[Shiki + qui veut] (je sais pas très original ^^)

... Diane avait suivie Shiki à travers les chemins qui menaient jusqu’à l’académie. Pour dire la vérité, le chemin était simple à trouver car le pavillon de la Lune se trouvait en face des écuries, mais Diane ne l’avait pas vu tout à l’heure. Shiki ne semblait pas si fatigué que ça tout compte fait… Mais ça ne faisait rien. Il la guidât dans le couloir des chambres des filles jusqu’à la dernière porte. Il sortit sa clé (de je ne sais où) et ouvrit la porte. Elle détestait que l’on fouille ses affaires, non pas qu’elle ait des choses à cacher, mais le principe de fouiner dans les affaires des gens sans leur permissions la répugnait, elle fermait donc toujours sa porte à clé quand elle n’était pas dans sa chambre. Elle pénétrât ensuite à l’intérieur de la pièce. Les meubles n’avaient pas bougés, et tout était aussi calme et statique que la dernière fois. Elle ne savait pas vraiment ce qu’ils pourraient faire dans cette grande chambre, mais elle savait qu’il trouverait quelque chose pour se divertir (sans arrière pensées). Elle ouvrit les fenêtres pour faire entrer l’air frais dans la pièce, la lune était vraiment haute dans le ciel et la voute était parsemée de petites étoiles scintillant comme des diamants. Diane ne prit pas la peine de faire faire une visite guidée à Shiki, car on se repérait facilement dans la grande chambre : de part et d’autre du grand lit garnis de coussins il y avait des portes fenêtres donnant sur sa grande terrasse. Une autre porte, plus petite, donnait sur sa salle de bain, mais surtout, celle-ci n’était pas vitrée ^^. Elle n’avait pas encore posée sa touche personnelle dans sa chambre, il n’y avait donc rien de grandiose, à part l’espace de la pièce. Un superbe lustre en cristal pendait au plafond. Kaname avait dût lui réserver la plus belle chambre du couloir, car elle était vraiment d’un grand luxe.

Diane laissa entrer le jeune homme dans son dortoir. Il hésitait un peu, cela lui faisait un peu bizarre… Précédemment il était déjà entré ici, mais bon, ce n’est pas la même chose. Rien n’avait bougé, l’étudiante semblait ne pas avoir encore de camarade de chambre. Enfin, il était normal elle était arrivée ce soir. La chance, qu’est-ce-que ça peut en faire du boucan, un colocataire ! <.< Celui du jeune vampire était une personne de très dynamique, de bavarde et très collante. Presque l’opposé de Shiki en fait. Il l'agaçait plus que tout, toujours là en train de s'agiter dans toute la chambre et à raconter des choses futiles... Bref, passons ==
Pendant que sa camarade était complètement éblouie par la splendeur de sa chambre, probablement réservée par son grand frère, l’adolescent se dirigea vers les valises posées à côté de l’armoire et demanda :

« Tu veux que je t’aide à ranger tes affaires ? Ca ne me dérange absolument pas ! »

Il était vrai que le dortoir de Diane (d’ailleurs peut être réservé uniquement pour elle, chanceuse <.<) était beaucoup plus luxueux que les autres, mais il ne l'enviait pas. Pour lui un endroit avec un bon lit moelleux lui suffisait xD Du moment qu’on peut y dormir hein… Il s’approcha lentement de la grande vitre et y colla ses mains et son front. On voyait absolument tout d’ici, la chambre devait être au plus haut étage possible. La lune était pleine ce soir, seule source de lumière dans toute cette pénombre… Il s'y perdit un instant, puis reporta son attention sur sa camarade.

Alors que Shiki suivit Diane dans sa chambre dont les murs étaient nus, elle commençât par admirer le luxe de la salle que son frère avait choisi pour elle seule. Shiki s’approchât de sa valise, et lui proposât de l’aider à défaire ses valises, mais elle refusât l’offre d’un coup de tête. Elle ne souhaitait pas qu’on voit ses affaires, elle n’avait rien à cacher, mais elle se sentait comme à nue devant les gens quand ils voyaient des affaires, car elles en disaient long sur sa personne : ses gouts… Ca la gênait. Ensuite, Shiki se dirigeât vers la fenêtre et y collât ses mains et son front. Elles seraient sûrement lavées le lendemain (ou plutôt dans quelques heures) pas la femme de ménages. On pouvait donc les salir autant qu’on voulait ! Elle s’approchât doucement, et ouvrit la porte fenêtre à côté de celle où Shiki observait le paysage. Elle possédait une vue superbe, et ne s’en rendait compte que maintenant. Elle sortit sur la grande terrasse, qui contenait des fauteuils et une table basse. Elle ne les avait pas vus, car il était dans un angle mort depuis l’intérieur. Elle regardât derrière pour voir si Shiki l’avait suivie, mais il était toujours à l’intérieur.

« Tu peux venir si tu veux. »

C’était assez comique, car vu de l’extérieur, elle avait l’impression d’être comme une star que Shiki observait de l’intérieur, près à tout pour la voir… C’tait vrai que pour les vampires elle était une sorte de star, son sang pur étant rare… Mais elle n’avait jamais été observée comme son frère, mais d’un autre côté, elle n’avait même pas l’air que les gens la connaisse… Alors qui aurait voulu l’observer ?

Diane refusa l’aide de Shiki, cela semblait la gêner… Mais qu’est-ce-qui pourrait l’embarrasser ? Peut être qu’elle se jugeait « assez grande » pour s’occuper de cela toute seule. Oui, après tout c’était stupide de proposer ça, et puis, elle pourrait peut être croire que le jeune homme pourrait fouiller dans ses affaires. C’était tout de même personnel, et il peut y avoir certains trucs dont on garde seulement pour soi… Comme un… Doudou ? xD
Diane ouvrit la porte fenêtre qui donnait sur une petite terrasse, avec un petit guéridon et des fauteuils. Elle était semblable aux terrasses dans la salle de bal. Mais celle-ci avait vraiment sale, cette chambre devait être inoccupée depuis un bon bout de temps. Des lierres grimpaient autour de la balustrade puis sur les murs de l’Académie.
Quant à la table et aux fauteuils, ils étaient vieux et un peu de mousse s’était formée au niveau des pieds. Un peu de terre, sûrement transportée par le vent, recouvrait le sol.

Shiki était toujours collé sur la vitre, il suivait des yeux sa camarade depuis la chambre.
Lorsque cette dernière lui proposa de rejoindre l’extérieur, il fit un semblant de sourire (c’est français ça ?) et gagna la terrasse en fourrant ses mains dans les poches de son uniforme blanc. D’ailleurs, il était un peu sale avec la chevauchée tout à l’heure. En y pensant, il avait passé un bon moment.
Il s’appuya sur la rambarde et s’exclama d’un « wow » lorsqu’il vit la magnifique vue.

« Tu es fatiguée ? Dis moi sinon, je ne voudrais pas déranger… »

Diane sourit, il est vrai que la terrasse n’était pas très propre, elle demanderait qu’on la fasse nettoyer, maintenant qu’elle vivait ici, il n’y avait pas de raison pour que ça ne soit pas un lieu agréable. Le lierre remontait sur les murs, mais ça donnait tout me même un peu de charme. Il y avait aussi de la mousse sur les pieds de tables, et Diane n’osait pas imaginer l’état dans lequel étaient les fauteuils, car avec l’humidité et le mauvais temps, le tissu devait être abimé. Elle en toucherait deux mots au directeur pour qu’il change tout ça. En attendant, Shiki fit quelques pas sur la terrasse. Un faible sourire, à moins que ce ne soit un sourire qu’il tentait de cacher, étirât ses lèvres. Il allât s’accouder à la rambarde, et quand Diane fit quelques pas dans sa direction elle comprit pourquoi il affichait une mine si éblouit. La vue était superbe, on surplombait une partie de l’académie et de l’autre côté des remparts des bâtiments on pouvait voire la ville toujours illuminé par les réverbères. Un peu comme une mer noire parsemée de petites paillettes. C’était vraiment joli. On distinguait que les villageois commençaient à se réveiller, mais il était 5h du matin malgré tout, car certaines fenêtres s’allumaient, et on pouvait distinguer l’épicerie, toute proche de l’académie, dont l’enseigne et les vitrines étaient allumées, et grâce à ses yeux de vampires, elle distinguait même un vieil homme habile à l’intérieur préparant du pain. C’était assez bizarre que de voire ainsi la vie des humains. On sentait que le soleil ne tarderait pas à pointer le bout de son nez, car quelques rares rayons de lumières surgissaient de derrière les collines faisant face à l’académie. Quand Shiki demandât à Diane si elle était fatiguée, elle tournât la tête, s’arrachant à sa contemplation pour lui répondre.

« C’est gentil de t’inquiéter pour moi, mais il n’y a pas de problème. »

[Désolé d'avoir été long]

Il hocha la tête pour acquiescer la réponse de sa camarade de classe. Elle n'avait pas du tout l'air fatiguée ou épuisée, juste un peu mélancolique et très pensive. Un air triste habitait toujours ses sentiments, il ne l'avait pas encore vue sourire. Cela devait vraiment être difficile, être loin d'un proche qu'on apprécie beaucoup... Shiki aurait souhaité pouvoir y faire quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Il n'était pas assez bien placé pour faire ce genre de choses, il pourrait demander à Ichjo xD Non le pauvre il lui demande déjà bien assez... Surtout que Kaname était injoignable en ce moment même. Il se demandait si ce dernier était vraiment au courant de l'arrivée de soeur, cela faisait un bon bout de temps qu'il était parti pour on ne sait quoi.
Il dirigea son regard bleuté vers la jeune fille, elle contemplait à nouveau la ville, qui avait de légères couleurs chaudes. Le soleil avait déjà commencé à se montrer, on ne le voyait pas encore, mais le ciel noir était à présent devenu gris avec une lueur orangée pâlotte. De nombreux nuages s'étaient formés, il allait sûrement pleuvoir aujourd'hui. Comme toute la semaine quoi << ...

Le jeune homme soupira, que pourraient-ils faire ? Il reste peu de temps avant qu'ils ne crament, à moins qu'il reste dans l'Académie... Sauf que c'est strictement interdit, et puis pas envie de rentrer les groupies de la Day class... Rien que leurs voix stridentes de pigeons provoquait une migraine =_=' Il attendit que Diane réagisse, après tout ils étaient dans son dortoir. Il serait impoli de se promener ou autre dans sa chambre. Shiki se pencha sur la balustrade, jetant son visage dans le vide. Il y voyait à travers la fenêtre en dessous ses camarades qui étaient déjà fourrés dans leur lit. Il attrapa du bout des doigts une rose pourpre qu'il cueilli délicatement. Des gouttelettes de la rosée du matin ruisselaient sur les pétales de velours de la fleur, qui avait déjà perdue quelques pétales. Mais elle restait encore magnifique. L'adolescent se redressa, s'accouda à la rambarde et la tendit à Diane. Un air ennuyé et pensif s'affichait sur le visage du jeune vampire, il aurait aimé que la jeune fille soit un peu plus optimiste.

" Que veux-tu faire ? On peut encore se balader dans l'Académie je pense... Tout me conviendra "

Diane regardait la lueur orangée du soleil qui n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Soudain, un mouvement brusque de Shiki la tirât de sa rêverie, il se penchât par-dessus la balustrade, et se redressât avec quelque chose de pourpre dans les mains. C’était un beau bijou : une rose rouge rubis, parsemée de gouttelettes de rosée scintillante comme des diamants. Il lui tendit la fleur avec la moue d’une personne ennuyée et / ou pensive. Diane prit la délicate rose entre son index et son pouce. La tige assez courte était parsemée d’épines, elle devait faire attention. Le allo lumineux qui se formait derrière les montagnes commençait à piquoter sa peau. Diane se dirigeât donc vers l’intérieur de sa chambre après que Shiki lui ai demandé ce qu’elle voulait faire. Le jour se levait, il valait mieux pour eux de rester à l’intérieur, mais que faire ? Diane ne voulait pas dormir, elle n’avait pas sommeil. Une fois rentrée dans la pièce, elle ouvrit quelques placards vides, et trouvât son bonheur dans le 3eme : elle y trouvât un petit vase en cristal pour être plus précis, car tout le monde savait qu’un vase ne comblait pas son bonheur, seul Kaname le pouvait. Une fois le verre en main, elle mit la rose dedans, et se rendit dans la salle de bain où elle mit un peu d’eau froide dans le vase. Puis, après avoir vérifié que le vase ne fuyait pas, elle se rendit dans la chambre et posât le vase plein sur sa commode. Puis elle s’assit sur le rebord du lit et réfléchit. Que pouvaient-ils faire ? Shiki dans sa gentillesse lui avait encore laissé choisir, mais elle ne savait pas, elle devait pourtant bien trouver quelque chose. Soudain, elle eu un éclair de génie. Elle avait beaucoup regardé son père et ses frères jouer aux échecs, mais ils n’avaient jamais voulu lui apprendre, prétendant que c’était trop dur pour une fille. Peut être que Shiki savait jouer et peut être même qu’il accepterait de lui apprendre !

« Je sais, j’aimerais que tu m’apprennes à jouer aux échecs ! »