affaisser sous le poids de la pression qu'émettait le pouvoir de Bélial.
Plutôt que de hurler, sa voix ne fut qu'une murmure à peine audible.

-Qu'as-tu fais de mon frère, sinistre imbécile...?

Il releva la tête, ses yeux furibonds annimés par la rage. Il gardait pourtant son calme, il n'y avait aucune raison de s'énerver...peut-être un peu, mais c'était ce que recherchait son agresseur. Cette fois, sa voix se fit plus forte, mais elle avait perdue tout accent ironique et moqueur, elle était plate et sans ton cette fois ci.

-Que lui as-tu fais, pauvre idiot? Où est-il, t'en as fais quoi? Bordel mais c'est quoi cette manie que vous avez tous de vouloir vous en prendre à Baal? Il vous a rien fait!! Si y a quelqu'un à qui il faut s'en prendre, c'est moi!! Le cinglé qui a tué des milliers de gens ici, c'ets moi, pas Baal! Il a rien fait! Alors laissez le et prenez vous en à moi, bande de lâche! Non seulement tu refuses de te montrer, mais en plus tu t'en prends à mon frère plutôt qu'à moi! Ca m'fait doucement rigoler tiens!! Y a de quoi rire, pauvre crétin! Alors maintenant, déscends de ton perchoir et viens me dire enfin ce que tu me repproches, j'suis curieux de l'entendre!!

Bélial serrait les poings au point que ses jointures blanchissaient à vue d'euil, ses longs ongles s'enfonçant dans sa chair et lui tailladant les paumes.
Il n'attendait plus qu'une chose, que l'intru se montre pour lui faire la peau...

Il y eut un temps de silence, si long qu'on aurait cru que le temps s'était arrêté. Les seuls sons que l'on percevait étaient les clapotis des gouttelettes de pluie qui tombait sur les toits en ardoise de l'Academy et quelques grondements venant du ciel aussi noir que le plus profond océan. Leon avait entendu toutes les paroles de Bélial mais aucune n'avait effleuré son sang froid. Il faisait parti de ces gens que rien ne peut troubler quand ils sont en train de faire quelque chose d'important. De plus, Leon avait été entraîné comme soldat et surtout comme agent américain, il savait ce qu'il fallait faire et ne pas faire en ce genre de situation. Et si il y avait bien une chose qu'il ne fallait pas faire, c'était perdre son sang froid. Mais de toute manière, il se fichait pas mal des dires de Bélial. Il savait qu'il avait touché au but et rien ne lui faisait plus plaisir. Cependant, il restait stoïque et ne bougeait pas d'un pouce. Finalement, après un instant de réflexion, il ouvrit son sac tout en continuant de fixer Bélial derrière son viseur et en sortit une masse de cheveux argentés. Puis, lentement, dans une attitude froide et assuré du professionnel qui sait ce qu'il fait, il se leva, exposant à Bélial son apparence.

"Alors ? Heureux ?"

Leon était un jeune homme d'environ une trentaine d'année, au visage fin mais empli de sagesse. Ses cheveux courts blonds gris formaient des mèches éparses autour de son visage neutre de toute expression et accentuant son regard aussi bleu que le ciel d'été. Pourtant ses yeux exprimaient plutôt un bleu froid comme la glace. Son corps étaient bien fait, ses muscles fermes et saillants. Il portait un t-shirt moulant noir comme celui des agents américains ainsi qu'un pantalon militaire bleu foncé. Son fusil collé contre son bras et tenu d'une seule main, il restait immobile gardant dans son autre main, la tignasse de cheveux. Il eut un sourire et s'adressa à Bélial d'un mouvement de tête.

"Tu me fais peur, Bélial, c'est pas croyable ! Je crois que je vais mourir d'effroi !"

Il se mit à rire, d'un de ces rires étouffés qui irritent plus que tout. Puis, il commença à avancer d'un pas lent vers eux. Un pas lent mais assuré. Sortant des buissons, Bélial put sans doute apercevoir la mèche de cheveux de son frère qui était reconnaissable entre mille.

"J'ai un cadeau pour toi... Dit merci comme un gentil garçon !"

Et alors, il lança la tignasse de fil d'argent dans l'air. Il sembla qu'une éternité se passa avant qu'elle retombent vers le sol, comme une nuée d'étoile filante dans une nuit sans lune. Elle s'écrasa au sol sans un bruit juste devant les pieds du sang pur. Leon porta son fusil sur son épaule et remit Bélial en joue.

"Ce que tu ne comprends pas Bélial, c'est que la seule chance pour un chasseur d'avoir un sang pur, c'est de s'attaquer à son point faible. D'ailleurs, c'est la même chose pour n'importe quel ennemi. Malheureusement, tu n'avais aucun point faible visible au premier abord que l'on te voit. Mais si comme moi on a passé plusieurs jours à t'observer agir sur un chasseur, on comprend bien vite que ton point faible, c'est ce petit frère que tu cherches tant à protéger. Plus il souffrira, plus tu souffriras. Et surtout, quand il sera mort, tu mourras avec lui... ou alors tu seras tellement fou qu'il sera aisé de t'éliminer. Moi, je ne veux pas te tuer tout de suite ! Je préfère te laisser souffrir et mariner dans ta douleur comme toutes ses personnes dont tu as ruiné la vie... y compris moi !"

Leon eut un sourire et repris. Sa voix avait en effet, un léger accent américain mais on sentait qu'il avait vécu de longues années au Japon.

"Je me nomme Leon Scott Kennedy. J'ai été envoyé par le gouvernement américain pour enquêter sur ce village que tu avais dévasté... Cependant, je me suis retrouvé pris en tenaille par des ennemis que je n'avais pas estimer... et tu m'as capturé ! Mais ça ne se produira plus crois moi ! Ou alors ne me crois pas et paies en les conséquences..."

Une balle fusa, à une vitesse telle que personne ne put savoir si elle venait vraiment du fusil à pompe de Leon. Un seul indice, ce fut le filet de fumée qui s'échappait du canon. La balle transperça l'épaule de Bélial.

"La prochaine fois je vise les oreilles... Et n'espère pas pouvoir me tuer... Ton petit frère n'a plus très longtemps à vivre si tu ne vas pas le retrouver... très vite !"

» rp with Egnirys????