Rien ne serre de courir, il faut mourir à point. [PV mes deux sadiques ^^]

La lune était particulièrement grosse au dehors quand Emrys revint à lui. Faiblement, il essaya de bouger et se rendit alors compte qu'il avait récupéré presque toutes ses capacités motrices. Avec un gémissement, il passa ses jambes par dessus son lit et observa l'infirmerie où il se trouvait. Tout avait été remis en place et rien ne semblait montrer le carnage qui s'y était déroulé. Il se leva, titubant faiblement et passa sa main sur son nez. Il sentait comme une large boursouflure qui barrait son visage d'une oreille à l'autre. Fronçant les sourcils, il se saisit vivement d'un miroir. Quand il vit son reflet, il ne put retenir un cri de stupeur. Sur l'arrête de son nez, sa cicatrice épaisse était recouvertes d'une croûte de sang séché et le défigurait réellement. Son visage était d'un blanc pâle et ses yeux étaient soulignés par d'imposantes cernes. Sur son cou, on pouvait discerner de chaque côté une marque de morsure imposante. Titubant, Emrys recula et donna un violent coup dans le miroir qui alla se briser sur le sol. Il se mit à hurler comme un fou tout en maintenant ses mains sur son visage.

"Ghhh... Bélial... En... Enfoiré !!! Jusqu'où iras-tu pour me faire souffrir !!!"

Il renversa violemment toutes les commodes qu'il trouva sur son passage puis épuisé alla se rassoire sur son lit. Il resta un long moment immobile, le souffle haletant, la mine sombre et les yeux larmoyants. Finalement, il tourna son regard vers un rouleau de bandage qui avait chu par terre. Il le ramassa, les mains tremblantes. Puis, il se leva et se dirigea vers un lavabo où il se nettoya le visage. Mais rien n'y fit. Quand Emrys regarda son visage trempé dans le miroir, il serra les dents de dépits en voyant que la cicatrice était resté aussi net. Cependant, elle se mit à saigner un peu et le jeune homme saisit un large pansement qu'il posa dessus. Ensuite, il enroula son cou d'une bandelettes blanches pour cacher ses deux marques qui lui faisait tant honte. Puis, complètement exténué, tremblant encore un peu, il sortit de l'infirmerie sans regarder derrière lui. Emrys sortit au dehors et regarda le ciel étoilé d'un regard vide. Puis, complètement hors du temps, il grimpa lestement le mur de l'établissement et se retrouva debout sur le toit. Il était résolu. Son regard ne quittait pas le ciel. Depuis son réveil, il sentait le besoin de sang se faire violemment sentir. Il ne voulait pas mordre quiconque. Il en était hors de question. Mais il y avait autre chose. Il sentait le désir de vivre s'échapper de son être. Il voulait mourir. Ce serait si facile... Il pointa son regard vers le clocher qui était sans nul doute l'endroit le plus haut de l'académie. Il lui suffirait de le rejoindre en sautant de toit en toit. Et tout serait fini. Il ne souffrirait plus jamais et Bélial disparaîtrait de sa vie...

Ce qu'Emrys ne savait pas en ce moment précis, c'est qu'une ombre l'épiait dans l'obscurité, une ombre à l'aspect effrayant.
Il n'avait cessé de guetter le moment où le jeune homme reprendrait conscience et sortirait de l'infirmerie.
Aussi silencieux que le vent, il l'avait suivis, restant à une distance respectable piour ne pas se faire repérer.
Bélial n'aurait laissé Emrys pour rien au monde. Nul autre que le jeune homme ne lui avait apporté un tel plaisir lors de ses innombrables années de torture. Il avait été le seul à résister si longtemps, à continuer de vivre tout en gémissant de dépit.
C'était la seule victime de Bélial que le sang pur estimait, non pas pour son courage, mais pour l'amusement qu'il lui procurait.
Lorsqu'il se trouvait en sa présence, les instincts sauvages et fous de Bélial se réveillaient, plus puissants que jamais.
Ce sentiment s'extase qu'il ressentait lorsque ses crocs pénétraient lentement la chair, les frissons de bien être qui lui parcouraient l'échine au son des hurlements déchirants d'Emrys...tout celà rendait Bélial on ne peut plus heureux.
Encore une fois ce soir, Bélial voulait entendre ses gémissements, ses plaintes.
Quiconque aurait croisé Bélial en ce moment même, se serait très certainement posé des questions sur son état mental. Car le sang pur paraissait encore plus fou en présence d'Emrys qu'à l'accoutumé. Une véritable bêtre avide de sang dont la cruauté dépassait l'entendement.
Il s'avança à pas lent vers le jeune vampire qui comtemplait l'astre lunaire avec un regard des plus mélancoliques.
Il semblait profondément perdu, comme s'il était prit au piège.
Cette vision fit sourire Bélial, dévoilant ses crocs acérés.
Il s'avançait toujours, d'un pas lent, pour prendre son temps, prenant plaisir à sentir la peur d'Emrys battre au rythme de son coeur.

-Combein de fois faudra-t-il te le dire, Emrys? Tu m'appartiens, tu es à moi...où que tu ailles, je serais comme une ombre, je serais toujours derrière toujours derrière toi...tu ne peux m'échapper, je sais tout de toi...tout est perdu d'avance...tu es voué à ne vivre que pour moi, et tu mourras...lorsque je l'aurais décidé...ne l'as-tu pas encore compris mon pauvre Emrys? Depuis toutes ces années, tu es prisonnier de ma volonté...que tu le veuilles ou non, tu resteras avec moi...

Le sourire de Bélial s'étira encore plus, son regard vide animé d'une unique lueur de cruauté effrayante. Il fixait Emrys, prêt à intervenir si le vampire tentait quoi que ce soit pour s'échapper.
Si tout celà n'était qu'un jeu pour le sang pur, il s'agissait d'une course pour sa survie pour Emrys. Bélial semblait prendre un plaisir sadique à le faire languir jusqu'au moment fatidique où il le mordrait une fois de plus.

Alors qu'il observait avec une mélancolie grandissante l'astre lunaire qui illuminait le ciel, Emrys sentit comme un frisson parcourir son échine.
Songeant que cela était du au froid, il se frotta les épaules vigoureusement.
Soudain, il perçut une voix qu'il aurait pu reconnaître entre mille.
Une voix à la fois sombre et douce comme la lame d'une épée.
Il se mit à trembler fortement et ses doigts se serrèrent encore davantage dans sa chemise noire.
Il se tourna brusquement dans la direction de Bélial.
Celui-ci l'observait avec un amusement certain, ses yeux toujours aussi vides fixés sur lui qui ne reflétait qu'une cruauté affamée.
Emrys sentit ses dents claquer tandis que ses yeux s'écarquillaient encore plus.
Puis il se retourna totalement pour faire face à Bélial, ses jambes flageolant de plus belle.

"Laisse moi ! Va t'en ! Laisse moi mourir !!!"

Emrys s'élança alors vers la tour mais de peur que Bélial ne le rattrape avant qu'il mette un terme à sa vie de souffrance, il finit par sauter à la première hauteur qu'il trouva.
Plus rien ne lui importait à présent.
A part la présence toujours inquiétante et terrifiante de Bélial à ses côtés.

Bien qu'éétant un vampire dont l'endurance était supérieure à celle d'un humain, Emrys était affaiblis par sa précédente rencontre avec Bélial, et celui-ci n'eut aucun mal à le ratrapper.
Emrys se tenait au dessus d'un vide qui donnait non pas sur des buissons, mais sur un grand parterre de bitume. S'il sautait, vampire ou pas, il mourrait sur le coup.
Plutôt que d'être effrayé, Bélial sourit de plus belle. Une course maintenant. Ou plutôt une chasse. Bélial^prenait un plaisir fou à torturer le jeune vampire, et il était hors de question que celui-ci tourne le dos à la vie avant que Bélial n'ai donné son accord.
La vie d'Emrys était entre ses mains, elle lui appartenait. Ce petit sadique auquel s'adonnait Bélial l'amusait tout particulièrement.
Il avait l'impression d'être un gros chat chassant une minuscule souris, la laissant s'échapper pour lui donner un espoir de survie, mais la ratrappant chaque fois qu'elle tentait de fuir un peu plus loin.
Avec une agilité étonnante pour ses 1500 ans, Bélial s'élança sur Emrys au moment où il allait suitter le sol.
Il passa l'un de ses bras autour de son cou, l'autre autour de sa poitrine, l'immobilisant au dessus du vide.
Sa tête au creux de l'paule d'Emrys, il lui susurra d'une voix cruelle et doucereuse, comme faite de velour liquide.

-Que je te laisses mourir? Allons, Emyrs, m'as-tu jamais vu accorder le souhait de quelqu'un? Tu es à moi, Emrys, et tant que tu porteras en toi la marque maudite de ma morsure, jamais tu ne vivras en paix.

Bélial se recula, de façon à ce que les deux vampire se trouvent hors du précipice, et retira l'une de ses main pour la porter au bandage de lin qu'Emrys potait autour du cou.
Il le caressa doucement, un mince sourire aux lèvres, et l'arracha, si violemment que ses ongles arrachèrent au passage la fine croute de sang qui s'était formée sur la plaie. Elle se rouvrit et un mince filet rouge commença à suinter.

-Hum...si tu savais à quel point ton sang...sent bon...ce gout, cette peur que l'on ressent dedans...quelle extase...

Bélial lêcha avidemment la plaie d'Emrys, sans pour autant le mordre une fois de plus.
Il tenait fermement le corps tremblant d'Emrys, si bien que celui-ci se retrouvait incapable de faire le moindre geste alors que Bélial continuait de lêcher la plaie avec envie.

Alors qu'il fermait les yeux et se laissait tomber dans le vide, ses yeux larmoyants faisant perler des larmes au bord de ses cils, il se sentit attrapé brutalement.
Ouvrant soudainement les yeux, il gémit en se rendant compte de la hauteur et s'accrocha au bras de Bélial.
Et oui, c'est dans des instants pareils que notre instinct de survie nous rattrape et nous sommes prisonniers de lui.
Cependant, la voix de Bélial fit revenir Emrys à lui et le jeune homme se mit à se débattre comme un beau diable tandis que le sang pur le ramenait sur le toit.
Il essayait de frapper dans tout ce qu'il pouvait mais la clé de Bélial était puissante et finalement, épuisé et au bord des larmes, il relâcha ses muscles en haletant.
Serrant les dents, il n'osa cependant pas tourner la tête vers son agresseur de peur ne serait-ce que apercevoir ses yeux vides de toute compassion.
Il sentait à nouveau l'angoisse l'envahir quand les doigts de Bélial se mirent à effleurer son bandage autour de son cou.
Il serra les dents mais poussa un gémissement plaintif quand le sang pur le retira violemment, rouvrant ses blessures.
Emrys sentit avec un haut le coeur la langue de Bélial lécher avec une infinie extase son sang qui suintait de sa blessure.
Il se mit à respirer difficilement comme cherchant l'oxygène qui lui faisait défaut.
Le jeune homme se débattit à nouveau mais plus faiblement comme si ses forces l'abandonnait peu à peu.
La peur envahissait son esprit.
Il ne voyait plus que ça.

"Ghhh... Bélial... Pourquoi... Qu'est-ce que je t'ai fait ?..."

Bélial releva un peu la tête, toujours souriant, un peu de sang coulant le long de sa bouche.
Il porta l'une de ses mains au visage d'Emrys et lui tint le menton afin que ceuili-ci soit forcé de tourner la tête.
Bien qu'il ne se fasse pas face, leurs regards se croisaient, celui térorrisé et larmoyant d'Emrys, face à celui vide et amusé de Bélial.
Sa petite proie faible l'amusait au plus haut point. Il resserait peu à peu l'étreinte de son bras autour de la taille d'Emrys, comme pour lui faire comprendre que sa force physique n'était rien comparée à celle d'un sang pur.

-Tu es faible, Emrys...tu le sais aussi bien que moi...et pourtant, tu sembles lutter avec le semblant de courage qu'il te reste...j'adore ça, si tu savais à quel point je m'amuse de te voir agoniser lentement...comme j'aime te voir pleurer et souffrir sous mes coups...tu as peur, n'est-ce-pas?

Bélial lui posait des questions qui n'amenaient aucune réponse, il savait très bien qu'Emrys était appeuré rien qu'à entendre le nom du sang pur. Ses yeux, ses deux perles grises et mornes qui ornaient son regard l'effrayait au plus haut point, il le savait.
Bélial sentait Emrys gesticuler sous lui, il voulait s'enfuir, pour ne plus avoir à supporter l'affreuse vue de ses yeux vides.
Le sang pur ressera encore son étreinte, ses griffes de vampire commençant à pénetrer lentement la chair du jeune homme.

-Pourquoi je te fais tant souffrir? C'est simple...parce que j'aime ça...parce que contrairement à mes précédentes victimes, et malgré ta faiblesse morale face à moi, tu continues à vivre, en luttant contre tes instincts de vampire...après 20 ans, tu es toujours en vie...j'adore te voir tenter de me fuir, pour te faire recapturer ensuite, appelant à l'aide une personne immaginaire qui n'existe pas...tu es si pitoyable que j'en jubile...

Bélial savait pertinemment que ses paroles étaient d'une cruauté immonde et qu'elle devaient profondément blesser Emrys, mais il s'en contre fichait totalement.
Ce qu'il voulait, c'était le voir l'implorer.

-Je sais que tu as peur de moi, Emrys...tu me crains, depuis le jour où j'ai planté mes crocs dans ta chair...tu me hais, n'est ce pas? Je t'ai privé de ta vie...haïs-moi tant que tu peux...ta défaite n'en seras que plus appêtissante.

Si quelqu'un était passé à ce moment précis, il aurait pu croire que les deux hommes s'enlaçaient, mais le regard d'Emrys traduisait clairement sa crainte et son envie de fuir.
Bélial s'était tut, arborant toujours son immonde sourire.

Emrys fixait Bélial avec un regard plus que apeuré.
Les mâchoires serrés, les yeux exorbités, les sourcils courbés vers le haut en une expression de tristesse intense, le jeune vampire écoutait avec une minutie effrayante les paroles du sang pur.
Il essaya de se dégager de son étreinte mais il sentit avec un gémissement les ongles pointues de Bélial entrer dans sa chair.
Emrys était torturé par sa terreur comme si il aurait pu mourir rien qu'en croisant le regard de Bélial.
Ses larmes continuaient de couler abondamment sur ses joues et ses lèvres sans qu'il puisse les arrêter.
Chaque mot que Bélial lui adressait était comme une lame qui lui poignardait le coeur.
Mais une de ses paroles éveilla Emrys qui fronça les sourcils.

"Cette personne... n'est pas imaginaire... Je te jure que tu le paieras cher un jour... Qui ne saurait tarder..."

Il savait que ces paroles étaient futiles face au sang pur mais il usait de ses derniers recours pour se défendre.
Pas question d'abandonner.
La phrase de Bélial lui avait rappelé son grand frère, Ulrich.
Qu'était-il devenu ?
Se souvenait-il encore de lui ?
Est-ce qu'il le cherchait encore ?
Emrys se doutait bien que non mais une lueur d'espoir persistait comme si il s'accrochait à ce dernier espoir.

Bélial commançait à se lasser des lamentations pitoyables d'Emrys. Il soupira d'ennuit, et retourna violemment le jeune homme, pour qu'ils soient face à face.
Le sang pur le fixait à présent dans les yeux, prenant un plaisir malsain à attiser la lueur de crainte qui habitait le regard d'Emrys. Celui-ci semblait térrorisé, d'autant que Bélial était un vampire particulièrement grand et le dominait de toute sa hauteur.

-Tu es ennuyeux, Emrys. Pourquoi ne te débas-tu pas? Je veux t'entendre hurler et pleurer à chaudes larmes...tant que tu restes ainsi, tu ne me donnes même pas envie d'être gentil avec toi!!

Bélial lui fit un sourire qui lui faisait claorement signifier que le mot "gentil" avait une tout autre signification pour le sang pur.
Perdant patience, Bélial jetta brutalement le jeuen vampire à terre. Il s'effondra, sou sla puissance du coup du sang pur.
Celui-ci, avant qu'EMrys n'ai pu se relever, s'assit à califourchon sur lui, l'empêchant pratiquement de respirer.
Il se pencha, un sourire immense qui dévoilait ses crocs saillants.

-Tu as peur, n'est-ce-pas? Tu te demandes certainement ce que je vais te faire...? Qui sait?

Comme s'il s'agissait d'un jeu, Bélial se mit à passer sa main sur le torse du jeune homme, remontant jusqu'à son visage. Le sang pur arracha violemment le pansement qui couvrait l'arrête du nez d'Emrys. Il avait fait avec tant de force, que là aussi la blessure se rouvrit. Bélial passa son doigt sur la plaie sanglante et le lêcha ensuite avec délectation.
La cicatrice qui ornait le nez du jeune homme était profonde et ne s'en irait probablement jamais.

-Tu vas garder ce souvenir de moi, tout au long de ta misérable vie...ce sera comme un souvenir douloureux profondément ancré dans ta chair...tant que je serais en vie, Emrys, tu ne pourras m'échapper...pas tant que tu n'auras pas trouver la force et la volonté de me tuer...je sais que tu n'y parviendras pas...

Bélial lui sourit une fois de plus. Mourir ou vivre, bien peu lui importait en réalité. Il ne voulait qu'une chose, que même après sa mort, son souvenir hante encore les cauchemard d'Emrys.
Il descendit sa main sur le torse du jeune homme, et d'un coup de griffe, fit sauter les boutons de sa chemise. Avec un regard des plus cruels, il planta ses ongles dans la chair d'Emrys, aussi profondément qu'il l'avait fait pour son nez.
Une effusion de sang pourpre jaillit du torse du jeune homme.

-Hum...c'est si beau de voir ton sang couler...sans que tu ne puisses rien faire...

Bélial se mit à ricaner méchamment. Il en voulait plus, plus de souffrance...qu'Emrys le ressente jusqu'au plus profond de son être...
il se releva donc, et profitant du fait que le jeune homme devait être trop faible pour réagir, il sortit son jouet préféré d'une poche de sa veste.
Cet instrument démoniaque à la longue corde de cuir qu'il affectionnait tant, cet objet dont il aimait le son claquant, et particulièrement le contact entre lui et la peau de sa victime, cette vision d'une profonde brûlure qu'il ingligeait sur les corps...Bélial n'effectionnait rien plus qu'un fouet.
Il le fit claquer sur le sol, faisant clairement comprendre à Emrys que ce claquement lui était destiné.
Bélial donna alors un violent coup de fouet sur le torse d'EMrys. Un seul et unique coup de fouet.
Il voulait profiter de chaque coup qu'il lui porterait, entendant déjà les hurlements de douleur d'Emrys.
Une large balafre rougeâtre ornait à présent son torse.

[voilà il est méchant ça te va? XD]

Emrys s'effondra au sol violemment sur le dos en un cri de douleur. Il se redressa lentement sur les coudes quand soudain, Bélial se mit à califourchon au dessus de lui et le plaqua ainsi à nouveau sur le dos, l'empêchant de respirer. Ouvrant la bouche comme cherchant l'air qui lui faisait défaut. Puis, Emrys sentit avec un frisson d'angoisse la main de Bélial se poser sur son torse puis remonter sur son visage... Il poussa un hurlement de douleur quand le sang pur lui arracha son pansement d'un coup sec, la faisant saigner à nouveau. Emrys porta ses mains à son visage en continuant de fixer son "maître" d'un regard apeuré, gémissant faiblement. Mais Bélial écarta ses mains et caressa doucement sa cicatrice sanglante puis lécha avidement le sang qui recouvrait son doigt.

-Tu vas garder ce souvenir de moi, tout au long de ta misérable vie...ce sera comme un souvenir douloureux profondément ancré dans ta chair...tant que je serais en vie, Emrys, tu ne pourras m'échapper...pas tant que tu n'auras pas trouver la force et la volonté de me tuer...je sais que tu n'y parviendras pas...

Emrys reporta sa main à son visage en gémissant. Sa bouche ouverte, respirant difficilement, ses yeux larmoyants, Emrys regardait le sang pur avec une terreur évidente. Non, Bélial avait raison. Il ne pourrait jamais se soustraire à son pouvoir. Mais que pouvait-il faire alors ? Paralysé, Emrys ne fit que fermer fortement les yeux lorsque Bélial passa sa main griffu sur son torse, faisant sauter les boutons de sa chemise. Puis, il sentit avec un hurlement sourd les griffes du sang pur s'enfoncer dans sa chair. Emrys serra avec force ses bras autour de lui comme pour se réchauffer ou peut être pour avoir quelque chose dans les mains pour ne pas céder à la panique. Il entendit alors un claquement sourd. Relevant les yeux, il poussa un nouveau cri en voyant l'instrument de toute sa souffrance pendant vingt ans. Il sentit la morsure du fouet sur son torse déchirant au passage un peu sa chemise noire. Alors, il n'y eut plus de limite pour Emrys. Il se jeta aux pieds de Bélial en sanglotant et hurlant.

"Je vous en supplie !!! Ne faîtes pas ça !!! Pitié !!"

Bélial éclata d'un grand rire cruel. La situation lui plaisait de plus en plus. Tout en riant, il fixait Emrys, prostré à ses pieds, avec un regard inhumain.
Il aimait par dessus tout entendre ses pleurs et ses gémissements de douleur.
Le pauvre Emrys se prosternait à présent à ses pieds, l'implorant, car il ne voulait souffrir une fois de plus.
Bélial s'accroupit, se moquant de la position pitoyable d'Emrys.
Il lui saisit le menton et le prit entre ses doigts fins.
Avant d eparler, il regarda avec un plaisir malsain ses larmes et ses yeux implorant qu'avait le jeune vampire.

-Tu vois quand tu veux? C'est si plaisant de t'entendre me suplier, Emrys...je commence tout juste à m'amuser, vois-tu. Aller, Emrys...supplis-moi encore, implore -moi, j'adore entendre ta voix suppliante et triste...ça ne me rend que plus heureux!!

Le sang pur éclata à nouveau de rire. Cette cruauté et cette haine qu'il vouait aux humains dépassaient l'entendement. Son rire terrifiant retentissait dans la nuit, ponctué par les hoquetements et les pleurs d'Emrys. Ce n'était même plus un rire cruel qu'il avait, c'était un rire fou.
Les yeux agrandits par l'excitation, la simple vue de ce visage déformé par la cruauté et la folie donnait des frissons.
Qui aurait put croire qu'il existait un être aussi mauvais en ce monde?
Comme pour s'amuser, Bélial fit à nouveau claquer son fouet sur le sol, faisant sursauter Emrys qui se recroquevilla à ses pieds.

-Tu es si pitoyable, si...faible que tu en es adorable, Emrys...tu me donnes envie de te prendre dans mes bras...et te serrer jusqu'à t'étouffer...ce serait si amusant! Tu ne crois pas?

Bélial ricanna à nouveau. Relevant encore le visage d'Emrys pour être sûr qu'il le regardait dans les yeux, il parla, d'une voix si faible qu'on eut dit un chuchottement.

-Malheureusement pour toi, les mots clémence et pitié ont été bannis de mon vocabulaire depuis bien longtemps...je ne sais pas ce que c'est...peux-tu...m'expliquer?

Un nouveau rire malsain retentit, et Bélial se releva, laissant Emrys sur le sol.
D'un simple mouvement du poignet, il fit à nouveau claquer son fouet, mais cette fois-ci sur le torse déjà ensanglanté du jeune homme.

[ça va j'suis suffisamment abjecte ou t'en veux encore plus? XD]

Egnirys n'était pas sur le toit mais juste en bas du batiment où se trouvait le jeune homme qui semblait vouloir se tuer, alors elle s'était arretée et avait regarder la scène avec une curiosité plus que modérée, elle n'attendait que la chute du jeune homme cependant, une autre personne se trouvait sur le toit qui vu d'ici semblait faire trembler le premier jeune homme au visage déchiré d'une cicatrice profonde et très récente, elle se mit à rire: Quel jeune homme lache! Elle n'avait pas reconnut la seconde personne, pourtant elle la connaissait bien, très bien même. Il était caché par les feuilles d'un arbre qui était juste au dessus de la petite mais non moins redoutable Egnirys.

Puis le second personnage s'approcha du premier, un large sourire se dessina sur le visage de Egnirys, cela ne pouvait tomber mieux! Elle qui avait peur de s'ennuyer dans cette Académie qui pronait la paix, certes elle avait un plan bien précis, bien sur elle n'était pas venue pour faire le pot de fleur pour sa famille mais son petit plan mettrait du temps et tout le temps qu'il prendrait il faudrait le passé à faire semblant et à s'ennuyer parmis ses fiottes. Elle trouvait son plan passablement raté jusqu'à maintenant. En effet venait d'apparaitre devant elle son maitre qui l'avait laisser quelques années plus tôt. Finalement son plan était bon surtout si pour passer le temps, elle pouvait reprendre ses experiences avec Bélial.

Si j'avais su je serais venue plus tôt.....

Elle dit ces mots dans un sourire froid qui ne semblait pas etre mué par la joie ou le bonheur mais par une béatitude sadique qui semblait en faite faire bouger tout son etre. Elle se demanda comment atteindre l'endroit où était Bélial et la réponse vint d'elle-même quand son regard se posa sur des corbeaux qui se trouvaient juste au dessus de sa tête. Un croassement se fit entendre, si quelqu'un avait été à coté de la jeune fille, il aurait fait un bond de quinze metres, c'était d'elle qui venait se croassement terrible, tout d'un coup un bruissement d'ailes et une multitudes de croassement sinistres se firent entendre puis, tout au tour de Egnirys une nuée constitué d'une centaine de paires d'ailes, de becs et de serres tournoyait en croassant puis la nuée s'applatit et la fillette s'assit dessus puis doucement le nuages de corbeaux s'éleva, puis plus rapidement jusqu'à atteindre les toits et de voir Bélial parler et maltraiter le lache balafrer. Elle fut deposée sur les toits puis la multitude de ses oiseaux de malheurs, elle arborait un sourire niais qui choquerait Bélial car il savait parfaitement que la jeune fille était aussi sadique et barée que lui. Elle dit alors comme une cruche qu'elle detestait tant, elle se rendit aussi cruche que possible et prit même un air choqué face à la scène et dit comme si elle était outrée.

Mais que faites vous? Vous ètes totalement fou! Laissez-le tranquille!

Elle s'approcha et emporta Emrys loin de l'emprise de Bélial, il etait impossile de savoir ce qui se tramait dans la tête de son maitre, elle pensait qu'il avait compris que la jeune fille jouait et qu'elle n'attendait qu'une chose c'est que son maitre soit de la partie. Elle prit le jeune homme par les épaules avec un regard criant de vérité de sincerité qui exprimait de l'inquiètude. Elle se mit dos à Bélial n'en ayant cure des représailles de son maitre s'il y en avait une d'ailleurs. Elle ne l'avait jamais crainds et se fichait bien trop d'elle-même pour ne serait-ce que trembler de peur devant lui. Elle dit alors en plongeant son regard aussi blanc que la neige, on aurait pu croire à s'y méprendre que des larmes d'inquiétudes naissait sur ses joues.

Tu vas bien? Il a pété un casque lui! Mon dieu tu saignes!

Elle posa des yeux inquiets sur la plaie mais interieurement elle riait et ne demandait que d'en gouter un peu cependant, elle ne toucherait pas à la proie de Bélial. Elle dechira un bout de sa manche et la posa sur la plaie qui saignait abondament, doucement le bout de tissu s'imbiba de sang et devint rouge vif. En voyant cela elle avait une furieuse envie de planter ses crocs dans cette gorge deja ensanglanté, le souvenir de soir a torturer des jeunes filles et des jeunes garçon lui revint en mémoire; Elle ne laissa rien paraitre de tout cela et semblait inquiète mais aussi révoltée. lle fit volteface et regarda Bélial avec haine, si cela ne faisait pas rire son maitre.... Pensa-t-elle. Elle dit alors.

Vous n'allez pas bien vous! Cela vous arrive souvant de maltraiter des élèves et des nôtres en plus? Vous ètes complètement explosé de la carafe!

Elle regardait Bélial avec une haine qui semblait réelle, cependant il fallait qu'elle se maitrise pour ne pas exploser de rire, elle s'amusait un peu et ce jeu n'était rien d'autre qu'une lubie d'une petite fille qui s'ennuyait à mourir. Sans lacher du regard Bélial, elle tenait le bras de Emrys comme pour le tenir éloigner de Bélial, Ainsi le jeune balafré se retrouvait-il derrière la jeune fille qui pu laisser apparaitre un sourire des plus sadique transformant cette beauté angélique, une beauté qui n'avait plus rien de pure mais transpirait le demoniaque et la cruauté. Emrys n'en vit rien du tout seul celui qui lui faisait face, son maitre qu'elle était pour le moins contente de revoir et qui allait alléger son ennuis du moins l'esperait-elle.

Doucement et imperceptiblement elle attendait l'autorisation de son maitre pour faire tomber ce masque qu'elle portait avec plaisir mais qui pourtant la répugnait lorsqu'il s'agissait d'autre chose que d'un jeu. Son etreinte semblait s'affermir sur le bras de Emrys, qui mettrait sans doute cela sur le compte de la peur caar depuis dejà plusieurs minutes elle tremblait de tout ses membres de façon qui semblait totalement incontrôlée. Elle pensait que dans la nuit un professeur d'éthique devait patiement l'attendre pour la présenter à sa classe car elle venait juste d'arriver et devait integrer la Night class dans la soirée mais cela attendrait, elle inventerait quelque chose de plausible et de partiellement vrai comme d'habitude. Et comme d'habitude elle s'en sortirait aisément. Pour renforcer cette illusion très réaliste (je ne pense pas que Zola aurait fait mieux qu'elle...), elle se retourna vers le jeune homme et lui sourit d'une manière qui laissait deviner sa soit-disante peur et son soit-disant maletre face à la situation. Elle ferma les yeux en souriant ce qui eut pour effet de faire rouler sur ses joues d'une blancheur extrême deux larmes de "panique".

Egnirys venait de voir le fouet que Bélial avait en main, elle se souvenait que s'était de loin l'instrument préféré de son maître. Cela expliquait aussi les longues estafilades qui couvraient le corps de Emrys, c'était assez drôle mais à la fois très pathétiques. Un nouveaux croassement se fit entendre, une fois de plus c'était la jeune fille, cependant cette fois ce ne fut qu'un seul corbeau qui vint se posé sur l'épaule de la jeune fille. Elle sembla arreter de trembler en la presence de son ami le corbeau mais qui était le renard sur lequel l'oiseau noir allait prendre sa revanche.

[hrp: dsl pour les fautes; corrigerais plus tard.]

Emrys ne comprenait plus rien. Il était complètement hors du monde à cet instant.
Il était assis sur le sol, s'appuyant sur ses mains pour ne pas tomber en arrière, les yeux grands ouverts et des cillons étaient encore visible à cause de ses pleurs.
Il n'osait bouger comme si il se trouvait dans un rêve. A mieux y réfléchir, c'était plutôt un cauchemar.
Alors qu'il était au bord du désespoir, une jeune fille était arrivé pour le sauver de Bélial.
Elle semblait vraiment inquiète pour lui mais semblait aussi assez puérile.
Emrys n'arrivait pas à croire ce qui se passait sous ses yeux. Peut-être était-ce sa forte paranoïa qui agissait ?
Pourtant cette jeune fille semblait vraiment vouloir l'aider... Emrys à présent ce rendit compte qu'il s'en contrefichait.
Peu lui importait la vie d'autrui du moment que lui pouvait fuir cet être immonde qui se tenait devant lui, son sourire toujours là et ses yeux vides le fixant avec cruauté et sadisme.
Pris de tremblement, il se redressa en titubant et observa avec inquiétude la jeune fille qui se tenait devant lui et lui tournait le dos.
Celle ci lui tenait le bras fortement comme pour le rassurer mais il avait plutôt l'impression que c'était pour l'empêcher de fuir.
Emrys n'entendait plus rien de ce qu'il se passait et semblait totalement dans les vapes.
Il essaya de faire comprendre à la jeune vampire qu'il voulait qu'elle le lâche en tirant un peu sur son bras mais elle ne le lâcha pas ce qui éveilla encore un peu ses soupçons.
Il parla alors d'une voix tremblante et frêle comme quelqu'un au bord des larmes.

"Mais... Qui êtes vous ?"

Bélial observa la nouvelle venue tout d'abord avec surprise. Elle venait d'aider Emrys. Mais cette voix qui déblatérait des crucheries à pleurer ne lui était pas étrangère.
Oh non! Cette voix, il l'aurait reconnue parmis des centaines!! Cette voix monocorde et doucereuse appartenait à la seule personne que Bélial ait estimé hormis son frère.
Un gâmine qu'il avait recueilli sans vraiment savoir pourquoi, et qui s'était avéré être comme lui.
Une petit fille qui, au premier coup d'euil paraitrait adorable et très mignonne, mais dont la cruauté dépassait l'entendement.
Elle avait assassiné ses parents de sang froid, pour s'amuser, avait quitté sa famille qui à présent la craignait et était venu à la rencontre de Bélial.
Celui-ci sourit, bien que la présence de la jeune fille ici l'intrigue.
Il lui avait pourtant dit de ne pas la suivre...elle n'avait pas respecté son ordre, ce qu'elle pouvait être têtue lorsqu'elle s'y mettait!!
Mais c'était ce côté révoltant qui amusait tant le sang pur.
Qui aurait pu croire en voyant cette gâmine qu'elle aimait torturer, tuer, et répandre la tristesse partout où elle passait? Qui aurait cru qu'elle était d'une cruauté et d'un sadisme sans nom?
Elle était exactement comme Bélial. Aussi cruelle et sans pitié.
Il lui avait apprit maintes choses pendant les années où elle avait vécue avec lui. Il avait été son maître, en quelque sorte.
Il lui avait apprit..."l'art" de la dissection humaine, les sciences, la médecine et...maintes fois il l'avait surprise torturant l'un de ses prisonniers.
Elle s'était révellée très doué, et avait progressé rapidement, devant la fierté de Bélial.
Il repensait avec nostalgie à toutes ses journées et soirées passées en sa compagnie à tenter maintes expériences immondes et contre nature sur des innocents...ça lui manquait...la présence de la gâmine s'avérait finalement intéressante. Ils allaient pouvoir recommencer, et l'occupation ne viendrait pas à manquer, c'était certain.
Bien qu'étant dans une académie où reignait la paix entre humains et vampires, ils allaient semer la zizanie à eux deux.
Il décida finalement de s'adresser à elle, prenant nonchalemment son fouet dans ses mains en l'enroulant.

-Oh...en effet, il saigne, quel dommage me direz-vous!! Moi qui croyais que la vue du sang te ravissais, Egnirys, aurais-tu subitement changé? Si j'en juge par ton incroyable talent de comédienne, je dirais que non!!

Bélial lui sourit avec sadisme, content de voir que son apprentit n'avait nullement changée.

-Tu sais que t'entendre parler ainsi me fait crisser les dents? Ca me parait si...pitoyable, que je te demanderais de bien vouloir parler normalement, c'en est bien plus plaisant!!

Bélial venait de voir les deux larmes factices de la jeune fille qui coulaient sur ses joues. Ca le fit rire intérieurement. Elle jouait parfaitement bien son rôle. Emrys n'avait du y voir que du feu.
Mais dans ce regard plein de haine qu'elle lui lençait, elle y décelait la demande de son maitre pour pouvoir agir normalement, ce qu'il venait de lui donner.

-Mais je t'en pris, ne me regarde pas ainsi!! je ne me sens nullement coupable de l'état de ce jeune homme...ou plutôt devrais-je dire que j'en suis entièrement responsable, mais que j'en suis fier!!

Il lui sourit à nouveau, et croisa son regard qui déscendait vers le fouet qu'il tenait toujours à la main. Il ricanna.

-Oh! Je vois que...tu portes intérêt à mon fouet...et oui que veux-tu!! Le sjours passent mais les gens restent les mêmes!! Ce fouet reste mon jouet préféré, et je ne compte pas m'en séparer!! Regarde à quel point il est amusant de le voir s'écraser sur la peau d'une misérable victime avant de l'entendre hurler de douleur...j'adore ça!!

Bélial s'approcha tranquillement des deux jeunes, portant peu d'attention à Emrys.

-Toujours est-il que tu m'as coupé en plein jeu, Egnirys!! Je suis frustré!! Je m'amusais bien!! Il commançait tout juste à m'implorer, c'était si bon à voir...et que fais-tu ici? Ne t'avais-je pas dis de rester en dehors de tout ça?

Bélial la fixa avec un regard sévère, mais reprit rapidement son sourire. Il était incapable d'en vouloir à la jeune fille, tant il aimait son caractère vicieux et cruel. Il était incapable de lui repprocher quoi que ce soit, étant donné qu'elle agissait tout comme lui.

-Mais tu as du t'ennuyer, dis-moi!! Ne voudrais-tu pas te divertir avec moi?

Se disant, il porta son regard sur Emrys, un regard cruel et sauvage.
Oh oui!! Ils allaient bien s'amuser tous les deux, mais pour le pauvre vampire, ça ne serait qu'n cauchemard sans fin...
Il lui saisit à son tour le bras, pour le rapprocher de lui, ils se faisaient à présent face.

-Et toi, Emrys? Que dirais-tu de jouer avec nous?

Un immense sourire plein de cruauté s'étira sur les lèvres du sang pur.

Elle fut assez contente qu'il la reconnaisse cependant ce n'était pas très compliqué, elle n'avait pas beaucoup changé, elle avait toujours la même taille, pas très grande. Elle n'avait pas lâché Emrys au contraire. Lorsque Bélial lui demanda de ne plus parler comme une cruche, elle sourit se redressa, ses yeux devinrent froids et inexpressif et semblaient ne reflété qu'une absence profonde de sentiment. Plus de larmes, plus de tremblements, plus de sourire de façade, plus rien ne s'assimilant à de la peur, juste une coquille vide de tout sentiment, qui semblait n'être là que par la simple volonté du vent qui l'aurait portait là. Elle regarda Emrys sans un sourire, ni même une once de sentiment, un regard froid et vide se posa sur le jeune homme. Elle se retourna vers Bélial et finit par dire d'une voix qui n'avait plus rien a voir avec celle qu'elle utilisait il y avait quelques minutes, maintenant elle était froide, calme et monocorde.

Je te prie de m'excuser, mais j'ai toujours aimé jouer avec les faibles... De la où j'étais il semblait un peu effrayé. Aussi me suis-je dis, peut-être à tort, qu'un peu d'espoir lui ferait du bien et bien sur la descente qui s'en suit après qu'il ai compris que je ne suis pas mieux que toi au niveau de la morale.

Une fois la permission de Bélial accordée, elle serra le bras d'Emrys de plus en plus fort, un craquement se fit entendre, un bruit des plus sinistre qui fit sourire le jeune fille, Emrys tomba à genou en gémissant. Toujours sans le regarder, elle passa derrière lui, tout en passant le bras d'Emrys et en le faisant donc pivoter puis elle posa son genou sur le dos du jeune vampire et tira d'un coup sec-crack-, elle lui déboîta purement et simplement l'épaule. elle relâcha sa main qui retomba lamentablement comme une poupée de chiffon. Puis Bélial parla encore. Oui le fouet, était une façon assez marrante de striée la peau de traces et de sang, un hurlement de douleur, c'était un peu comme une mélodie, douce. Cependant la jeune fille ne la supportait pas tout les jours, dans ses cas-là, elle leur cousait les lèvres, ainsi ils ne se risquaient plus à hurler au risque d'avoir les lèvres arrachées. Cependant, elle se souvenait clairement du rire cristallin de Bélial lorsqu'il entendait hurler ses victimes sous le coup de son fouet. Il s'approcha d'elle en s'énervant. Ah oui c'est vrai, elle ne devait pas le suivre.... Mais elle ne savait pas où il était partit et puis elle avait un but bien précis en venant ici et elle n'avait en aucun cas rencontrer son maître dans un tel endroit alors elle s'expliqua toujours froidement, cependant un petit sourire amusé s'était dessiné car Bélial s'était remis à sourire.

Officiellement je suis ici pour faire des études de "sociabilisation avec les humains", comme ça ma famille va moins me craindre et je pourrais plus facilement les approcher.... Officieusement.... C'est une autre histoire... que je raconterais pas devant ça.... De plus je te signale que je ne savais pas où tu te trouvais étant donné que tu ne me l'avais pas dit. Je ne suis pas devin. C'est bien le dernier endroit où je pensais te voir.....

Ça désignait Emrys toujours au sol. Soudain elle se rendit compte que le jeune vampire lui avait demander son nom. Bah qu'est-ce que cela pouvait lui faire? Elle se fichait pas mal de ce vampire qui n'avait pas résister longtemps. Elle s'ennuyait un peu et s'était ennuyer longtemps après le départ de son maître, en plus après son départ sa famille était revenue à l'assaut, bien qu'elle avait toujours été craints par sa famille, elle s'était acharné à faire revenir la chef de famille au sein de celle-ci, il ne fallait pas oublier qu'elle était jeune aussi avant qu'elle ne rencontre Bélial, sa famille envoyait des mercenaires pour la récupérer ou même des membres de sa famille qui étaient des plus éminents, elle les avait tous fuis car elle n'était pas folle ceux qu'on avaient lancé n'étaient pas des enfants de coeur et à 8 ans même en ayant tuer ses parents ce n'est pas aisé de se défendre contre de pareil brigands, quand elle avait rencontré Bélial, il les avaient... Dissuadés très efficacement et les membres de sa famille ne l'avait plus ennuyé. Depuis elle avait appris à se battre et était très très douée. Bref tout cela pour dire qu'elle s'ennuyer, elle répondit à Bélial tout en relevant Emrys et le tenant par le bras qu'elle venait de briser et le serrant en le tordant bien évidemment.

Je me suis ennuyée sans toi, en plus certaine personnes sont revenues... Bref amusons-nous avec ta chose car c'est ce qu'il est. n'est-ce pas?

Elle laissa Bélial faire et parler à Emrys, elle le laisserais continuer juste pour revoir son maitre à l'oeuvre.

Emrys avait recommencé à trembler à partir du moment où Bélial avait prononcé ces mots si horrible pour le jeune homme : "Et toi, Emrys? Que dirais-tu de jouer avec nous?".
Il se mit à respirer difficilement essayant de faire lâcher prise à cette fille qui se trouvait être du côté de cet être cruel qu'était le sang pur.
Le sourire qu'arborait celui-ci ne faisait qu'augmenter son angoisse et sa terreur déjà bien présente.
Soudain, la jeune fille tourna à nouveau son regard vers lui mais ce n'était plus le même regard : un regard vide dépourvu de tout sentiment.
Ses yeux blanc comme si rien ne pouvait s'y refléter. Emrys poussa un faible cri en serrant les dents.
Elle se tourna à nouveau vers Bélial mais Emrys n'y porta pas beaucoup d'attention. Il avait le regard perdu, les yeux exorbités et songeant à toute vitesse.
Comment se sortir de cette situation qui le dépassait ? Sans oublier les morsures du fouet sur sa poitrine qui ne cessait de brûler sa peau pâle.
Emrys poussa un hurlement sourd en sentant la pression de la main dee Egnirys se faire de plus en plus importante sur son bras.
Respirant difficilement il essaya de se dégager de l'étreinte de la jeune fille avec l'énergie du désespoir. Mais la pression ne changeait pas... Au contraire.
Emrys perçut un craquement puis une vive douleur dans son bras et il s'effondra au sol en gémissant, de longues larmes coulant à nouveau sur ses joues creusées par l'angoisse.
Alors qu'il essayait de faire diminuer la douleur de son bras, la jeune fille passa derrière lui, tout en passant le bras d'Emrys et en le faisant donc pivoter puis elle posa son genou sur le dos du jeune vampire et tira d'un coup sec, elle lui déboîta l'épaule.
Emrys poussa un hurlement déchirant qui retentit dans la nuit noir avant de s'effondrer sur le flanc, recroquevillé sur lui même, le corps secoué de spasmes de souffrance.
Il y eut une longue discussion entre les deux vampires que Emrys ne suivit guère; il avait trop mal pour cela, sa souffrance obnibulait son esprit.
Cependant, au bout d'un moment, la jeune fille le releva tout en le tenant par le bras qu'elle venait de briser et le serrant en le tordant bien évidemment.
Emrys, le visage rivé sur le sol, laissa un gémissement sortir de ses dents crispées par la douleur.
Mais il n'osait plus bouger, trop épuisé par sa souffrance.

Bélial éclata de rire en voyant le pauvre corps tremblant d'Emrys pendre comme une misérable loque au bout du bras d'Egnirys.
La souffrance et la douleur que devait endurer le jeune homme faisait jubiler Bélial au plus au point, à telle point qu'il ne voulait plus le laisser en paix, et préférait continuer à jouer avec lui, aux risques de le tuer. Après tout, il n'en avait que faire, qu'Emrys vive ou meurt, Bélial saurait se trouver une nouvelle victime, ce n'étaitpas ça qui manquait.
Son manque d'humanité avait du en choquer plus d'un, mais ce n'était certes pas la fillette qui se trouvait à ses côtés que ça allait déranger.

-Oh! Je t'ai manqué? Tu m'en vois ravi! Je dois avouer que moi aussi, je me sui sennuyé sans toi! Tu as le don de faire hurler les humains et de les torturer avec un tel sang froid que j'ai des frissons qui me parcourent l'échine!! Mais je me permet de te préciser une chose...Emrys n'est pas ma chose...c'est mon pantin, mon petit jouet, je m'amuse tellement avec lui...oui, il a tout de même un titre plus honnorifique que celui de chose! Si tenter que jouet et pantin soit plus reluisant que chose!!

Bélial éclata de rire à nouveau. Ses yeux prenaient peut à peu une teinte rouge sang, à mesure que la folie gagnait à nouveau son esprit et qu'il perdait tout contrôle de lui-même. Il redevenait alors la bête assoiffée de sang et de cruauté qu'Emrys avait cotoyé pendant 20 ans.
Le sang pur prit le bras d'Emrys des mains d'Egnirys et le tint du bout des doigts.

-C'est si répugnant...tu bouges comme un ver de terre...tu n'as même pas la force de me résister...Ce que tu peux être ennuyeux parfois, Emrys...

Bélial lâcha brutalement le jeune homme qui retomba au sol en gémissant. Il n'avait même plus la force de se tenir debout ou assit.
Bélial lui décocha un violent coup de pied dans l'estomac qui lui coupa le souffle.
En soupirant, le sang pur se mit à regarder Emrys avec désintérêt.

-Décidémment, tu as décidé de me contrarier ce soir, Emrys! Tu ne hurles plus! Qu'attend-tu? Je crois que j'ai ce qu'il faut pour te faire à nouveau pleurer, mon petit jouet...

Bélial sortit à nouveau son fouet et le fit claquer au sol pour faire clairement comprendre à Emrys ce qui l'attendait.

-Tu dois trouver cela alssant et répétitif, Egnirys...mais je crois que jamais je ne me lasserai de cet objet, du son qu'il produit lorsqu'il frappe la peau, et surtout du plaisir que l'on ressent lorsque celui que l'on frappe hurle sa douleur...

Bélial sourit à la fillette qui semblait s'enuyer, et qui pourtant s'amusait beaucoup à voir son maitre martyriser la pauvre petite chose.
Le sang pur donna un grand coup de foiet sur le torse d'Emrys. Une gerbe de sang gicla, ce qui fit ricanner Bélial.
Il donna un second coup de fouet, toujours sur le torse déjà profondémment entaillé du jeune homme.

-Tiens, je te le confie...si tu veux t'amuser...

Il donna donc son fouet à Egnirys et se pencha sur Emrys.
Son petit corps était secoué de spasmes.

-Oh...tu souffres? Mon pauvre petit être! C'est si triste de voir ça...

Bélial lui saisit les cheveux et tira sa tête en arrière. De son autre main, il prit le bras démit d'Emrys et commança à tordre son poignet encore plus qu'il ne l'était déjà, faisant craquer chaque os sous la pression qu'il exerçait sur le membre du jeune homme.

-Dis-toi que dans ta vie, tu m'auras servi à passer le temps...aller Emrys! Hurles ta douleur, je sais que tu as mal, supplie-moi, je veux t'entendre m'implorer en pleurant, comme tu le faisais jadis...si tu me supplie, je te lâcherais...peut-être...

Comme pour convaincre Emrys, Bélial tourna son poignet d'un coup sec, et celui-ci émit un craquement inquiétant et sinistre.
Le sang pur ricanna à nouveau, ses yeux rouge agrandis par la folie qui s'était emparée de son esprit..

Emrys ne pensait plus à rien. Son esprit était empli par sa douleur et il était comme absent de ce monde.
Les yeux grands ouverts fixant un horizon que lui seul pouvait voir, la bouche ouverte et tremblante, les joues creuses inondées de larmes.
Sa peau était devenu aussi pâle que celle d'un mort et ses yeux semblaient sortir de leurs orbites.
C'était comme si son coeur s'était arrêté de battre, que son sang ne bougeait plus.
On aurait pu le croire mort si il n'y avait pas eu sa respiration saccadée ponctuée de haut le coeur.
Il ne sentit même pas que Bélial prenait son bras des mains de Egnirys et le tenait du bout des doigts comme d'une chose répugnante.
Par contre, quand celui-ci le lâcha brutalement, il sentit bien la douleur quand son corps s'effondra sur le sol et il se remit à gémir faiblement.
Bélial lui donna un violent coup de pied dans le ventre ce qui lui coupa le souffle et le fit un peu revenir à lui.
Il se recroquevilla sur lui même en gémissant et haletant avec force, essayant de reprendre son souffle. Il avait mal partout.
C'était comme si des milliers de petites aiguilles le transperçait de part en part.
Emrys perçu le claquement sec, caractèristique du fouet de Bélial et ferma par réflexe la bouche comme si il se retenait de hurler de peur.
Ses doigts cherchèrent à s'accrocher à quelque chose mais ils ne trouvèrent rien.
La morsure du fouet se fit ressentir vivement, brûlante, cinglante et douloureuse à en mourir. Son corps ravagé tremblait à présent comme jamais auparavant.
Bélial lui saisit les cheveux et tira sa tête en arrière.
De son autre main, il prit le bras démit d'Emrys et commança à tordre son poignet encore plus qu'il ne l'était déjà, faisant craquer chaque os sous la pression qu'il exerçait sur le membre du jeune homme.
Emrys ne put se retenir davantage et poussa un faible cri de douleur, se mordant les lèvres pour ne pas donner de la satisfaction à Bélial en hurlant.

-Dis-toi que dans ta vie, tu m'auras servi à passer le temps...aller Emrys! Hurles ta douleur, je sais que tu as mal, supplie-moi, je veux t'entendre m'implorer en pleurant, comme tu le faisais jadis...si tu me supplie, je te lâcherais...peut-être...

Cette fois, Emrys en avait vraiment assez. Assez de faire plaisir à Bélial, assez de souffrir pour son bon plaisir. Il n'était pas une marionnette.
Cette fois, sa peur et sa souffrance commencèrent à changer en quelque chose d'autre. Les sourcils d'Emrys se froncèrent et ses yeux devinrent d'un rouge de braise.
La douleur qui emplissait son être devenait une rage immense, tellement qu'il ne pouvait la contrôler. Il poussa un hurlement de folie et de rage mélée.
La main brisée de Emrys s'aggripa à celle de Bélial et la tordit avec force tandis que le regard du jeune vampire fixait Bélial avec une fureur incroyable venant d'Emrys, de cet être si faible auparavant.
Il parla alors d'une voix grave et dure qui ne lui ressemblait assurément pas.

"Lâche... moi..."

[Et oui ! Emrys dégénère au level E ! Mwahaha ! XD]

Egnirys était restée à l'écart jusqu'à maintenant et surtout elle regardait avec plaisir son maitre torturer ce pitoyable vampire. Cependant son sang ne fit qu'un tour lorsque Emrys tordit le poignet de Bélial, la réaction de la jeune vampire ne se fit pas attendre, un violent hurlement échappa à la jeune fille et une nuée de chauve-souris arrivèrent et restaient derrière elle, elle s'approcha rapidement de Emrys et lui décocha un violent coup dans le bras qui tenait le poignet de son maitre, cela eut pour résultat de faire lâcher le jeune vampire qui n'eut pas le loisir de riposter quoique ce soit, car Egnirys lui décocha un autre coup de pied beaucoup plus violent que le premier qui cueilli le jeune vampire dans les cotes, craquement sinistre, puis le jeune Emrys décolla pour aller gentiment s'écraser contre une des cheminées qui se fissura légèrement laissant Emrys retomber comme un vulgaire tas de chiffons au sol. Egnirys était à présent recouverte de chauve-souris qui volaient à une vitesse incroyable autour de la jeune fille. De l'extérieur le spectacle devait être assez étrange. Elle était énervée même si sur son visage on ne lisait qu'un ennuis profond, elle n'appréciait guère qu'on traite ainsi Bélial, ses chauve-souris ainsi que ses corbeaux ressentaient cet énervement comme si c'était le leur aussi étaient ils tous très excité et virevoltaient d'un peu partout, des croassement sinistres se faisaient entendre parmi la multitude de cris suraigüe que les vampires percevaient généralement très bien. Elle se retourna vers son maitre et dit d'une voix qui ne trahissait en aucun cas son énervement.

Tu n'as rien? Je croyais que tu le contrôlais ton "jouet", tu ne lui a pas fait boire ton sang, n'est-ce pas? Il dégénère au level E ce garçon....

Elle regarda Bélial avec un sourire amusé car cela lui ressemblait bien de mettre ses victimes dans des situations qui dépassaient tout le monde. Elle reporta son attention sur Emrys, prête à sortir les griffes si jamais le jeune vampire se montrait encore violent, la jeune fille avait plus d'un tour dans son sac et n'hésiterait pas à s'en servir dans une certaine mesure bien entendu. Un sourire s'étendit pour la seconde fois sur le visage d'Egnirys on pouvait dire que la jeune fille n'attendait qu'une seule et unique chose que Emrys attaque pour pouvoir vraiment se déchainer. Elle pourrait avoir cette monté d'adrénaline qu'elle affectionnait tant. La main d'Egnirys se tendit et toutes les chauve-souris s'en allèrent, un corbeau d'une taille plus que respectable se posa sur l'épaule de la jeune fille. Bélial le connaissait ce corbeau, c'était le protecteur d'Egnirys, un de ses corbeaux qui ont une intelligence qui leur permettaient de communiquer avec les vampires, cependant celui-ci n'obéissait qu'à la jeune vampire.

Hugin... Je te prie de combattre avec moi, cela fait bien longtemps que nous n'avons pas combattu ensemble.

Elle restait polie avec le corbeau car elle savait d'où venait cet oiseau. Elle attendait patiement un signe de Bélial ou d'Emrys.

[c'est du caca en broche mon truc....XD. désolée.]

Bélial, qui s'attendait à ce qu'Emrys se jette à ses pieds en l'implorant, avait été quelque peu surprit lorsque celui-ci s'était brutalement rebellé contre son maître. Il lui avait violemment tordu le bras, mais au lieu de grimmacer de douleur, Bélial lui avait sourit. Enfin. Ce moment qu'il attendait depuis si longtemps était enfin arrivé. Emrys était en train de dégénérer au level E. Ce n'était qu'une début, mais maintenant que sa transformation avait commencée, tout allait s'accélerer et Emrys ne tarderait plus à se transformer en une bête assoiffée de sang.
Bientôt, il se jetterait sur des innocents dans le but de boire leur sang, sa soif serait intarrissable. Bélial savait pertinemment bien que même si Emrys ne pouvait résister à ses instincts, ça lui ferait horriblement mal. C'était ce qu'il cherchait après tout: la souffrance d'Emrys. La souffrance du jeune homme permettait au sang pur d'oublier la sienne.
Alors qu'Emrys tenait le bras de Bélial qu'il tordait à lui en faire craquer les os, Egnirys se jetta sur lui et lui décocha un violent coup de pied qui lui fit lâcher prise.
Bélial resta prostré sur le sol, son visage caché par sa longue chevelure cendrée.
Du coin de l'euil, il suivait la scène qui se déroulait avec un sourire au coin des lèvres. Bien qu'il sache parfaitement qu'Egnirys n'éprouvait pas le moindre sentiment à son égard, elle ne pouvait tolérer que quiconque fasse du mal à son maitre. Elle semblait ne pas pouvoir tolérer qu'un être aussi inférieur qu'Emrys se permette de se rebeller ainsi contre Bélial. La relation que les deux vampires entretenaient était très étrange. Bélial semblait la protéger comme s'il s'était agit de sa fille, alros qu'il n'éprouvait pas le moindre sentiment pour elle. Elle était comme lui, aussi cruelle et aussi dérangée que lui, c'était leur plus grand point commun. Egnirys était parfaitement consciente que même si Bélial était prêt à tout pour lui venir en aide, si elle venait à le gêner, il n'hésiterait pas à la tuer de sang froid. C'était le type même du vampire insensible.
Cela ne semblait pas gêner la jeune fille, au contraire, elle s'en amusait.
Lorsqu'Egnirys décocha un violent coup de pied dans les côtes d'Emrys, le craquement sourd que l'on entendit fit jubiler Bélial. La jeune fille venait de briser plusieurs côtes au jeune homme. Il ne lui restait plus beaucoup d'os entier, à vrai dire. La veille, il avait subit l'une des crises de folie de Bélial et s'en était retrouvé annémié, et aujourd'hui, il venait de voir ses côtes et son poignet brisé. Le sourire du sang pur s'élargit encore plus. Il ressortirait d'ici en petits morceaux, si toutefois survivait, ce qui n'était pas garantit, vu l'état d'esprit dans lequel se trouvait Bélial. Cette scène rappelait au vampire les nombreuses fois où il avait torturé Emrys, ces moments où il l'avait réduit à un vulgaire tas de chair informe et tremblant. Un sourire nostalgiue vint s'étirer sur ses lèvres, un sourire à glacer le sang.
Il releva quelque peu la tête lorsqu'Egnirys envoya Emrys s'écraser sur l'une des hautes cheminée qui formait une masse sombre dans le noir.
Le jeune vampire alla s'y écraser avec force, faisant se fissurer la pierre de la cheminée. Le corps du jeune homme retomba lourdement à terre, ainsi que quelques éclats de pierre, entraina dans sa chutte des volutes de poussière.
Bélial observa avec fascination le flot de sang qui s'écoulait de la multitude de plaie qui ornaient le corps d'Emrys. Il était blessé de part en part, et le sang ne cessait d'écouler en abondance. Bélial ricanna méchamment. Il aimait voir Emrys se vider totalement de son sang, ça le rendait heureux, chose étrange. Le petit corps du vampire était recroquevillé on loins des deux monstres et tremblait faiblement, comme agité par une brise faible. Il ne formait plus qu'une masse informe et rouge, dont on ne reconnaissait plus rien d'humain ou du moins, d'humanoïde.
Avec le même désintérêt pour sa souffrance, Bélial se contentait de fixer ses blessures avec extase et fascination.
Egnirys avait réussit à rendre cet insecte magnifique en l'enduisant de sang, elle l'avait rendut beau aux yeux du sang pur.

-C'est...c'est magnifique, Egnirys...tout simplement parfait, il est...horriblement beau lorsqu'il se vide de son sang...
Tu n'as rien? Je croyais que tu le contrôlais ton "jouet", tu ne lui a pas fait boire ton sang, n'est-ce pas? Il dégénère au level E ce garçon....

Un nouveau ricannement nerveux secoua le corps de Bélial. Il se recroquevilla un peu plus sur le sol, il était véritablement pitoyable ainsi, mais n'en était pas moins effrayant. Son corps était secoué de tremblements incontrôlés, on aurait pu croire qu'il était profondément nervé, ou bien qu'il tremblait de froid, mais lorsuqu'il releva la tête, ses yeux fous injectés de sang démentir les deux solutions.
Il éclata d'un grand rire fou et cruel. Un rire qui retentit dans tout le jardin, son écho se répercuttant sur les arbres dont les feuilles semblèrent frémir sous l'aspect glacial qu'il dégageait.
Les cheveux éparses du sang pur et ses yeux exorbités par la folie lui donnait un aspect si effrayant qu'il en était repoussant. Il riait à n'en plus pouvoir s'arrêter, tant il était...heureux? Non. Fou, oui.
Il se releva, le corps toujours secoué de tremblements tant ses ricannements étaient puissants.
Il s'approcha d'Emrys lentement.

-En effet, il est en train de dégénérer au level E...enfin, depuis le temps que j'attendais ce moment là...enfin les choses vont devenir intéressantes...il va se débattre contre ses instincts, pour vivre, mais bientôt il n'aura plus de raison et sera bien obligé de tuer pour survivre...tu es bien trop lâche pour mettre fin à tes jours, Emrys, et tu sais très bien que quoi que tu fasses, je serais toujours derrière toi pour t'en empêcher...Tu es à moi...aujourd'hui encore plus qu'avant...j'ai hatte de lire sur ton visage l'horreur et la tristesse lorsque tu auras assassiné la première innocente victime qui tombera sous tes crocs...j'en jubile déjà...

Bélial s'agenouilla près du corps tremblant d'Emrys et le retourna d'un mouvement de la main. Il passa sa main sur son visage ensanglanté, et prota ses doigts à ses lèvres pour lêcher avec délectation ce liquide qu'il affectionnait tant.

-Pour te répondre, Egnirys, non je n'ai pas fais boire mon sang à Emrys, pour la simple et bonne raison que je n'en avais pas envie. Il sait très bien que si je le fais, il sera encore plus dépendant de moi et se retrouvera alors enchaîné à moi pour l'éternité, il ne sera alors plus qu'un matin à mes ordres et devra m'obéri au doigt et à l'euil. Si je lui offre mon sang, il ne pourra plus décider lui-même de ses faits et gestes, c'est aussi simple que ça!! Mais il y aussi une deuxième riason à cela...je refuse de lui offrir mon sang car le veux le voir se tordre de douleur à mes pieds, le voir dégénérer et souffrir, jusqu'à ce qu'il rende son dernier souffle...c'est bien plus drôle comme cela...

Bélial ricanna à nouveau. L'horreur de ses paroles dites d'une voix doucereuse aurait fait fuir n'importe quelle personne saine d'esprit.
On entendit alors un bruissement d'ailes et le sang pur se retourna ers l'origine de ce bruit incongrut. Un énorme corbeau venait de se poser sur l'épaule d'Egnirys. Le reconnaissant, Bélial lui sourit. C'était un fidèle ami de la jeune fille, et elle ne se séparait jamais de lui. Si elle avait décidé de faire appel à lui, c'est qu'elle avait la furieuse envie de faire passer à Emrys celle de se rebeller une fois de plus.
Bélial se releva et marcha vers la jeune fille, ses yeux rouges injectés de sang posé en un regard vide sur son visage.

-Hum...je vois...et bien si tu veux tant t'amuser, vas-y, je ne te retiens pas, mais ne me l'abîme pas trop, j'ai encore des choses à faire avec lui...je veux le voir agoniser plus longtemps, alors ne le tue pas...c'est ni à toi, ni à moi de le tuer, il n'y a qu'une seule personne qui puisse le faire...

Bélial s'approcha une nouvelle fois d'Emrys et se pencha en saisissant son visage entre ses deux mains.

-Lorsqu'il sera devenu si fou qu'il ne sera plus capable de reconnaitre ses alliés de ses ennemis et qu'il n'y aura plus d'autre solutions que de le tuer, je veux que ce soit son frère, Ulrich qui le tue...oui, je veux voir sur le visage la douleur et le châgrin...le châgrin qu'il pourra ressentir à ce moment là en sachant qu'il ne peut plus sauver son frère...quand son arme s'abatra sur le coeur de son cadet...pour lui oter la vie...ce sera si agréable...n'es-tu pas d'accord, Emrys? Lorsqu'il t'auras tué, ton frère n'aura plus de raison de vivre...vous mourrez lamentablement tous les deux...et c'est moi qui rierait à ce moment là...

Bélial lâcha le visage du jeune vampire et se releva en ricannant.

-Et bien!! Qu'attends-tu pour m'attaquer? Tu me hais, n'est ce pas? Alors iens, viens me tuer...ou du moins, tu peux essayer...

Autant Emrys devenait fou à cause de sa dégénérescence, autant l'esprit de Bélial avait finit par lâcher prise et plus auucne pensées cohérente ne déffilait dans son esprit, si ce n'est le sang, la souffrance, et la mort...

[J'ai envie d'dire...XD j'suis inspiré aujourd'hui!!^^]

Ulrich le sentait; il était tout près. Il sentait la présence de son frère comme si c'était son propre coeur qui battait à la place du sien. Il avait réussi à ce soigner du mieux qu'il avait pu avec l'aide de l'infirmier qui l'avait rejoint. Cela faisait déjà plusieurs bonnes heures qui avaient séparé le chasseur de sa proie. Il voulait retrouver Bélial, quelque en soit le prix. Il voulait le voir souffrir autant qu'il avait fait souffrir son jeune frère adoré et lui même par la même occasion. Il voulait le voir se tordre de douleur sur le sol, baignant dans son propre sang "pur". Et puis, un faible espoir demeurait dans son coeur. Peut-être retrouverait il son frère en même temps que Bélial ? Mais il n'osait penser dans l'état dans lequel il pourrait le trouver. Gardant la main fermement serrée sur le manche de sa faux étincelante dans la lumière blafarde de la lune, il gardait un oeil vif et se faisait le plus discret possible. A chacun de ses pas, on ne percevait rien. C'était comme si il survolait le sol tellement il était silencieux. Soudain, un cri traversa l'immensité de la nuit et brisa le silence de plomb qui régnait sur l'Académie. Ulrich sentit une peur et une angoisse insoutenable envahir son coeur. Ce cri... c'était... la voix de son frère. L'angoisse laissa place à une fureur immense. Ulrich serra les dents en fronçant les sourcils et dégainant sa faux dans un chuintement métallique. Bélial... Cette fois, sa fureur était devenu palpable. S'appuyant sur le sol, il s'élança d'un bond vers le pavillon de le Lune. Il percevait le vent à ses oreilles qui soufflait comme jamais. Mais rien ne pouvait entraver sa course. Sa fureur et son affection pour son petit frère ne faisait plus qu'un. Apercevant le bâtiment qu'il cherchait, un sourire sadique naquit sur ses lèvres et il s'arrêta un instant. Son regard furieux balaya le toit et aperçut avec une rage grandissante toujours la silhouette de Bélial abaissé au dessus de son frère. Celui-ci semblait inerte et évanoui mais Ulrich essayait de se persuader le contraire. L'espoir demeurait en son coeur comme toujours. C'était peut-être cet espoir qui le guidait jusqu'à sauver son frère après toute ses années. La nouvelle puissance qui envahissait son corps le faisait jubiler parfaitement. Il s'élança d'un bond vers le bâtiment, saisi une aspérité dans le mur et se mit à grimper à la verticale à une vitesse ahurissante pour un humain. Puis, arrivé en haut, il s'appuya sur un bras et s'élança dans l'air, sa faux brandit au dessus de sa tête. Il sembla qu'il resta une éternité au dessus de ses ennemis, un sourire béat aux lèvres et les yeux exhorbités par la fureur et la joie mêlé. Oui, il devenait à cet instant presque aussi fou que le sang pur.

"BÉLIAL !!!"

La lame s'abattit à l'endroit où se tenait le sang pur avec force et une puissance bien inconnue d'un humain. La lame était resté encré dans le sol et un cratère s'était formé sous l'impacte. Ulrich retira sa lame du sol et se tourna vers ses deux ennemis avec toujours le même sourire plus que sadique aux lèvres. Marchant latéralement, il alla se positionner devant Emrys pour le protéger. Puis se remettant en garde, il toisa ses adversaires avec un regard empli d'une jubilation maléfique.

"Cette fois je te tuerai, mon vieux ! Tu ne pourras pas m'avoir à présent que je t'ai vu faire du mal à mon frère, je te jure que ma rage n'a plus aucune limite !"

Il planta son regard d'acier sur la jeune Egnirys et son sourire augmenta encore. La jeune fille semblait totalement insensible mais ce n'était pas la première fois qu'il voyait une vampire comme elle. Il en avait éliminé tellement qu'il ne les comptait plus.

"Et cette gnome ne pourra rien faire non plus ! Je l'éliminerai même si je devrais en mourir par la suite ! JE VOUS TUERAI TOUS CRÉATURES INFERNALES !!! VOUS RETOURNEREZ DANS L'ENFER QUI VOUS A FAIT NAÎTRE !!!"

Ulrich saisit vivement trois couteaux qu'il portait contre sa cuisse et les lança en direction de la jeune fille. Tandis qu'il s'élançait en avant pour abattre sa faux sur le sang pur qu'il méprisait et haissait tant.

Elle avait la permission de Bélial pour s'attaquer à sa proie, Hugin, sur son épaule sautillait, elle le caressa doucement, en souriant, un sourire froid qui semblait très mal joué. Elle s'approcha de Emrys quand soudain, un autre humain arriva tel un cheveux sur la soupe, elle soupira quelque peu contrarié et murmura à Hugin.

C'est à croire qu'on ne nous laisse jamais nous amuser... C'est embetant tout cela. En plus notre nouvelle arrivant se prends pour la grande faucheuse. Pitoyable

Elle devisagea le jeune homme et constata que la haine et la joie (si l'on pouvait appeler cela comme ça) deformait les traits du garçon. Il venait de faire un cratère dans le sol en voulant s'attaquer à Bélial. Elle eut un rictus méprisant et se dit que sa nouvelle proie était toute designée. Ce serait lui! Hugin lança un croassement sinistre, Egnirys sourit à propos de son corbeau, alors comme cela sa rage n'aurait aucune limite? Elle dit.

Dis-moi Bélial ne serait-ce pas Ulrich? Le fameux frère de ce tas sanginolent? Tu as encore beaucoup de personne qui cherche à te tuer?

Elle regarda Ulrich avec un sourire doucereux sur le visage qui lui donnait un aspect d'ange bien qu'elle gardait quelque chose de passablement effrayant. Elle dit.

Ta rage a une limite mon cher ami.... Celle de ton corps car lorsque tu seras trop faible pour te battre ou pour tuer, plus personne ne s'interessera à ta rage muette et inoffensive.

Une gnome? C'était un terme qui était censé l'enervée mais qui la fit largement sourire. Elle ne l'arreterait pas? Cela restait encore à voir, devant cette assurance la jeune vampire se tourna vers Bélial le regard exaspérée: elle commençait à s'ennuyer. L'enfer c'était des massacres? Elle s'en fichait, mourir maintenant ou plus tard.... Quoique bien considéré elle n'apprécierait guère d'etre tuée pa ce hunter mugissant comme un boeuf à qui on aurait volant sa vache. La mort n'était pas une chose qui la préoccupait, loin de là, elle s'en fichait pourquoi s'inquièter des choses immuables de la vie alors qu'on peut oublier et s'amuser.... Chacun à sa façon bien sur...

Personnellement mais je pense pouvoir parler au nom de Bélial, je suis née d'un père et d'une mère, il est vrai qu'ils n'auront pas vécu bien longtemps après ma naissance mais nous ne sommes pas apparu d'un quelconque brasier.... Pauvre petite chose.....

Elle sourit trois couteaux de lancer s'envolèrent vers elle, elle degaina sa dague et devia deux des trois couteaux et evita le dernier. Ce n'était pas très loyal tout cela... Un croassement retentit et Hugin s'envola, se posa sur l'épaule d'Ulrich et y planta violement son bec, puis revint se posé rapidement sur l'épaule de la jeune vampire avant d'avoir reçu un quelconque coup de faux où de quoique ce soit. Elle regarda Bélial en se disant que le vampire de sang pur voulait sans doute s'en occuper lui-même, ce qu'elle avait fait représentait en fait que les représailles des couteaux lancè sur elle, ceux-ci se trouvaient maintenant entre les serres de trois petits corbeaux qui les emportèrent assez loin dans la nuit. Elle s'approcha d'Emrys dont les yeux ouverts semblaient aussi vide que ceux d'un mort, cependant le jeune vampire de level E n'était pas encore un trépassé car on voyait son souffle chaud se transformer en vapeur dans l'air froid de la nuit. Une respiration saccadée, il luttait mais Egnirys se demandait bien pourquoi.

Lorsque Ulrich se jetta sur lui, Bélial tourna à peine la tête. Il savait très bien qui était celui qui venait de les déranger. Alors que le chasseur allait abattre sur lui son immense faux et le tuer par la même occasion, Bélial le regarda avec désintérêt, un petit sourire au coin des lèvres.
Il fit à peine un pas sur le côté pour éviter l'attaqu d'Ulrich, si bien qu'il s'en sortit imdemme.
Il contempla le cratère qui s'était formé à l'endroit où il se trouvait quelques secondes auparavant avec une indifférence exaspérente, croisant les bras dédaigneusement. Il releva ses yeux rouges vers Ulrich.

-C'est tout ce que tu sais faire? Bouh! J'en tremble d'effroi!!!! J'ai cru que mon coeur allait rater un battement, tant ton attaque était...pitoyablement faible...tu es faible, tu ne t'en rends même pas compte, mon pauvre Ulrich...ça doit être de famille, parce que ton frère n'a pas résisté beaucoup plus. Il n'est même plus amusant!!

Bélial éclata de rire. Son esprit était retourné à l'état de celui d'un enfant qui s'amuserait avec un insecte, lui arrachant délicatement les ailes...Maintenant qu'Ulrich était arrivé, il sentait qu'il allait s'amuser encore plus. Il était encore prit de cette furieuse envie de le mordre, cette envie qui ne le quittait plus...Bélial baissa un peu son regard vers le corps ensanglanté d'Emrys qui tremblait faiblement.

-C'est...cette chose que tu es venue chercher? Oups! Désolé, je dois dire qu'Egnirys s'est un peu emporté, elle a un peu abîmé...mais elle est si adorable lorsqu'elle se déchaine sur une pauvre créature insignifiante comme ton frère que je n'ai même pas eu l'envie de l'arrêter...je dois dire que je me suis aussi amusé un peu avec lui...il n'a peut-être plus toute sa tête...quel dommage...de toute faço, il n'a jamais été très intelligent, je pouvais lui demander n'importe quoi ,il le faisait!!

Bélial sourit à nouveau à Ulrich. Ses paroles devaient profondément le blesser, car même si elles étaient cruelles, elles étaient réelles. Emrys était forcé de se plier à la volonté de Bélial. Mais ses paroles sortaient avec un naturel tel, qu'elles en étaient on ne peut plus effrayante et malsaines.
Les mains du sang pur étaient prises de tremblements incontrôlables, mais ce n'était pas des tremblements de peur ni de froid...c'était des tremblements de joie et d'excitation. Il se trouvait dans un tel état de jubilation et sa soif de sang était telle, que même si Baal s'était trouvé ici, Bélial n'aurait certainement pas fait la différence et l'aurait attaqué sauvagement si son frère avait tenté quoi que ce soit.
Il devenait incapable de raisonner et suivait ses instincts de bête.
Il ne fit aucun mouvement lorsque Egnirys commença à attaquer, lui faisant comprendre qu'elle pouvait s'amuser autant qu'elle le voulait.
Il la regardait faire avec intérêt. Il sourit. Elle lui ressemblait énormément, à ceci prêt que malgré sa folie, elle restait de marbre, totalement imperméable aux hurlements de souffrances de ses victimes. C'était la seule différence fondamentalle qu'il y avait entre eux, car lorsque Bélial se trouvait dans l'état où il était, il riait nerveusement et prenait un plaisir infame à écouter les cris de douleur.

-Si tu tiens tant à nous tuer, Ulrich, vas y!! Je n'attend que ça, de voir ce que tu es capable de faire...vas-tu seulement réussir à me faire tomber à terre? Tu sembles avoir envie de me tuer...mais peut-être ignores-tu que je n'attend qu ça? La mort, ça fait des siècles que je l'attend...et comme tu peux le voir, elle est toujours absente! Elle semble m'avior renié...quel dommage pour toi, n'est ce pas!!

Bélial éclata à nouveau de rire et sourit à Egnirys lorsqu'il vit la profonde entaille que son corbeau avait fait dans son épaule.
Il ne pouvait néanmoins se laisser tuer par le chasseur, Baal avait encore besoin de lui et Bélial savait que s'il renonçait maintenant à sa vie, il blesserait son frère à tout jamais, il ne pouvait le permettre.
Les paroles d'Egnirys attirèrent son attention à deux reprises.

-Hum...comme c'est si joliement dit, Egnirys...comme elle vient de t ele dire, contrairement à nous qui possédons une force physique supérieure à celle des humains, toi tu vas t'affaiblir et t'écraser lamentablement...pathétique, vraiment. Et ne sous estime pas Egnirys, ce n'est pas sa petite taille qui en fait quelqu'un d'insignifiant...elle m'a prouvé à maintes reprises qu'elle pouvait être plus cruelle que moi, parfois!! Elle pourrait t'écraser comme un ridicule vermisseau, alors modère tes paroles je te pris, je ne permettrait pas que tu lui manques de respect...de plus, comme elle vient de le faire judicieusement remarquer, nous sommes comme toi, Ulrich...nous avons des parents...ou plutot, nous en avions, il ne sont plus de ce monde pour en témoigner...mais nous sommes né de parents et nous avons aussi des encètres...tu vois? Nous nous ressemblons, seulement nous sommes une espèce supérieur à la race pitoyable des humains...Le grand brasier de l'enfer dans lequel tu veux nous renvoyer n'est qu'une invention des humains...

Bélial s'approcha d'Emrys et s'ageunouilla prêt de lui. Pour s'assurer qu'Ulrich serait incapable d'intervenir maintenant, il utilisa son pouvoir sur lui. Une atmosphère lourde prit place sur les toits, tandis que les pierres qui jonchaient le sol à cause du cratère qu'avait provoqué Ulrich s'enfonçaient à leur tour dans le sol, comme si leur poids avait triplé. Bélial fit un geste en direction d'Ulrich dont les pieds ne tardèrent pas à former à leurs tour deux gros cratères. Il devait à présent peser aux environs de 1 ou 2 tonnes, et de ce fait se retrouvait incapable de bouger ne serait-ce qu'un orteil.
Son corps commençait à se courber vers le bas, tant la pression que Bélial exerçait sur ses épaules était forte.

-Regarde bien, Ulrich...l'enfer dont tu parles...il est ici, sur terre.

Bélial prit le corps d'Emrys dans ses bras, dégagea ses cheveux poisseux de sang pour laisser voir sa gorge. Il se releva, Emrys toujours dans ses bras. Il fit basculer sa tête, et sous les yeux d'Ulrich, il mordit violemment la chair du cou d'Emrys, faisant jaillir une gerbe de sang.
Il resta quelques instants ainsi, ses yeux fous et rougis pas le sang fixant intensémment ceux d'Ulrich.
Il finit par lâcher Emrys, le laissant choir à terre comme une poupée de chiffon.
Bélial s'essuya un peu la bouche, du sang coulant toujours de ses babînes affamées.

-C'est effrayant n'est ce pas? De voir son propre frère se faire mordre par un vampire sans scrupules sans pouvoir rien faire ni dire? Sii tu voyais la tête que tu tires mon pauvre Ulrich...c'ets si drôle, j'en ris moi même!!

Comme pour le lui prouver, Bélial éclata à nouveau de rire. D'un mouvement du pied, il dégagea le corps innerte d'Emrys avec une expression de profond dégout ancré sur le visage.

-Yeurk! C'est qu'il est répugnant, en plus!! Il ne tient même plus sur ses jambre, c'est équeurant!! A nous deux à présent, Ulrich...je veux te voir à mes pieds...allez, agenouille-toi devant moi, c'est pas très compliqué à faire, non?

Bélial accentua alors violemment la pression qu'il exerçait sur les épaules d'Ulrich, dans le but de le faire plier. Il fit signe à Egnirys de se placer derrière lui, prête à l'assomer si Ulrich tentait de résister. Bélial avait décidé de ne pas le lsaisser partir, il avait trop envie de planter ses crocs dans sa chair...mais avant celà, il voulait le voir à ses pieds, à genoux et impuissant devant lui.
Un mauvais sourire s'étira sur les lèvres du sang pur, qui s'amusait comme un enfant.

-Allez, Ulrich, tu as peut-être encore trop de fierté pour me résister, mais je doutte que ton corps ne résiste longtemps à la pression qu'il lui est infligé...

D'un geste sec de la main, Bélial accentua encore la pression sur les épaules du chasseur, dont le poids devait avoisinner les dizaines de tonnes, si bien que le sol sous ses peids se craquellait dangereusement. Bélial se pencha un peu sur Ulrich dont la sueur perlait au front.

-Et bien? Qu'attend-tu? Tu sais que si je le veux, je peux te mordre, ici et maintenant...que dirais-tu de te changer en un vampire aussi pitoyable que ton frère?

Le sang pur éclata à nouveau de rire et se mit à tourner lentement autour d'Ulrich, comme un vautour autour de sa proie, tout en continuant d'exercer une pression grandissante sur les épaules du chasseur.

[Vous avez d'la chance, j'suis inspiré en ce moment!! XD c'est ptet les vacances...^^]

Alors que Ulrich s'apprêtait à abattre une nouvelle fois sa faux sur Bélial, il sentit une profonde douleur à son épaule. C'était un corbeau qui l'avait blessé violemment avant de retourner se poser sur l'épaule de sa maîtresse. Dérangé dans son geste, il ne le fini pas et retomba un peu plus loin. Il passa sa main sur son épaule qui saignait à présent abondamment mais il n'eut qu'un seul regard sur sa blessure avant de retourner vers le regard empli de joie de Bélial. Comme à son habitude, il ne releva pas les paroles cinglantes de Bélial qui était supposé le blesser et l'enragé. Sa rage était déjà suffisamment présente et rien ne pouvait la faire plus augmenté. Aux paroles du sang pur, il ne fit qu'éclater de rire ce qui semblait un peu déplacé. Ulrich remarqua cependant que les mains de Bélial se mettait à trembler et il fronça les sourcils. Soudain, le sourire d'Ulrich s'effaça. Une atmosphère lourde prit place sur les toits, tandis que les pierres qui jonchaient le sol à cause du cratère qu'il avait provoqué s'enfonçaient à leur tour dans le sol, comme si leur poids avait triplé. Bélial fit un geste en sa direction dont les pieds ne tardèrent pas à former à leurs tour deux gros cratères. Ulrich poussa un gémissement sourd tandis qu'il essayait de rester debout ce qui était loin d'être simple. La force qu'exercait Bélial sur ses épaules était digne d'un sang pur et c'est juste à cet instant que Ulrich se rendit compte qu'il ne pouvait rien contre le pouvoir du sang pur maintenant qu'il était piégé. Son corps commençait à se courber vers le bas et Ulrich s'accrocha à sa faux qu'il planta fortement dans le sol pour se maintenir debout. De longues gouttes de sueur perlaient sur ses tempes et Ulrich ferma fortement les yeux pour essayer de mettre toute ses forces en oeuvre.

-Regarde bien, Ulrich...l'enfer dont tu parles...il est ici, sur terre.

Ulrich releva instinctivement la tête et croisa celui de Bélial qui s'approchait du corps inerte et rougie d'Emrys. Sans le vouloir, il murmura un "non" qui s'échappa de ses lèvres contorsionnées. Mais Bélial prenait déjà son jeune frère dans ses bras et faisait basculer sa tête sur le côté. Ulrich ouvrit des yeux écarquillés par la douleur en voyant les crocs du sang pur mordre violemment le cou déjà pâle de son frère. Malgré son orgueil, il ne put empêcher les larmes de monter à ses yeux en voyant le visage tordu de douleur de son frère. Mais la tristesse laissèrent à nouveau place à la fureur et Ulrich, dans l'incapacité de se mouvoir, poussa un hurlement de rage et de dépit. La faux d'Ulrich commença à trembler fortement et la fissure dans le sol s'élargit encore un peu plus dans un craquement affreux. Il mettait tout en oeuvre pour essayer de se dégager mais rien n'y faisait. De plus, Bélial accentua encore un peu plus la pression sur lui et Ulrich qui ne s'y attendait pas, tomba à genou en gémissant mais réussi à se redresser un peu.

-Et bien? Qu'attend-tu? Tu sais que si je le veux, je peux te mordre, ici et maintenant...que dirais-tu de te changer en un vampire aussi pitoyable que ton frère?
"Va te faire foutre ! Enfoiré ! Tu peux toujours rêver !"

C'est alors qu'un miracle aux yeux d'Ulrich se matérialisa sous ses yeux. Le corps meurtri et inerte de Emrys se mit à rayonner d'une lumière mauve. Une sorte d'aura s'échappa doucement de son corps comme une matérialisation de son âme et s'éleva dans l'air, prenant la forme d'un gigantesque oiseau. Celui s'envola majestueusement vers le corps prostré d'Ulrich et se posa sur son dos. Mais là où Ulrich pensait sentir le poids de l'animal sur ses épaules, il ne sentit qu'une chaleur intense et douce l'envahir. Puis quelque chose murmura à ses oreilles.

*Je vais t'aider... Le miroir...*

Tout de suite, Ulrich compris ce que voulais dire l'oiseau ou plutôt l'émanation spectrale de son frère. Il sentit le poids s'amenuire de plus en plus et c'est à ce moment là qu'il réussit à bouger. D'un geste vif, il rapprocha sa faux de son torse puis s'appuya dessus d'une seule main pour pouvoir se projeter en l'air et se jeta sur Bélial, lui décochant un violent coup de pied qui renvoyait tout le poids qu'il avait subi auparavant dans son coup. Bélial qui ne s'y attendait pas, devait être forcément touché. La puissance de Bélial diminua jusqu'à disparaître et Ulrich se redressa lentement tandis que la pression de l'air était redevenu normal.

"Ne dis plus jamais que mon frère et moi sommes faible... Tu as la preuve que non."

Un sourire s'esquissa sur les lèvres d'Ulrich tandis qu'il profitait de l'étourdissement de Bélial pour courir jusqu'au corps inerte de son frère et le prendre dans ses bras. Le combat n'était pas terminé mais il voulait mettre son frère en lieu sûr. Il sauta jusqu'en bas du bâtiment et s'éloigna dans l'immensité du bois environnant. Un peu plus loin, il déposa Emrys sur le sol et prit son pouls. Il était si faible... Appeuré, Ulrich s'empressa de déchirer la manche de sa veste, laissant son bras nu, pour panser les plaies de son frère qui était très nombreuses.

"Tiens bon, Emrys ! Je t'en supplie !"

En disant cela, de longues larmes coulaient sur ses joues creuses. Il essuya de sa main gantée le visage fermé de Emrys et essuya le sang qui recouvrait son cou. Le jeune vampire avait du mal à respirer. Il lui manquait beaucoup trop de sang. Ulrich se dit alors qu'il fallait absolument qu'il lui donne son sang si il ne voulait pas le perdre. Avec une moue de dégout, il prit un de ses poignard et s'entailla la veine puis porta son poignet aux lèvres de son frère. Il resta un instant ainsi, donnant du sang à son frère qui le buvait inconsciemment. Puis, quand il sentit qu'il avait atteint la limite, il prit une nouvelle bande de tissu qu'il referma sur son poignet pour empêcher l'hémoragie. Puis, il resta longtemps ainsi, souriant, regardant le visage de son frère. C'était la première fois qu'il le revoyait depuis vingt ans mais il n'avait pas changé contrairement à Ulrich. De longues larmes coulèrent à nouveau sur ses joues et il les essuya prestement tandis qu'il se relevait pour observer autour de lui.

Elle bondit lorsque le jeune homme essaya de frapper le sang pure, elle se plaça entre les deux et poussa Bélial avec un peu trop de force et le fit tomber à terre, le coup de pied était puissant elle recula de quelques centimètres, bien qu'elle n'est pas bouger ses pieds pour reculer. Les pieds maintenant légèrement ouvert et certainement cassés par endroit elle enleva ses bras qui lui avait permis de contrer le coup. Plus de douleurs que de réelle blessures, ses pieds avaient en comparaison beaucoup soufferts. Elle releva la tête et constata que le jeune homme s'en allait avec son frère dans la forêt, elle posa les mains sur les hanches avec un sourire immense, la forêt la nuit était le domaine des charognard et des enfants de la nuit. Son domaine en d'autre terme, si chauve-souris et corbeaux s'alliaient alors les deux frères ne seraient plus que deux petits tas sanglants.... Cependant elle avait parfaitement entendue les dire de Bélial, elle ferma les yeux et réfléchît rapidement..... Les corbeaux seraient les plus violents sans être les plus acharnés, les chauve souris étaient plus subtiles mais une fois lancées, Egnirys savait qu'elle aurait plus de mal à les arrêter. Elle ouvrit les yeux et parla à HUgin en ses termes.

Hugin....Il faudrait que tu ailles chercher Munin car je sais qu'il attaquera avec les autres.... Il y aura sans doute des pertes cela m'ennuierais qu'il en fasse partie.

Le corbeau s'envola rapidement et Egnirys sortit sa dague gravée de runes, on pouvait y voir Jera, Reidh, Eihwaz et d'autre. Elle commença à la faire tourner rapidement entre ses doigts.Munin était le frère de Hugin, Bélial ne l'avait jamais vu car il ne rejoignait la jeune fille que lorsqu'elle était seule car il était la mémoire et observait toujours ce qui se passait pour la jeune fille et revenait lui raconter. Munin, contrairement à son frère, n'appréciait guère la présence. Egnirys se retourna vers Bélial et dit d'un air toujours aussi blasée.

Tu n'as rien? Son frère est stupide... Se cacher dans une forêt la nuit, ne sait-il pas que c'est le domaine des enfants de la nuit? On ne lui à donc rien appris à ce jeune homme...

Elle soupira légèrement puis deux corbeaux énormes et puissant revinrent et se posèrent sur chacune des épaules de la jeune fille, Munin fixa Bélial et semblait le transpercer de part en part. Il laissa échapper un croassement qui aurait pu être produit par un humain, Munin était un corbeau qui évoluait très vite, Egnirys se demandait si il finirait un jour par savoir parler dans le langage humain. UN croassement sinistre et puissant sortit de la bouche de la jeune fille et un échos monstrueux de centaines de corbeaux se fit entendre dans toute la forêt, les corbeaux s'élevaient par centaine dans le ciel, on aurait pu croire à des nuages. Munin poussa un croassement qui disait où se trouvaient les proies qu'ils devaient attaquer. La masse de corbeaux s'attroupa en un nuage compact au dessus d'un endroit précis avant de fondre d'un seul élan sur la cible, certains de corbeaux y resteraient, c'était inéluctable et sans appel, rien que ceux qui avaient du mal à ralentir l'allure se briseraient le cou sur le sol. Puis Ulrich avait une faux. UN hurlement retentit, un hurlement humain, les corbeaux semblaient avoir atteint leur proies, Ulrich ressortirait très amoché de cette pluie de bec et de crocs acérés et avide de sang. L'attaque dura exactement 10 minutes, puis la jeune fille les rappela. Il ne fallait pas les tuer maintenant Bélial avait d'autre plans pour eux. La douleurs de ses pieds, elle ne l'avait pas sentit jusqu'à maintenant mais maintenant que cette bouffée d'adrénaline venaient de retombée, elle sentit comme un petit problème comme un os qui ne serait pas tout à fait à la bonne place. Elle baissa les yeux et découvrit qu'une de ses jambes faisait un angle assez inquiétant. La fillette ne s'en formalisa pas et regarda autour d'elle comme si elle ne sentait rien ce qui était presque le cas.

Elle s'avança et regarda si elle était capable de marcher ou de se battre encore un peu si il le fallait. Cela devrait aller bien sur elle avait ses "amis" mais elle n'aimait pas vraiment ne plus pouvoir ce défendre, maintenant ses doigts qui refermaient sa dague s'agitaient au rythme de son cœur. Doucement, tout doucement, c'était là sa technique, Bélial la connaissait pour l'avoir vue une seule et unique fois. Elle n'allait sans doute pas s'en servir mais mieux valait se tenir prête que de se faire tuer. Elle commença à chantonné un air très enfantin, rendant la scène cauchemardesque, car elle ressemblait à une petite fille, elle était couverte de sang, ses habits qui, quelques minutes plus tôt, étaient d'un blanc immaculé étaient maintenant rougie par endroit de sang, enfin les deux corbeaux, messagers du malheur pour les humains, piaffaient sur ses épaules et semblaient prêt à transpercé quiconque s'approcherait de la jeune fille avec des intention hostiles. C'était sa forme de folie, quand elle plongeait dans ce bain de folie et chantait légèrement des chansons toujours enfantines comme pour faire comprendre aux gens qu'elle n'était qu'une enfant en train de s'amuser avec un jouet.

Projetté par le coup de pied d'Egnirys, Bélial mit quelques secondes avant de se redresser, un peu sonné. Il s'assit à même le sol, ses genoux contre son ventre, un regard vitreux et cruel dans les yeux. Il fixait un point au loin que nul n'aurait pu apperçevoir.
Pourtant, un sourire s'était étiré sur ses lèvres cachées sous son ample manteau. Un sourire qui s'élargissait à mesure que ses yeux s'agrandissaient sous l'effet de la folie furieuse qui hantait son esprit.
Un ricannement sourd et incontrôlé s'échappa alors de sa gorge, un son rauque et nasillard qui rappelait le croassement des corbeaux.
Il entoura ses genoux pliés de ses bras et commença à se balancer d'avant en arrière, comme l'aurait fait un fou dans un asile psychiatrique. Il racannait toujours, ses yeux révulsés injectés de sang semblant sortir de leur orbite. Il faisait peur, tant sa folie semblait puissante, pourtant, il lui restait assez de bon sens pour réfléchir. La fuite d'Ulrich avec son frère le rendait encore plus excité. Peu importe où ils iraient, le sang pur les traquerait comme un chat traquerait une souris. Il le retrouvait, qu'importe où il aille, et lui ferait subir la même torture qu'à son frère, juste pour son plaisir et pour s'amuser. Voir la déchéance des âmes faibles autour de lui faisait frémir Bélial au plus haut point. Il releva les yeux vers Egnirys et son sourire s'élargit encore plus. Elle était si mignonne, si adorable lorsqu'elle chantonnait, couverte de sang...Une véritable petite poupée sanglante et maccabre. Ses vêtements d'un blanc immaculés oréns de tâches rougeâtre lui donnait une allure des plus effrayante. Il fallait dire que les chansons qu'elle chantonnait étaient tout ce qu'il y a de plus enfantin et gentillet, mais chantées dans un décor aussi glauque leur donnaient une toute nouvelles allure.
Le sang pur attarda un instant un regard presque effectueux sur la fillette, tant son attitude lui plaisait. Elle était tombée dans le même état de folie que lui, prête à tout pour s'amuser avec ses...petits jouets.
Lorsqu'elle lança ses corbeaux à la poursuite des deux jeunes infortunés, Bélial les suivit du regard, ses ricannements incessants continuants de résonner dans la nuit.
Il suivait les oiseaux avec une attention toute particulière, n'attendant qu'une chose, entendre les hurlements de douleurs des deux jeunes frères lorsque les corbeaux s'abatraient sur eux. Il y eut un grand bruissements d'aile et un concert de croassements lugubres aceuillit leurs victimes.
Des hurlements de douleur parvinrent aux oreilles de Bélial qui éclata alors d'un grand rire et, pour s'empêcher de hurler de rire, se planta violemment les crocs dans la chair de son bras, faisant jaillir une gerbe de sang.
Les dents plantées dans sa chair sanglante, il observait la scène de loin, bien que l'on ne voit pas grand chose à cause de l'obscurité nocturne et des buissons touffus qui obstruaient la vue.
Il décida finalement de se lever, retira ses crocs acérés de son bras. Deux minces filets de sang s'écoulaient à présent de sa bouche et son bras continuait de saigner, mais il ne semblait pas s'en soucier outre mesure.
Il s'approcha d'Egnirys et posa une main sur son épaule, se pencha au dessus de celle-ci.

-J'adore lorsque tu chantes, Egnirys...tu si...adorable et si cruelle que j'en suis tout ému! Mais, je crois que je vais aller voir comment vont nos petits animaux blessés, j'aimerai bien qu'ils soient encore en état de me voir. J'espère que tes corbeaux ne vont pas être trop...violents avec eux, il ne faut pas les âbimer trop, je veux encore jouer avec, tu comprends!!

Bélial se redressa, fit un sourire à son élève et se dirigea vers le bord du toit, et avec une agilité incryable pour son grand âge, il sauta du haut du toit et atterit sur ses pieds sans la moindre blessure. Il s'avança vers la nuée de corbeaux, lentement, un sourire aux lèvres.
Les oiseaux s'affèraient à grands coups de bec et de griffes sur les deux infortunés, ne leur laissant pas le moindre répit.
Lorsque le sang pur s'approche d'eux, ils s'écartèrent, dans un grand envl de plumes noires tâchées de sang. C'est comme si l'aura que dégageait le sang pur de Bélial les insupportaient, ou bien les forçaient au respect.
Bélial pu donc s'approcher d'Ulrich et Emrys sans aucun problêmes.
Une fois devant eux, il les regarda un instant, les bras croisés, puis se pencha vers le corps de Emrys.

-Oh! Que de sang!! Vous me semblez bien mal en point vous deux!! Mais qu'a-t-il bien pu vous arriver pour que vous soyez dans un état pareil? C'est étrange, je me sens comme...responsable!!

Bélial se mit à ricanner, prenant le visage d'Emrys dans l'une de ses mains. Ses paupières clauses semblaient remuer légèremment, prouvant que le vampire était toujours en vie.

-Mon pauvre Emrys! On peut dire qu'il t'en arrive des choses!! Que veuxt-tu, tu m'amuses toujours autant, je n'y puis rien, c'est si drôles, si divertissant de te voir hurler que je ne peux plus m'en passer. Mais ça ne me suffit plus...tu comprends, je voudrais...changer un peu...c'est pourquoi, j'ai besoin de ton frère...

Le sang pur releva le regard vers Ulrich, un sourire carnassier aux lèvres.

-Que tu le veuilles ou non, Ulrich, tu m'appartiendras...tout autant que ton frère...aller, Emrys, vas-y!! Tu ne peux me résister, tu es obligé de m'obéir. Assomme ton frère...il risque de me résister s'il n'est pas hors d'état de nuire, alors assomme-le, c'est un ordre!!

Bélial donna une claque à Emrys pour le réveiller, et plongea ses yeux rouges sang dans les yeux mis-clos de son vis-à-vis.

-Aller, Emrys, je n'attend pas grand chose de temps...juste que tu mettes ton frère hors d'état de nuire...

Bélial lui fit un sourire des plus machiavélique, car il savait pertinemment bien qu'Emrys ne pourrait se soustraire à sa volonté. C'était la dure loi auquel devait se soumettre les vampires anciennement humains. Ils étaient forcés d'obéir à leur maitre, et même la plus grande de toute les volonté ne pouvait passer outre cela.
Bélial porta son regard sur Ulrich, attendant qu'Emrys se décide à frapper son frère, ce qu'il ne tarderait d'ailleurs pas à faire.