Rencontre innatendue en cours de botanique... [Babale^^]

Une fois de plus, un silence pesant reignait dans la salle de classe.
Les élèves guettaient avec inquiétude l'arrivée de leur professeur tant redoutté. Et pourtant, celui-ci prenait à malin plaisir à se faire craindre et haïr de tous les élèves de l'académie.
Ou plutôt de la night class car il avait refusé de faire cours aux day class pour deux raisons. La première était qu'il supportait assez mal la lumière du soleil, étant un vampire très âgé, et la deuxième était qu'il ne supportait absolument pas la présence d'une cinquantaine de repas sur pattes, conscient qu'il aurait du mal à se retenir en présence d'êtres humains à la chiar praiche et uteuse.
C'est pourquoi il se contentait de terroriser les vampires de la night class, et plus particulièrement Emrys et Ayiana, ses deux petits protégés.
la vampire entra dans la classe, d'un pas serein, un sourire hypocrite fiché sur ses lèvres.
Il jetta à peine un coup d'euil aux élèves, n'ayant d'yeux que pour Emrys.
Celui-ci se tenait prostré sur sa chaise, tremblant.
Le dernier cours avait été particulièrement pénible our lui, il avait bien faillit y laisser la peau, Bélial l'ayant pratiquement vidé de son sang.
Le vampire ne put qu'admirer froidement le courage du jeune homme de se pointer à son cours alors qu'il aurait pu sécher.
Bélial posa tranquillement ses affaires, sans un mot, goutant avec plaisir le silence pesant et teinté de peur qui reignait dans la pièce.
Toujours sans un mot, il commença son cours, faisant glisser la craie blanche sur le tableau.
Sa voix glaciale et doucereuse s'éleva et les élèves semblèrent alors subjugué par son cours, comme s'ils avaient peur de fâcher le vampire en ne portant pas intérêt à son cours.
Toujours le dos tourné aux élèves, Bélial sentit quand même un bras se lever dans le fond de la classe.
Il sourit. Qui était donc le sombre fou qui osait poser une question?
Il se retourna et chercha des yeux le bras qui s'était levé.

-Oui? Qu'y a t...

Bélial se tut, les yeux agrandis par la surprise. Sa bouche s'ouvrit démesurémment, il n'en croyait pas ses yeux.
Le surprise laissa place à une joie masquée par la rage et la fureur.
Un bocal de verre remplie d'un liquide rougeâtre dans lequel baignait un anial bien étrange explosa sous la force du pouvoir de Bélial qui transparèçait avec sa rage.
Le liquide se répandit au sol, alors que le mollusque allait s'écraser sur une table, arrachant un petit cri de surprise à son propriétaire.
Bélial brisa la craie qu'il tenait dans sa main.
Là. Jusqu'à côté de Aido, se tenait un vampire qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps, depuis trop longtemps.

-Sortez...sortez tous...

Comme aucun mouvement ne se faisait sentir, Bélial hurla, ses yeux virant au rouge sanglant, aggrandis par la rage.

-SORTEZ TOUS, C'EST UN ORDRE, OU BIEN JE VOUS REDUIT TOUS A L'ETAT DE CHARPIE!!!!

Les élèves se lévèrent d'un même geste, à une vitesse ahurissante, Emrys le premier d'entre eux, courant presque pour atteindre la porte. Il sortir tous précipitamment, d epeur que Bélial ne mette ses menaces à exécution.

-Tous, sauf toi...

les quelques élèves qui n'étaient pas encore sortis se tournèrent vers la personne à qui s'adressait Bélial, le pleignant du regard.
Lorsqu'ils furent tous sortis, Bélial s'approcha du vampire en question.
Il tenta de garder son calme, tant bien que mal.

-On peut savoir ce que tu viens faire ici?...et pourquoi es-tu vêtu de vêtements si ridicule? Baal...

Baal était rentré dans la salle parmi les élèves tout en suivant de très prêt le jeune Aido qui ne semblait pas enchanté par sa présence.
Malgré qu'il ne portait pas d'uniforme, très peu d'élève l'avait remarqué car ses vêtements étaient blanc et donc ne se voyait pas parmi les uniformes blancs de la Night Class.
Baal avait toujours son sourire jovial scotché aux lèvres. Pourtant, il n'était pas si heureux de retrouver son frère.
Il avait la curieuse sensation que leur retrouvailles serait loin d'être touchante.
Il alla s'installer discrètement à côté d'Aido et remarqua tout de suite que celui-ci n'était pas non plus très rassuré.
Mais bon, il le comprenait. Baal posa un instant son regard sur un jeune homme assis un peu plus loin.
Il en était sûr. C'était une victime de Bélial. Mais il n'osa rien dire et reporta son regard vers Aido.
Soudain, le professeur entra et Baal, par réflexe, se pencha un peu pour éviter de se faire remarquer par son frère.
Celui-ci semblait satisfait de l'effet qu'il créait sur ses élèves, ce qui ne rassura guère Baal.
Finalement, un instant après il leva la main discrètement pour que son frère le remarque.
Il ne l'avait pas laissé paraître mais il avait quelque peu tremblé en effectuant ce geste.
Son frère le remarqua et s'immobilisa tandis qu'un bocal s'était brisé par la pression.
Le sourire de Baal s'effaça quand il ordonna à tout le monde de sortir.
Il regarda ses congénères partir et se leva pour les suivre mais Bélial lui ordonna de rester. Alors il se rassit et resta ainsi seul avec son frère.
Il lui sourit, légèrement gêné, tout en faisant un timide signe de main. Il s'arrêta net quand Bélial lui adressa la parole.
Vexé, il se leva en plaquant ses mains sur sa table brusquement.

"Ce ne sont pas des vêtements ridicules et saches que je m'habille comme je veux !"

Puis il ferma les yeux en soupirant et croisa les bras d'un air extrêmement nerveux.
Il n'a jamais supporté qu'on critique sa façon d'être.

"Je suis ici parce que le directeur me l'a demandé. Comme il ne peut pas t'éjecter, il m'a demandé de le faire, c'est tout ! Ne crois pas que je suis revenu pour m'excuser ! Je ne le ferai jamais..."

Il rouvrit les yeux et fixa son regard doré sur son frère dont le regard était aussi vide que le néant.
Ce qui le fit frissonner quelque peu.
Sans qu'il s'en rende compte son regard s'adoucit quelque peu.

"Il faut que tu arrêtes tout ça, Bélial. Ce que tu fais, c'est mal. Je ne supportes plus de te voir comme ça ! Crois moi..."

Bélial ne savait s'il aurait du enlacer son frère tant il était heureux de le savoir vivant, ou s'il aurait mieux fait de le mordre pour le vider de son sang, tant il était en colère après lui.
Il privilégia une attitude stoïque et froide, fixant toujours son frère avec des yeux furibonds et vides.
Son frère, lui, se tortillait nerveusement les doigts, ne sachant pas trop quoi répondre. Une des répliques de Bélial sembla néanmoins le faire réagir.

"Ce ne sont pas des vêtements ridicules et saches que je m'habille comme je veux !"
-Baal...*soupir* Ce sont des vêtements de FEMME!! je sais que aimes être éffeminé, mais il y a tout de même des limites!! J'ai aps envie que l'on traite mon frère de tarlouze moi! Et comment veux-tu te trouer une femme si tu t'habilles avec autant de..débauche!! Tu es ridicule voyons!! Tu vas me faire le plaisir de te changer!!

Sa réplique sembla ne pas plaire à son frère, mais c'était ce que recherchait Bélial. Il n'aimait la façon de se vêtir de son frère. C'était un homme, il se devait d'affirmer sa virilité! (désolé, pas pu m'retenir! XD)

"Je suis ici parce que le directeur me l'a demandé. Comme il ne peut pas t'éjecter, il m'a demandé de le faire, c'est tout ! Ne crois pas que je suis revenu pour m'excuser ! Je ne le ferai jamais..."
-Je ne t'ai jamais demandé de t'excuser, Baal...

Baal sembla très surprit de sa réponse. Il e devait pas s'attendre à ce que son frère lui réponde ça.

-Non. Je ne te demande pas de t'excuser, ni de me pardonner. Tes excuses, je n'en veux pas.

Baal sembla rassuré, mais il ne se doutait pas que Bélial avait une idées machiavélique dans la tête.

"Il faut que tu arrêtes tout ça, Bélial. Ce que tu fais, c'est mal. Je ne supportes plus de te voir comme ça ! Crois moi..."

Les yeux de Bélial s'agrandirent de stupeur, lui donnant un air encore plus fou que d'habitude. Il n'en coryait pas ses oreilles.

-Arrêter? Mais enfin, Baal...c'est pour toi que je fais tout ça!! J'ai tâché mes mains de sang pour toi, pour te permettre de vivre, il te faut beaucoup de sang pour vivre! Je n'ai pas tué tous ses gens pour rien!! Je ne l'ai fais que dans ton intérêt! Tu ne comprends pas? Je n'ai recherché des humaisn possédant un sang d'une extraordinaire qualité pour te sauver!!

Bélial lâcha alors osn pouvoir sur son frère.
Il s'éleva de sa chaise, se tnant la gorge car le pouvoir de son frère ensérrait sa gorge.
Le poid de son corps venait de diminuer fortement, Bélial contrôlant la gravité et la télékinésie.
Il le saisit à la gorge et le balança contre une table.
Il réactiva son pouvoir de façn à se que le poids de Baal se retrouve multiplié par centaine et qu'il soit dans l'incapacité de se relever.
Bélial avait complètement sombré dans la folie.

-Les excuses te ne voulait pas me faire, c'est moi qui vait te les prendre. Je vais te les arracher ces excuses, que tu le veuilles ou non!

Bélial fouilla dans le sac qui lui servait de sac de cours et en ressortit un long objet en cuir, qu'l caressa avec délectation.
Il le déroula, un sourire aux lèvres.

-Tu vas hurler ses excuses que j'attend, Baal...

Bélial fit claquer sur le sol le fouet qu'il tenait dans ses maisn. Un long fouet noir à la lamelle de cuir cinglante, monstrueuse.
Il n'était même pas question de savoir pourquoi Bélial se baladait avec un fouet dans une école!
Il s'approcha de son frère qui ne pouvait toujours pas se relever.
Il lui caressa les cheveux, descendant doucement vers son dos.

-Tu vas ressentir physiquement cette douleur que j'ai ressentit moralement après ton départ...

Le vampire arracha alors violemment le haut de son frère, laissant son dos blanc à nu.
Passant ses ongles dessus, il lui griffa un peu la peau.
Puis, sans plus de gêne, il donna un premier coup de fouet violent sur le dos de Baal, y laissant une profonde estafilade rougeâtre.
Les coups s'enchainèrent alors à une vitesse ahurissante.
Bélial frappait, et frappait encore, il en avait mal au bras tant il répêtait le mouvement inlassablement.
Le dos de Baal commençait à être macculé de marques rouges, et son sang commençait même à suinter hors des plaies immondes qui ornaient à présent le corps de son jeune frère.
Il semblait incapable de s'arrêter et des larmes de rage et de douleur coulaient sur les joues de Bélial.
Il continuait à fouetter violemment son frère, inconscient de la douleur de celui-ci, il expiait la sienne.

Le regard de Baal changea du tout au tout en voyant celui de son frère devenir presque fou.
Baal était passé de la compassion à la crainte.
Ses épaules s'abaissèrent et il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais il sentit soudain comme une intense pression s'abattre sur lui.
Il porta sa main à sa gorge, il avait l'impression qu'une main s'était resserrée autour d'elle.
Baal se mit à gémir faiblement tout en essayant de reprendre sa respiration.
Ses pieds se détachèrent du sol et il se sentit porter en l'air. Il fixa son frère avec un regard empli de terreur espérant qu'il le lâcherait.

"Bé... Bélial... Qu'est-ce que tu..."

Il retomba brutalement sur le côté en plein sur une table dans un hurlement de douleur.
Baal était assommé et il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits mais à ce moment là, quand il voulut se relever, il retomba lourdement comme si il pesait plus d'une tonne.
Il gémit à nouveau, les dents serrés et les yeux fermés fortement. Soudain, il écarquilla les yeux en percevant le claquement du fouet sur le sol.
Baal tourna lentement la tête en arrière et aperçut le regard fou de Bélial avec un hoquet de stupeur.

"Bélial... Ne fais pas ça ! Je t'en prie ! Arrête !"

Il sentit avec un frisson les doigts de son frère parcourir son échine et son dos tout en le griffant de par en par.
Baal sentit alors brusquement la morsure du fouet sur sa peau.
Il poussa un hurlement de douleur et enfouit sa tête dans ses bras comme pour amenuire sa douleur.
Après de longues minutes, il s'évanouit et resta inerte.

Pendant un temps qui parut durer une éternité, on entendit le claquement sinistre d'un fouet mordant la chair.
Lorsque Bélial cessa de torturer son frère, un long silence pesant prit place dans la salle.
Bélial tomba à genoux, essouflé et haletant.
De longues trainées de larmes continuaient à couler le long de ses joues.
Ce qu'il venait de faire était impardonnable. Les coups de fouets qu'il avait porté sur Baal devait l'avoir non seulement affecté physiquement, mais aussi psychologiqueent.
En un millénaire, c'était a première fois que Bélial portait la main sur son frère.
Et il venait d ele faire de la pire des façons qui soit.
Le vampire redressa la tête et contempla son oeuvre.
Un liquide rougeâtre s'écoulait des plaies de Baal et allaient se perdre dans l'étoffe immaculée de sa jupe, la tâchant de rouge.
Les plaies semblaient très profondes, tant Bélial avait frappé fort.
Il ne s'était nullement retenu, mettant toute la force de sa rage et de son châgrin dans chacun des coups qu'il avait porté sur le dos de son frère.
Bélial avait frappé si fot qu'à certains endroits, la peau semblait partir en lambeau, comme si elle avit été brulé.
Prenant conscience de son acte, Bélial se mordit biolemment la lèvre inférieure.

-Padonnemoi, Baal...je sais que ça ne doit pas être facile d'avoir un frère dont l'esprit est torturé et qui est complètement fou, mais c'est dans ma nature...je ne peux lutter contre mes instincts cruels, et s'il le faut, je recommençerais ce qu j'ai fais autant de fois qu'il le faudra...

Bélial baissa à nouveau la tête, refusant de regarder à nouveau le dos meurtri de son frère qui était à présent inconscient.
Le sang pur se releva, les jambes et les bras secoués de tremblements convulsifs.
Il ramassa tranquillement ses affaires, arborant une attitude stoïque et neutre, comme si rien ne s'était passé.
Il ne fallait pas laiosser la moindre trace de l'incident qui venait d'avoir lieu.
Hypocritement, Bélial sourit faiblement. En deux cours, il avait déjà réussi à faire souffrir trois personnes.
Bien que les deux premières l'aient particulièrement amusés, la dernière l'avait profondément attristé.
Bélial se tourna vers son frère et ramassa le bout d'étoffe de son haut qui trainait sur le sol et prit ensuite son frère dans ses bras.
Il quitta la salle, traversa les couloirs désert à cette heure-ci et prit la direction de la chambre qui lui était réservée dans une aile du pavillon de la night class.
Une fois arrivé, il déposa son frère sur le grand lit aux draps noirs et pourpre de la chambre et sortit chercher de quoi nourir son frère.
De toute façon, il ne pouvait pas aller bien loin dans l'état où il était.

Quand Baal reprit quelque peu conscience, ses paupières étaient si lourdes qu'il eut du mal à les ouvrir et du battre des paupières plusieurs fois avant d'apercevoir quelque chose.
Le flou laissa place au plafond d'une chambre aux couleurs sombres et pourpres.
Il entendait son coeur battre à ses oreilles et quand il essaya de se redresser, un mal de tête atroce ainsi que des brûlures sur le dos le frappèrent d'un coup et il retomba sur son oreiller.
Il resta ainsi une éternité étendu, n'osant bouger, et fixant le plafond d'un regard aussi vide que celui de son frère.
Il se doutait que celui-ci avait du quitter la pièce pour une raison inconnue à Baal.
Le jeune vampire tourna lentement la tête sur le côté tout en grimaçant et observa la chambre où il se trouvait.
Et dire qu'il était venu pour aider son frère. Il avait eu aux sur toute la ligne.
Comment avait-il pu être aussi stupide pour croire que son frère aurait pu le laisser revenir à lui sans rien faire ?
Sans qu'il ne puisse se retenir, des larmes de dépits coulèrent le long de ses joues non pas pour lui mais pour son frère.
Et dire que c'était de sa faute tout cela ! Il continuait d'espérer pourtant qu'un jour, son frère redevienne normal.
Non, il ne l'avait jamais été.
Oubliant un peu ses larmes, Baal se rendit alors compte qu'il était à moitié nu dans le lit de son frère.
Il aperçut ses vêtements déchirés posé un peu plus loin.
Le jeune sang pur grogna et gémit car ses blessures lui faisaient souffrir le martyr.

Lorsque Bélial revint, il fut surprit de voir que son frère avait déjà reprit connaissance.
Il déposa un uniforme blanc de la night class sur une chaise et s'assit sur le lit.

-Je t'ai apporté de quoi te vêtir. Il est hors de question que tu restes habillé en femme! Tu vas me faire le pleisir d'enfiler cet uniforme et sans rechigner Baal!

Bien que son ton se veuille strict, Bélial tentait de parler à son frère avec une infinie douceur. La colère qu'il avait ressentie tout à l'heure commençait peu à peu à laisser place à la joie et au soulagement d'avoir enfin retrouvé son petit frère.
Le sang pur se rendit compte que son frère tournait résolument la tête vers l'opposé, comme s'il avait peur de regarder Bélial.
Celui-ci saisit le frêle visage de Baal dans sa main et le tourna vers lui.
Il vit alors les longs sillons de larmes qui baraient les joues blanches de Baal. Sans ce soucier un instant que ces larmes n'étaient pas du à la douleur physique qu'il ressentait mais à l'impuissance face à la folie de son frère, Bélial se mordit la lèvre.
Il sourit à son frère en passant un doigt sur les joues de celui-ci pour essuyer les larmes qui coulaient encore.

-Allons, Baal...ne pleures plus, je ne vais pas recommencer...du moins pas maintenant.

Se rendant compte que ce qu'il disait devait sûrement blesser Baal, Bélial lâcha son visage et se releva.

-Tu ne me changeras pas, Baal...ou du moins tu n'y parviendras pas maintenant...cela fait 1500 ans que mon esprit est corromput et rien n'y changera, je suis cruel, et je ne te le caches pas, j'aime ça.

Bien que Bélial soit fou, il ne pouvait mentir à son frère et lui avouait sans détour qu'il aimait cette nature cruelle. Il n'avait jamais cherché à lutter contre ses instincts sadiques, parce que ça lui plaisait, cette situation lui plaisait.
Il jetta un regard à glacer le sang sur son frère.

-Pourquoi es-tu venu me chercher, Baal? Ou plutôt, pourquoi ne l'as-tu pas fais avant? T'es-tu soucié de savoir ce que j'avais pu endurer?

Bélial serra les poings, en proie à un nouvel accès de colère, ses yeux virant peu à peu au rouge.

-Et pui non. Je préfères que tu te taises plutôt que de me mentir. Tu n'as qu'à te reposer, moi j'ai à voir avec le directeur.

Bélial sortit en claquant la porte.

Baal resta interloqué et troublé par la réaction de son frère. Lui qui avait toujours espéré qu'il redevienne saint d'esprit...
Est-ce qu'il s'était trompé ? Il avait toujours vu Bélial comme un grand frère attentionné. Il n'aurait donc jamais vu qu'il était déjà fou ?
Baal sentit malgré lui les larmes monter à nouveau et ses lèvres trembler. Il s'effondra en pleur pendant de longues minutes.
Il fallait se défouler après tout irait mieux. Quand il sentit qu'il avait vidé son sac, il essuya ses larmes d'un revers de main et essaya de se calmer.
Baal devait établir quelque chose. Il était hors de question que son frère le manipule comme une simple poupée. Il s'habillerai comme bon lui semble.
Il lui montrerai qu'il n'était pas un jouet sur qui il pouvait tout faire.
Baal tourna son regard haineux dans la direction des vêtements de la Night Class et sentit une rage indéfinissable monter en lui.
Oui, la rage devait être son maître mot. Cette rage qui montait en lui enclenchait son pouvoir affaibli et le ranimait. Il était temps de changer de méthode.
Il ne sentait presque plus ses blessures. Son corps peu à peu commença à changer.
Son visage s'allongea, ses cheveux se collèrent sur son dos et des poils immaculés poussèrent sur ses bras.
Ses ongles s'allongèrent et ses dents devinrent des crocs asséré. Quand il sauta du lit, Baal retomba à quatre pattes.
Il était devenu un loup blanc.
Son poil immaculé brillait dans la lumière blafarde de la lune et ses yeux étincelaient dans l'obscurité.
A présent, Baal ressentait encore plus la douleur sur son dos car la cicatrisation était plus efficace dans la forme où la blessure avait été infligé.
Mais il s'en fichait.
Le jeune loup à la taille impressionnante s'élança vers la porte l'ouvrit à l'aide de ses pattes et s'élança dans les couloirs tandis qu'il sentait le sang suinter sur son beau poil lisse.
Il ne restait dans la chambre que les restes de vêtements déchirés de Baal sur le lit et quelques poils blancs qui brillaient dans la nuit comme des cordes d'instrument.

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