Rien ne serre de courir, il faut mourir à point. [PV mes deux sadiques ^^]

Alors que Ulrich avait reposé son regard sur son frère, il avait perçu un battement d'aile tout près de lui. Mais il n'eut pas le temps de tourner les yeux dans sa direction qu'un corbeau passa tout près de son visage, lui entaillant la joue de son bec de jais. Ulrich poussa un cri sourd avant de dégainer vivement sa faux alors qu'une nuée de ces mêmes oiseaux se ruait sur lui et sur son frère. Il essaya de les repousser en se positionnant près de Emrys; il réussit à en éliminer plusieurs. Mais cela ne décourageait pas le groupe d'oiseau qui recommençait alors encore plus violemment leurs attaques. Bientôt, le nombre emporta sur la force et Ulrich s'écroula à genou en hurlant et essayant de se protéger du nuage noir qui l'enveloppait à présent. Finalement, après quelques minutes de souffrance, les oiseaux s'éloignèrent laissant là Ulrich un genou à terre, le visage caché par ses cheveux qui retombait devant son visage dirigé vers le sol, la respiration haletante. De longues gouttes de sang s'écoulaient de son visage lacéré et venaient s'écraser sur le sol en des tâches sombres et macabres. Le chasseur prit une profonde respiration et essuya son visage de la manche de son manteau. Il avait réussit à protéger son frère certes, mais à présent il se sentait encore trop faible. N'était-il donc qu'un humain trop faible pour se battre contre un sang pur ? Son maître, qui était vampire, lui avait pourtant plusieurs fois rappelé qu'il possédait une force différente de celle des humains ordinaires et qu'il n'avait jamais eu un élève humain semblable. Non, Ulrich ne pouvait songer que son maître aurait pu lui mentir... Et pourtant, le doute envahissait son coeur. Ulrich releva vivement la tête mais pas entièrement en percevant des bruits de pas dans l'herbe près de lui. Bélial s'approchait, un sourire béat aux lèvres et Ulrich sentit la rage monter à nouveau dans son coeur, comme si elle bouillonnait à chaque fois qu'il voyait le sang pur. Mais il ne bougea cependant pas, il le regardait seulement mais avec un tel regard que ses intentions étaient claires et sans appels. Il vit le sang pur se pencher au dessus du corps inerte de son frère et la main d'Ulrich se referma par réflexe sur le paumeau de son arme.

-Oh! Que de sang!! Vous me semblez bien mal en point vous deux!! Mais qu'a-t-il bien pu vous arriver pour que vous soyez dans un état pareil? C'est étrange, je me sens comme...responsable!!

Ulrich ne répondit pas à Bélial. Il eut juste un grognement sourd à l'adresse du sang pur comme pour lui intimer de ne pas faire un pas de plus. Mais celui ci ne semblait s'en soucier aucunement. Dés que Ulrich aperçut Bélial saisir le visage de son frère, il se releva et brandit sa faux vers le sang pur. Il ne dit que deux mots mais la façon dont il les dit montra clairement ces ressentiments. Il parla d'une voix dure et faible, presque imperceptible comme si il voulait que seul Bélial les perçoivent.

"Lâche le..."

Mais le sang pur ne sembla pas réagir, il continuait de parler à Emrys comme si Ulrich était inexistant. Cependant, il finit par lui adresser la parole mais celles-ci ne firent que renforcer la défense du chasseur.

-Que tu le veuilles ou non, Ulrich, tu m'appartiendras...tout autant que ton frère...aller, Emrys, vas-y!! Tu ne peux me résister, tu es obligé de m'obéir. Assomme ton frère...il risque de me résister s'il n'est pas hors d'état de nuire, alors assomme-le, c'est un ordre!!

Ulrich eut un frisson malgré lui en s'imaginant ce que son frère allait lui faire. Il humecta nerveusement ses lèvres tandis qu'il resserrait son étreinte sur son arme. Emrys venait d'ouvrir les yeux mais à la lueur de la lune, Ulrich remarqua bien son regard empli d'effroi envers Bélial et lui même. Emrys se leva lentement, en titubant, à l'aide de son bras encore valide, le second pendait le long de son corps comme si il était dénué de vie. Emrys toisa son frère et Ulrich brandit sa faux vers son jeune frère qui le fixait avec un regard désolé.

"Emrys..."

Le jeune vampire s'avança lentement vers lui mais s'arrêta net quand le chasseur positionna sa lame sous sa gorge. Ulrich tremblait et cette fois, c'était vraiment de peur. Il ne voulait pas blesser son frère mais il ne pouvait pas non plus se laisser avoir par son ennemi.

"Emrys... Ne me forces pas à faire quelque chose que je regretterai ensuite..."

Emrys ferma les yeux, le visage tordu par la douleur morale tandis que de longues larmes s'écoulaient sur le visage d'Ulrich. Ces larmes qu'il ne pouvait plus s'empêcher de couler. Le visage d'Ulrich était tordu par la détresse car si il y avait bien quelque chose que le chasseur ne supportait pas c'était bien l'indécision.

"Pardon... Ulrich..."

Ces deux mots suffirent à baisser un instant la garde à notre chasseur. Mais ce cour instant suffit à Emrys pour se retrouver derrière lui et lui asséner un coup dans la nuque. Ulrich ouvrit des yeux immenses et empli de larmes puis il murmura une dernière fois le nom de son frère avant de s'effondrer au sol, inconscient.

Egnirys chantait toujours doucement regardant son maitre aller vers ses corbeaux. Les yeux de la fillette était totalement exhorbités, elle se balançait legerement sur ses jambes et la douleur de ses jambes semblait la faire sombrée dans une folie pure et simple. Elle posa sa main sur Munin et le caressa doucement tout doucement, les yeux toujours exhorbités, regardant toujours son maitre, elle carressait ce corbeaux immense comme si il s'était agit d'un simple animal de compagnie, cependant les serres entrées dans la peau de la jeune fille ne tentait pas à prouver qu'il etait docile et sympathique mais la jeune vampire ne semblait pas s'en preoccuper. Elle s'approcha du bord de la toiture et se laissa tomber sans un cris, sans un bruit. Les deux corbeaux la soutinrent et elle atterrit doucement sur le sol, un petit nuage de poussière se souleva, elle avançait directement vers l'endroit où les deux loques, elle chantonnait toujours les vieux contes de la mère l'oye. Elle traversait la foret d'une façon enfantine, c'était totalement effrayant, une petite fille couverte de sang avec deux corbeaux sur chaque épaules, lançant des regards haineux dissuadant quiconque de s'approcher d'elle. Elle appreçut bientôt Bélial qui obligeait la mauviette numero 1 à frapper la mauviette numero deux, c'est alors que le film d'horreu, elle se mit à rire en voyant la scène, un rire cristallin tout à fait enfantin. Puis elle s'approcha de Bélial en chantonant et prit le sang pure par le bras et posa sa tête sur le-dit bras et continua à chantonner de façon encore et toujours enfantine. Elle regardait la scène en se balançant tout en tenant toujours le bras de Bélial on aurait dit une petite fille avec son père, tant la différence de taille était importante. Elle regarda les deux frères en larmes et dit doucement d'une voix siuraiguë.

Je suis assez contente d'etre revenue, torturer les gens sans toi n'avait pas le même gout.

Un sourire terrible s'étendit sur son visage, laissant apparaitre ses canines luisante. Les deux corbeaux piaffaient d'impatience, Hugin avait dû aller se poser sur une brache. Il regardait les deux frères. Egnirys tira la manche de Bélial comme une enfant, ses yeux écarquillés ressemblaient à deux billes froides ne refletant que sa folie dans laquelle elle plongeait doucement, elle regardait Bélial et dit doucement on pouvait croire qu'elle demandait une glace.

Dis Bélial, je pourrais y gouter?

Elle regardait à présent avec avidité les corps ensanglanté des deux frère. L'odeur du sang était divine, elle ne voulait qu'une seule chose avoir aussi le goût.

[pas trop inspirée]

A mesure qu'Emrys se rapprochait de son frère, les yeux de Bélial s'agrandissaient d'excitation, ses prunelles injectées de sang lui lançant des regards complètement fous et d'une cruauté sans pareil. Lorsque le jeune vampire eut porté un coup sur la nuque du chasseur qui eut pour effet de l'assomer purement, Bélial éclata d'un grand rire grave et démesuré.
Son excitation avait atteint son paroxysme, et il semblant incapable de repprendre le dessus sur sa folie apparente et cette seconde personnalité cent fois plus cruelle que son état naturel.
Son corps était secoué de hoquet incontrôlable dut à son rire qui n'en finissait pas, tant il s'amusait à voir les deux frères impuissant face à lui et Egnirys. C'était risible et presque ennuyeux, de voir à quel point l'humain est une espèce faible et si facilement contrôlable...
Il ne lui avait suffit que de quelques ordres, et Emrys n'avait pu lui résister, mais sa dégénérescence au level E ne semblait pas assez puissante pour lui permettre de se soustraire à la volonté de son maitre. Celui-ci en jubilait d'autant plus qu'il tenait à présent Ulrich. Il ne lui restait plus qu'à se pencher et plonger ses crocs d'acier dans la chair si fragile de son cou...
Mais plutôt que d'agir sur le champ, Bélial préférait attendre qu'Ulrich soit conscient, pour qu'il ressente la terreur de se savoir impuissant et condamner à une lente agonie vers la dégénérescence.
Le sang pur au regard fou et aux cheveux éparses tourna son regard vers Egnirys qui venait de poser sa tête sur la bras de Bélial, aggripant sa veste avec ses mains ensanglantées. Ses jambes tremblaient légèrement, ce qui fit froncer les sourcils de Bélial. Elle avait apparemment prit un sacré choc aux jambes à cause d'Ulrich. Mais porutant, elle ne s'en pleignait nullement.
Bélial tourna un regard hideusement cruel vers le chasseur. Qu'il profite bien du sommeil qui lui avait été accordé, c'est tout ce qu'on pouvait lui souhaiter.
Le sang pur passa sa main dans les cheveux soyeux de la fillette, les caressant tendrement, comme un père. Ils formaient à eux deux un spectacle effrayant. Leurs vêtements étaient parsemmés de tâches de sang, les lèvres de Bélial suintant encore de ce liquide rougeâtre. Mais le plus effrayant là dedans restait leurs yeux. Il ne transperçait dans leurs prunelles pas la moindre lueure de compassion ou de regret, juste un vide profond, hanté par une folie furieuse et meurtrière.
Deux regards à glacer le sang du plus courageux des vampires.

Je suis assez contente d'etre revenue, torturer les gens sans toi n'avait pas le même gout.

La voix de la fillette était incroyablement fluette et aigue, froide et aussi désagréable que le crissement d'ongles sur un tableau noir. Mais cette voix fit sourire Bélial, tant elle était douce et agréable à ses oreilles. Contrairement à elle à qui la folie rendait la voix incroyablement aigue, la sienne était encore plus grave que d'habitude, légèrement éraillée, et glaciale.

-Tu sais, même si c'est moi qui t'es demandé de rester derrière...je l'ai regretté, car ta présence m'a manqué...je n'avais plus de partenaire de jeu, et torturer les humains était devenu d'un ennuie sans nom!! Lorsque tu es là, cette activité retrouve tout son charme et je ml'amuse à nouveau!! Tu vois, pour la première fois depuis plusieurs mois, je me suis tellement amusé...que j'en veux encore...

Bélial baissa les yeux vers les deux corps innertes et sanglants qui gisaient au sol, comme deux cadavres.
Egnirys chantonnait doucement des comptines de la mère l'Oye, rendant la scène on ne peut plus maccabres, le tout réhaussé par l'obscurité ambiantes qui reignait dans les jardins. Bélial ferma les yeux en souriant, écoutant avec attentions les douces paroles fredonnées par Egnirys.
Toute cette ambiance transpirait de cruauté et de pensées malsaines, glauques, sanglantes...vampiriques.

Dis Bélial, je pourrais y gouter?

Bélial tourna à nouveau les yeux vers Egnirys, en un regard doux, du moins aussi doux que pouvaient l'être deux prunelles rougeâtres et cruelles. Il lui sourit, pouffant légèrement de rire.

-Oh!! Mais bien sûr, Egnirys!! Tu pourras même te servir la première, il n'y a aucun problême!! Après tout, il t'as blessé, il mérite sans fois pire, il a osé porté la main sur toi...tu pourras lui boire autant de sang que tu veux, du moment qu'il retse en vie. Je ne veux pas risquer de le voir mourir, ça serait bien trop tendre pour lui...tu vas voir, le sang d'un humain terrorisé est...un met de luxe...c'est succulent...

Sa voix ressemblant d'avantage à un ronronnement grave et profond qu'à autre chose. Le sang pur se détacha de la fillette et s'approcha des deux corps innertes au sol. Une moue dégouttée s'afficha sur son visage.

-Yeurk!! C'est équeurant, ça déborde de partout!! Immonde!! Les humains sont décidémment des créatures bien hideuses et pitoyables!! Egnirys! Serait-il possible que quelques-uns de tes corbeaux se chargent de les porter jusqu'à l'infirmerie? Non pas que je veuilles les soigner, c'est toi que je veux soigner.

Avant qu'il n'ai put dire quoi que ce soit d'autre, une dizaien de corbeaux surgirent des arbres environnats et plantèrent leurs serres avec force et violence dans la chair des deux frère, s'élevant au dessus du sol avec leur charge.
Bélial prit Egnirys dans ses bras, et, pour lui éviter de se blesser encore plus, décida de la porter jusqu'à l'infirmerie, suivit de près par l'envolée de corbeaux et les deux frères. Le tableau était une fois de plus d'un lugubre à trembler. Une fois le jardin traversé, Bélial s'empressa de rentrer à l'intérieur de l'académie pour ne pas être vu, pour qu'auncun élève ne le remarque.
En effet, un vampire plein de sang portant une jeune vampire tout aussi tâchée de sang suivis par une floppée de corbeaux et deux corps ensanglantés, voilà qui aurait de quoi inquiter n'importe qui.
Une fois devant la porte de l'infirmerie, il posa la fillette à terre, et poussa la porte.
Après avoir inspecté les lieux, Bélial alluma la lumière et entra. Il laissa entrer Egnirys et les corbeaux, puis referma la porte.

[je vais poster la deuxième partie de mon post dans l'infirmerie pour faire quelque chose d'un peu plus réaliste^^ Voilà le lien: https://bloody-rose.forumsactifs.com/infirmerie-f12/lorsqu-un-chasseur-et-un-infortune-rencontrent-deux-vampires-fous-egnirys-emrys-et-ulrich-t197.htm#3254]