Une requête...sanglante (j'adore mes titres, sont toujours...glauques--') [Baballe ^^ et Ayiana-chan]

Main dans la main, Ayiana et Aido avaient quitté les jardins déserts pour se diriger vers le pavillon de la lune.
Les cours ayant commencés depuis longtemps, ça ne servirait à rien d'y assister pour si peu. Le cas d'AYiana inquiétait beaucoup plus Aido.
Depuis qu'ils s'étaient embrassés, Aido se sentait léger et heureux comme jamais il ne l'avait été. Il regardait la jeune fille avec un regard empli de douceur et d'amour, tant et si bien qu'il en avait presque l'air niais.
Mais au fond de son coeur, il sentait une rage indéfinissable qui montait. Une rage contre le maitre d'Ayiana, Bélial. C'est à cause de lui que les deux jeunes vampires ses retrouvaient à espérer que Baal puisse les aider.
Et s'il n'y parvenait pas?
Cette pensée fit rater un battement de coeur à Aido. Comment ferait-il s'il s'avérait que le sang de Baal n'avait aucune efficacité? Ou pire, s'il refusait de lui en donner? Baal avait beau être très gentil, on ne donnait pas du sang à la légère!
Aido appréhendait particulièrement sa réaction.
Une fois arrivés devant le pavillon de la lune, ils entrèrent et Aido chercha sa chambre.
Il traversa le long couloir et arriva devant une porte de bois, fermée.
Aido fut étonné. Il était persuadé d'avoir laissé la porte entrouverte en partant...peut-être Baal était partit ou avait-il eu besoin de quelque chose?
Le jeune vampire espérait fortement que le sang pur se trouve toujours dans la chambre.
Il frappa quelques coups sur le battant.

-J'espère qu'il est toujours là...je l'avais ramené dans ma chambre parce qu'il avait eu...quelques problêmes avec son frère...tu connais un peu Bélial il est...enfin il s'énerve très vite quoi...mais je te rassure, Baal est l'extrême opposé de son frère!!

"Enfin j'espère..." pensa-t-il, mais aucun son de sortit de sa bouche.
Il ouvrit la porte et pénétra dans la chambre.
Baal était là, assis sur le lit.
Avec un grand sourire, Aido s'approcha de lui, tenant toujours tendrement la main de Ayiana.
Mais il se figea de stuppeur en voyant l'état dans lequel était Baal.

-Mais...Baballe! (pardon^^) Qu'est-ce-qui t'es arrivé? Comment t'as fais ton compte pour te faire toutes ces blessures? Déjà que tu était pas mal ammoché quand tu es venu, là t'es carément en morceaux!!

Les parloles d'Aido semblaient teintées d'humour, mais pour lui, c'était très sérieux.
Ses yeux s'aggrandirent lorsqu'il cru comprendre.

-Tu as...le bras brisé, ses marques de coups un peu partout et...non...ne me dis pas que c'est...c'est ton frère qui t'as fais ça?

Aido oublia un instant la raison de sa présence ici§. Baal était en piteux état pour l'instant.




[Mouala bon c'est un début, c'est pas très long!^^ à vous l'tour!^^]

Ayiana resta immobile sur le seuil de la porte, une vague de ressentiment naissant dans son coeur déjà meurtri. Elle était prête à brûler la chambre toute entière sous le coup de la surprise: Baal était le portrait craché de son frère ainé, Bélial. Le frère fou furieux qui avait boulversé toute la vie d'Ayiana en lui retirant sa famille et en la transformant en vampire. Cette pensé provoqua un mouvement de recul, et Ayiana porta ses deux mains vers son foulard qu'elle serra un peu plus.
La jeune fille serra ensuite les poings de rage, refusant les larmes qui montaient. Son coeur se serra aussi. Les yeux perles jetant des éclairs et des regards meurtriers, elle s'approcha de Baal, plus méfiante que jamais. Mais soudain, Ayiana se calma. Le sang pur était blessé, un de ses bras était cassé. Et surtout, Ayiana remarqua que Baal ne ressemblait pas telement à son frère: sa voix était très douce, et ses yeux, de la même couleur que ceux de la jeune fille, montraient une grande passion envers Aido. Ayiana rougit légèrement de jalousie et reporta son attention sur le vampire aux cheveux blonds en train de demander à Baal si c'était son frère ainé qui l'avait tant battu. Baal asquieçia, sous les yeux stupéfais de la jeune fille, qui ressentit un pincement au coeur. Comment a-t-elle pu confondre Bélial et Baal? Elle baissa les yeux, un peu honteuse de son attitude.
Ayiana entendit es deux garços discuter un moment. Une soudaine question tira Ayiana de son moment de calme. C'était la voix mélodieuse de Baal, bien que cette fois-ci, elle semblait un peu marquée par une sorte de jalousie.

"Qui c'est cette fille?..."

Il y eut un silence. Pesant et lourd.

"Humm... Je m'appelle Ayiana... Ravie de te connaitre..." répondit Ayiana, mal à l'aise

En voyant l'état dans lequel se trouvait Baal, Aido ne pu s'empêcher de serrer les poings de rage. Bélial était décidémment cruel jusqu'au bout, il allait jusqu'à faire souffrir horriblement Baal!!
Non seulement il l'avait fortement amoché, lui ayant brisé un bras et frapper à plusieurs reprises, mais on pouvait également lire une tristesse incommensurable sur le visage de son frère. Son ainé semblait lui avoir lancé les plus immondes paroles blessantes qu'un frère ne devrait jamais prononcer.
Mais ce qui choquait le plus Aido, c'est que Baal semblait se sentir coupable, comme s'il se repprochait l'attitude de Bélial.

"Si... C'est lui... Il a voulu venir me chercher mais j'ai tenté de lui résister... Avoue que je suis fort, hein ?"
-Mais...il s'agit pas de force, ici!! Tu as vu un peu dans quel état il t'as mis? Mais c'esr pas vrai! Il est vraiment détestable! Je t'avoues que je suis sidéré! C'est ton frère, bordel! Il est sencé te protéger!! Je pars pendant une heure et quand je reviens, tu es encore en plus piteux état que tout à l'heure!! Je te jure, tu vas m'avoir sur le dos constamment, maintenant!! J'vais te suivre partout, tu vas trouver ça exaspérant, mais y a de slimites quoi!
"Ne lui en veux pas... C'est de ma faute tout cela... Je ne suis pas le frère qu'il aurait voulu avoir..."

Aido en perdit ses mots. De longues larmes commencèrent à couler le long des joues pâles de Baal. C'est bien ce qui lui semblait: Baal se sentait coupable. Il se rendait responsable de la folie de son frère, au point de se repprocher son existence.
Aido fit alors un geste qu'il faisait rarement, il prit Baal dans ses bras en le serrant pour le rassurer.

-Arrête. Je t'interdis de dire ce genre de choses, Baal!! C'est totalement faux! Si ton frère est ainsi, c'est en partie de sa faute, j'en suis sûr, mais il a forcément des raison!! Tu ne peux le nier, je sais qu'au fond de lui, il t'aime plus que tout et donnerai sa vie pour toi!! Alors cesse de croire que tu n'es pas le frère qu'il aurait voulu...je sais bien que ça doit être difficile à faire, mais assaye de le comprendre et de parler avec lui, peut-être acceptera-t-il de t'écouter?

Même si le ton d'Aido se voulait ferme et sérieux, il tentait de calmer Baal. Il n'aimait pas voir ses amis se sentir mal. Il défit son étreinte de Baal pour se tourner vers Aiyana, l'invitant à les rejoindre.
C'est alors que la réaction qu'il appréhendait de la part de Baal se fit entendre.

"Qui c'est cette fille ?..."

Aido se mordit la lèvre. Il avait clairement comprit que les sentiments que Baal avait pour lui étaient bien plus que de l'amitié, et le ton de sa voix trahissais sa jalousie. Mais Aido ne pouvait lui mentir, et s'est avec un sourire d'une tendresse et d'un amour sans nm qu'il tendit sa main à Ayiana pour l'inviter à s'approcher plus.
Mais elle répondit avant lui, d'une petite voix timide qui fit sourire Aido.

-Bon...bah alors, Ayiana, je te présentes Baal, le petit frère de Bélial et Baal, je te présentes Ayiana, ma petite amie...

La phrase fatidique était tombée, et Aido n'apréhendait qu'une chose, la réaction de Baal face à cela.

Aido se mordit la lèvre inférieure. Il s'y était attendu à cette réaction de la part de Baal. Il savait que le sang pur serait jaloux d'AYiana, qu'il lui en voudrait d'avoir prit le coeur de celui qu'il aimait. Aido s'en voulait, mais d'un côté, il aimait Ayiana d'un amour sincère et tendre et refusait de renier ses sentiments juste pour plaire à Baal et lui donner de faux espoirs. Il préférait être direct, quitte à être brutal et blessant comme il venait de l'être en lui avouant sans détour qu'Ayiana était sa petite amie.
Celle-ci semblait ne plus savoir où se mettre. Elle jettait des regards appeurés vers Aido, comme pour lui demander de l'aide. Il fallait dire que Baal, malgré son allure chétive et ses blessures, avait été sec et froid avec elle, et son statut de sang pur le rendait imposant. Il toisait la jeune fille avec haine et tristesse, lançant des regards déçu vers Aido qui se retrouvait prit entre les deux.
Il ne savait pas quoi répondre à l'un et à l'autre. D'un côté, il avait envie d'aider Baal du mieux qu'il pouvait, de le laisser se reposer, mais Ayiana avait besoin de lui.
Mais d'un autre côté, Aido refusait de se servir de Baal comme d'une perfusion sur pattes et préférait attendre un peu. Il n'avait pas aidé Baal juste pour aider Ayiana. Il l'avait fait parce qu'il considérait Baal comme un ami.
Il baissa un peu le regard, cherchant ses mots.
Ayiana le tira un peu en arrière, marmonnant des paroles que seul Aido pouvait entendre. Il lui prit la main et prit tendrement ses doigts entre les siens, pour la rassurer.

-Non. Reste, s'il te plait, Ayiana...si tu abandonnes maintenant, tu ne pourras plus faire marche arrière...nous sommes venus ici en connaissance de cause...

Aido ressera l'étreinte de ses doigts sur ceux d'Ayiana, pour se donner du courage. Ce contact doux qui l'unissait à la personne qu'il aimait le plus au monde le rassurait e tlui donnait de l'assurance, bien que le regard froid que lui jettait Baal l'affrayait un peu.

-En fait...si elle est là c'est parce que...j'ai un service à te demander, Baal...en tant qu'ami, je me suis permis de venir te demander quelque chose...je comprendrais que tu refuses, mais tu es notre dernier espoir! Je t'en pris, il faut que tu nous aide...

Aido releva la tête et affronta les prunelles grises et froides de Baal. On pouvait y lire de la colère, mais aussi de la tristesse, du châgrin, et de l'amour. Aido avait bien comprit que jamais Baal et lui ne pourrait avoir une relation amicale normal, parce que le jeune vampire ne pouvait aimer Baal comme lui l'aimait, il ne pouvait lui rendre ses sentiments. Il lui avait brisé le coeur en ammenant Ayiana ici, mais il n'avait pas le choix, Baal était leur dernier espoir.

-Baal, je te le demande en tant qu'ami, ne crois surtout pas que je me sers de toi, loin de moi cette idée et j'ai bien l'intention de te donner quelque chose en échanger mais...

Il prit une profonde inspiration et se lança, décidant de tout dire d'une traite.

-Voilà. Il y a quelques années, Ayiana, qui était humaine, a été mordue par ton frère, Bélial, et depuis, elle vit dans la hantise de dégénérer au level E. Tu peux comprendre ma propre angoisse...seulement, pour qu'elle guérisse et qu'elle devienne un vampire à part entière, il faut qu'elle boive le sang de son maitre...mais que celui-ci le lui offre volontairement. Tu sais mieux que quiconque que si j'allais demander celà à Bélial, il me rierait au nez!! Mais comme tu es son frère, vous possédez le même sang, vous vous ressemblez énormément...alors...je t'en pris Baal...accepterais-tu de donner un peu de ton sang à Ayiana pour qu'elle puisse vivre?

AIdo se tut et fixa intensémment Baal, ses yeux brillants de larmes, tant son angoisse était forte.

-Je n'ai plus que toi, Baal...si j'avais pu t'éviter ça, crois-moi, je l'aurais fais...je ne veux pas t'infiger cela mais...je t'en rpsi, accepte...depui que j'ai rencontré Ayiana, je ne passe plus une minute sans penser à elle, je l'aime réèllement et je sais que si je la perd...j'en aurais le coeur brisé à jamais...je ne peux me résoudre à immaginer que je puisse la perdre...s'il te plait, Baal...fais ça pour moi...

AIdo baissa à nouveau les yeux. Il s'attendait parfaitement à ce que Baal refuse. Après tout, il s'agissait de son sang, et Ayiana ne représentait rien pour lui, ou si, elle était sa rivale, alors Baal aurait pu se réjoir de la voir mourir, il aurait eu le champ libre et aurait pu se servir de la tristesse d'Aido pour s'emparer de son coeur...mais Aido savait que Baal n'était pas quelqu'un comme ça, il avait l'espoir que Baal accepterait.

-Je t'en pris Baal...je t'en supplie, si tu acceptes, je t'en remercierais toute ma vie, je t'en pris...je suis prêt à faire n'importe quoi pour Ayiana...je t'offre ce que tu veux, tu peux me demander la lune, je te l'apportes!!

Cette petite touche d'humour involontaire de la part d'Aido aurait pu détendre l'atmosphère sans la dernière phrase qu'il allait prononcer.

-Si tu veux ma vie, je suis même prêt à te la donner, juste pour celle d'Ayiana...

-C'est dans ces paroles que l'on pouvait voir à quel point l'amour qu'Aido portait pour la jeune fille était fort, et à quel point il répugnait de devoir demander cela à Baal. Il ne supportait pas l'idée de devoir se servir de son ami pour sauver Ayiana, mais était prêt à aller jusqu'à mourir pour sauver celle qu'il aimait, juste pour un peu de sang...

La réaction de Baal ne se fit pas attendre, mais Aido avait espérer qu'il le prenne...un peu mieux. Lorsque Baal éclata de rire, Aido sentit un long frisson lui parcourir l'échine. C'était un rire effrayant et nerveux qui semblait lui secouer le corps tout entier. Aido ne savait plus où se mettre. Il se rendait compte à quel point il avait du blesser le sang pur, il s'en rendait malade. Le regard que lui jettait à présent Baal le fit sursautter. Ses yeux étaient à présent semblables à ceux de son frère, à ceci prêt qu'il ne dégageait pas de la haine ni de la cruauté, mais de la tristesse et du châgrin.

"C'est une plaisanterie, c'est ça hein ? Tu te moques de moi !"
-Mais...mais nan!! Je ne me moque pas de toi!! Je...

Aido en perdait ses mots, il ne savait plus quoi lui répondre. Baal semblait ne plus pouvoir se contrôler. Ses cheveux se hérissaient sur sa tête et ses ongles se changaient progressivement en griffes. Voyant celà, Aido eut le reflexe de se placer devant Ayiana pour la protéger au cas où le sang pur se jetterait sur eux dans un accès de folie. Tenant toujours fermement la main d'Ayiana pour la rassurer autant que pour se rassurer lui-même, il observait Baal sans un mot, l'horreur se lisant dans son regard. Lorsque Baal hurla, Aido cru sentir ses cheveux se hérisser à leur tour sur sa tête, comme si l'atmosphère s'était brutalement refroidie, tant les frissons qui parcouraient son échine étaient violents.
Ce n'était ni un hurlement humain, ni même vampirique, c'était un hurlement animal. On aurait cru entendre hurler un loup sur le point de mourir...
Les doigts moites du jeune vampire se crispaient sur la main d'Ayiana, tant l'état de Baal l'inquiétait. Cependant, il lâcha les doigts de sa petite amie lorsque Baal saisit son bras blessé et se mit à frapper dessus avec hargne et violence. Entre les violents coups qu'il s'infligeait, Aido tenta tant bien que mal de lui saisir le bras pour l'empêcher de se faire plus de mal. Des gerbes de sang jaillissaient de son bras et éclaboussaient l'uniforme d'Aido qui tentait de l'arrêter.

-Arrête, Baal!!! Ca sert à rien c'que tu fais!! Arrête, jt'en pris!! Arrête!!
"Tu sais pourquoi je suis dans cet état, Aido ? DEVINE MON GRAND !!! C'est mon frère qui a fait ça parce que j'ai voulu te défendre et parce qu'il voulait savoir l'identité de celui qui m'avait hébergé ! ET C'EST PARCE QUE JE N'AI PAS VOULU LUI DIRE QUE JE SUIS EN PARTI DANS CET ÉTAT !!!"

Aido cessa brutalement d'empêcher Baal de se faire du mal, tant il était surprit. Qu'il pouvait être bête...il s'en serait donné des giffles, tant il se haïssait à se moment là. Il n'avait pensé qu'à lui et à Ayiana, et n'avait même pas cherché à savoir pourquoi Baal se trouvait dans cet état là, pourquoi son frère l'avait tant frappé, pourquoi Bélial avait été si cruel avec lui... Alors que Baal avait tout fait pour le protéger, pour empêcher Bélial de faire du mal à Aido, il l'avait protéger, jusqu'à en souffrir autant moralement que physiquement.
Aido baissa la tête, grimmaçant et serrant fortement les poings pour s'empêcher de hurler à son tour.
Pourquoi les choses prenaient-elles un tournant si...dramatique? Pourquoi les choses ne pouvaient être simples avec lui? Il avait le don pour se mettre dans des situations incohérentes, mais là ça dépassait tout ce qu'il pouvait supporter. Il était constemment angoissé parce qu'à tout moment, Ayiana pouvait dégénérer et qu'elle ne le reconnaitrait plus, quant à Katara, cette jeune fille qu'il considérait comme une soeur, elle pouvait mourrir d'un moment à l'autre de sa maladie. L'état de Baal en rajoutait une couche, c'en était trop pour ses nerfs, il ne pouvait en supporter autant.
Le jeune vampire serra les dents, alors qu'une atmosphère glaciale prenait place dans la pièce. Rares étaient les moments où il s'énervait à ce point. Ses yeux s'étaient brutalement teintés de rouge, cette couleur sanglante qui avait prit place dans son regard étant aussi froide que la glace.
Son angoisse, sa tristesse et sa colère avaient eu raison de lui.

"Tu veux mon sang hin? Je me fiche de ce que tu peux me donner en échange, parce que ce que je veux, jamais je ne l'aurai!!! Tu veux absolument mon sang et bien je vais te le donner!"

Baal éclata d'un rire faux en s'entaillant violemment les veines, éclaboussant le visage pâle de Aido qui ne cilla même pas alors que Baal s'éffondrait au sol en larmes.
Aido redressa son regard vers Ayiana. Malgré toute la haine et la colère que l'on pouvait lire dans ses yeux, il persistait cette lueur d'amour pour la jeune fille, et bien que le ton qu'il employa soit monocorde et dur, il fut doux avec elle.

-Je suis désolé que tu ais à voir cette scène, Ayiana...j'aurais aimé que tu ne me vois jamais dans cet état là, mais tout ça me pousse à bout...pardonne-moi.

Aido se pencha alors sur Baal et lui saisit son poignet blessé, serrant fortement celui-ci pour stopper l'hémoragie. Il redressa son visage, et pour calmer les pleurs hoquetants de Baal, il lui donna un giffle retentissante, laissant une grande marque rouge sur le visage ravagé de larmes du sang pur.

-Maintenant ça suffit!! Tu vas m'arrêter ton petit caprice et m'écouter!! Ce que tu veux tu ne peux pas l'avoir...ha! Tu m'fais bien rire!! Qu'est ce que tu veux? Mon amour, c'ets ça que tu veux? Mais tu las sous les yeux, sombre crétin!! Tu t'es muré dans ta douleur, sans même te rendre compte que je t'aime comme un ami fidèle!!! Il te faut quoi de plus? Bon sang mais c'est pas vrai!! Tu es vraiment aveugle ma parole!! Bien que ton frère te fasse horriblement souffrir, tu as reconnu son amour, alors reconnais le mien!! Tu ne vois pas que je t'aime aussi? Même si je ne puis te donner les sentiments que tu attends, je peux t'offrir mon amitié, et si tu n'en veux pas, pardonne-moi de te le dire ainsi, mais tu es le roi de abrutis!! C'est quand même pas compliqué à voir!!

Alors qu'Aido commençait à hurler de plus en plus contre Baal, ses yeux rouges injectés de sang le fixant avec hargne, de lourdes larmes se mirent à couler le long de ses joues. En réalité, ce n'était pas après Baal qu'il en avait, loin de là, c'était à lui-même qur qui il hurlait. Il se repprochait tout ce qui arrivait en ce moment à ses amis. Il n'en pouvait plus. Plus de voir tous les gens qu'il aimait souffrir autour de lui, et feindre une parfaite indifférence. Il fallait que ça sorte, mais il était sincère avec Baal. Celui-ci ne semblait pas s'être rendu compte qu'Aido l'aimait énormément, même s'il ne s'agissait pas du même amour qu'éprouvait Baal à son égard.
Il prit le poignet qu'il serrait toujours fortement et le mit sous les yeux de Baal. Les doigts d'Aido étaient macculés de sang, mais il ne désserrait pas la pression, pour stopper net n'hémoragie.

-Ton sang, si tu me le donnes ainsi, j'n'en veux pas!!! Je ne t'ai demandé qu'un service, je ne t'ai demandé qu'une seule chose, je t'ai juste demandé, au nom de notre amitié, de sauver la femme que j'aime, mais tu n'as décidémment rien compris...je ne cherche pas ta souffrance, Baal!!! Je cherche notre bonheur à tous! C'est quand même pas compliqué à comprendre, bordel!! Si je t'ai demandé de nous donner un peu de ton sang, c'est parce que je ne voyais pas d'autre solution! Crois-moi, si j'avais pu vous éviter ça à tous les deux, je l'aurais fais!! Ne crois pas que je me serve de toi uniquement parce que tu peux m'être utile...si tu résonnes ainsi, ça ne sert plus à rien que je m'époumonne à essayer de te faire comprendre quelque chose!! Pourquoi réagis-tu ainsi, Baal? Je ne veux plus te voir souffrir comme ça, je ne veux plus voir sur ton visage cette expression de profonde souffrance ancré sur ton visage...je préfère que tu souris comme tu souriais tout à l'heure lorsque je t'ai soigné!! Comprend-moi, Baal...je n'en peux plus de vous voir tous souffrir autour de moi, je me sens tellement inutile...Pardonne-moi...je n'suis certes pas l'ami que l'on recherche, je n'suis même pas digne de confiance, mais crois-moi lorsque je te dis que jamais je ne me servirais de toi...le mensonge et l'hypocrisie, j'ai ça en horreur!! Si tu refuses d'offrir un peu de ton sang à Ayiana, je comprendrais très bien, crois-moi, après tout, elle n'est rien pour toi, mais j'ai eu l'espoir que tu accepterais, parce que je l'aime...Tu peux me haïr, me mépriser, me détester, voire même souhaiter me voir disparaitre, ça ne changera rien pour moi...que tu me haïsses ou non, tu resteras un ami pour moi, si je ne peux t'offrir les sentiments que tu attends, acceptes au moins mon amitié, je ne te demande rien d'autre...

Aido se tut, ses larmes continuant de couler sur ses joues. Il donna un violent coup de poing sur le sol, tant il était énervé et attristé.

-Merde quoi!!

Sa main tremblante tenait toujours fermement le poignet de Baal dont le sang semblait s'arrêter peu à peu de couler. Il ricanna nerveusement, puis éclata de rire.

-Ha! Et dire que tout ça, c'est à cause de moi...en définitive, c'est à cause de moi si vous êtes dans ses situations, vous tous...si je ne t'avais pas connu, Baal...tu ne te serais pas fais frapper par ton frère, car tu n'aurais eu personne à protéger...pardonne-moi, je n'm'en suis pas rendu compte...

Aido lâcha le poignet ensanglanté de Baal et le prit brutalement dans ses bras, le serrant fortement alors que son corps était secoué de tremblements.
Comme si une personnalité inconnue s'était réveillée en lui, on ne reconnaissait rien du Aido joyeux et gâmin que l'on croisait tout les jours. Et Ayiana qui assistait à tout cela...le jeune vampire savait qu'elle pourrait prendre peur et refuserait à présent de lui parler, mais il avait besoin d'elle.
A force d'acumuler les inquiétudes et les angoisses, tout en affichant un visage jovial et moqueur, il finissait par craquer.

-Je suis désolé...pour vous deux...Ayiana, si à présent, tu refuses de me parler à cause de ce qui vient de se passer...je comprendrais, mais j'ai besoin de toi...j'vous en pris...pardonnez-moi vous deux...tout ça m'affete plus que ça ne devrait, mais...je ne supporte plus de vous voir souffrir, tous les deux...alors que j'ai l'air d'aller si bien...c'est ironique...

Aido continuait de pleurer en silence, ça ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps à vrai dire. Il serrait Baal dans ses bras avec force et douceur, comme pour se raccrocher un peu à la réalité.

-Tu es bête, Baal...tu n'avais pas remarqué que ce que tu désirais, tu l'avais sous les yeux, mais pas sous la même forme...mais je me demande lequel de nous deux est le plus bête...c'est sûrement moi...aveuglé par mon envie de sauver celle que j'aime, je n'ai même pas vu la souffrance de mes amis...je suis vraiment impardonnable...pitoyable...






[Woups!^^ Me suis un peu emporté, l'inspiration, quand elle vous gagne...XD j'vais assayer de synthétiser à l'avenir pour que vos pauvres petits yeux ne meurent pas à) cause de mes pavés.--']

[OO' Oulàlà, je pourrais jamais faire un post aussi long --']

Ayiana resta un instant dans la chambre assez sombre, les yeux légèrement brouillés par des larmes. Elle ne répondit pas, et fit volte-face, pivotant sur ses chaussures blanches à talons. Elle détourna la tête, refusant de voir Aidô et Baal ensemble. Finalement, elle sortit de la pièce en claquant violemment la porte derrière elle avec un geste brusque. Derrière la porte de bois, Ayiana se laissa glisser mollement au sol glacial du couloir. Les larmes de culpabilité qu'elle contenait tant bien que mal coulèrent sans retenue, s'écrasant sur la carrelage damier, faisant résonner de petit sons sembables à des gouttes de pluies martelants le sol de la cour.
Ayiana ramena ses deux mains devant son visage pâle, prongeant ses yeux dans une légère obscurité.

*Aidô... Espèce d'idiot... Même si tu me suppliait de ne plus t'adresser la parole... Je n'y arriverai jamais...* pensa-t-elle avec un sourire sans joie

La jeune fille serra les poings. Elle était vraiment égoïste de ne penser qu'à sa petite vie sans interet. Ayiana serra ensuite les dents. Baal souffrait... et beaucoup plus que la jeune fille. Un pincement au coeur se fit ressentir, même si la vampire s'en fichait complètement, trop submergée par la culpabilité.
Elle entendait toujours les pleurs de Baal qui trahissait une énorme tristesse. Ayiana plissa les yeux, les larmes coulants de plus belle:

*Baal... J'espère que tu iras mieux. Tu es vraiment quelqu'un de bien.*

Elle se leva, et quitta sa place inconfortable, pourtant réchauffée par sa présence prolongée.

Suite aux excuses de Baal, Aido sourit en fermant les yeux, ses larmes cessant brutalement de ravager son visage pâle. S'il avait pu observer la scène en tant que spectateur, il aurait rit de sa propre faiblesse. Il n'avait pas versé la moindre larme depuis plusieurs décennies, voire presqu'un siècle, mais les évênements récents et les rencontres qu'il avaient faites avaient finis par avoir raison de ses nerfs.
Une constante angoisse lui comprimait le coeur et la poitrine, l'étouffant à petit feu. Il était engoissé pour Ayiana, mais également pour Baal. Ils étaient tous deux en danger, et ce à cause d'une seule personne contre qui Aido était bien impuissant. En effet, que pouvait il faire contre un vampire 5 fois plus vieux que lui, et qui plus est, sang pur? D'un côté, si Baal donnait son sang à Ayiana, il se retrouvait en danger à cause de son frère ainé, de l'autre si Ayiana n'avait pas accès au sang de l'un des deux frères, elle pouvait dégénérer au level E d'une minute à l'autre, et ce par la faute de cette même personne.
Aido se retrouvait face à un dilemme de taille et se mordit la lèvre inférieure de dépit. Que s'était frustrant de se sentir innutil et impuissant...
Baal repoussa gentiement Aido qui s'écarta un peu. Le jeune vampire éclata d'un rire enfantin, ça le soulageait d epouvoir rire. Son angoisse se déserrait un peu dans sa poitrine.

-Woua! Si tu te voyais!! On a l'impression que t'as pas dormit depuis dix jours!!! Quoi que, je ne dois guêre être mieux! De quoi on a l'air tous les deux...on est sencé être des hommes et regarde moi ça, on pleure comme des madeleines...ça faisait longtemps que j'avais pas ressentit cette sensation, en réalité...c'est amer...et pourtant, c'est fou c'que ça soulage! Allez, sèche donc tes larmes toi aussi!! Et ne t'excuse spas tant que ça...après tout, c'est moi qui me suis emporté, j'aurais pas du, j'ai finit par craquer, ça faisait trop longtemps que ça me restait sur le coeur. Tiens, prend ça!

Aido tendit un mouchoir à Baal et essuya ses joues pâles et creuses avec. Il se rendit alors compte à quel point le sang pur était maigre et chétif et il s'étonna qu'il puisse marcher avec si peu de muscles. Sa maladie semblait en effet le ronger de l'intérieur. Une nouvelle fois, Aido se mordit la lèvre. Il avait été un peu trop égoïste avec Baal.

"Pardon... mais... tu sais c'est dure pour moi... Je n'ai jamais vécu vraiment... Pendant toute ma vie j'ai vécu enfermé dans un château en plein milieu d'une montagne déserte... Ce n'est... pas facile pour moi..."
-Je...je sais...je suis désolé, j'avais pas pensé à cela...j'aurais du, en effet. C'est vrai que malgré le fait que tu vives depuis près d'un millénaire, tu n'as pas l'air d'avoir encore beaucoup vu le monde extérieur. Je comprend...c'est pas facile en effet mais...tu t'en es sortit non? Alors...pourquoi pas une autre...?

Aido secoua la tête. Il recommençait avec ses pensées égoïstes.

-Oublie c'que je viens de dire, je n'ai pas le droit de dire ça...

Aido ne savait plus où se mettre. Il se sentait bête et seul, partagé entre son envie de voir Ayiana se porter mieux et celle de voir Baal sourire à nouveau avec conviction et bonheur. Ces deux perspectives lui semblaient pourtant opposées et irréalisables dans l'instant présent.
Tournant la tête,, Aido se rendit compte qu'Ayiana ne se trouvait plus dans la pièce. Il la chercha des yeux, un peu affolé, ne sachant où elle pouvait se trouver. Il entendit un chuintement à l'extérieur qui lui informa que la jeune fille avait du s'assoir contre la porte et se relever.
Il retourna alors son regard vers Baal qui tentait en vain de le faire lâcher prise sur son bras blesser qui saignait toujours.

-Oh...désolé...on devrait soigner ça, peut-être.

Aido lui fit un pauvre sourire et se leva pour chercher de quoi panser la plaie du pauvre Baal. Celui-ci était dans un bien piteux état. Quelques bandages avaient été oubliées, montrant bien à quel point il avait du être blessé.
Aido s'en saisit d'une et l'enroula maladroitement autour du bras meurtrit de Baal.

-Heu...j'suis pas médecin et j'ai jamais été doué pour les premiers soins, mais je pense que ça devrait aller.

Le jeune vampire lui fit un petit sourire innocent, come pour s'excuser. Oui, s'excuser...il l'aurait voulu. Il avait tant de choses à se faire pardonner, tant de choses qu'il aurait voulu effacer, il aurait été jusqu'à vouloir effacer son existence de cette académie, pour ne pas causer plus de souffrance aux gens qu'il aimait.
Mais il était là, il n'avait plus d'autres alternatives. Pourtant, toutes les excuses possibles et immaginables ne pourraient effacer le profond gourffre qu'Aido semblait avoir creuser dans le coeur de Baal en lui ammenant Ayiana. Il l'avait blessé sans même le vouloir. Baal l'avait aimé avant même qu'Aido se rende compte qu'il considérait Baal comme un ami à présent. Il se sentait coupable de ne pouvoir lui donner ce qu'il attendait, de ne pouvoir l'aimer comme il 'aimait, mais il aimait Ayiana d'un amour si fort, si tendre, si puissant que cela le dépassait lui même.
D'un amour qu'il n'avait jusque là jamais ressentit et qui lui réchauffait le coeur au point de l'étouffer et de le bruler. Une brûlure qui à présent était encrée dans sa poitrine et ne semblait jamais pouvoir cicatriser. c'était pourtant une brûlure agréable, douce, bienfaisante.
Aido aurait du se sentir comblé, heureux, au lieu de celà, il était triste. Pour Baal autant que pour Ayiana.
Le jeune vampire blond se releva et se dirigea vers la porte pour faire entrer de nouveau Ayiana quand la voix douce et faible de Baal le fit se tourner vers lui.

"Rends toi compte que si je fais cela pour Ayiana, je n'aurai plus jamais le pardon de mon frère et si... si il venait à s'en rendre compte je..."

Aido baissa la tête en souriant. Il s'approcha un peu de Baal et l'aida à savoir de nouveau sur le lit.

-Crois tu sincèremment que ton frère irait jusqu'à vouloir te tuer? J'ai bien vu de quoi il était capable en voyant ton état. Il semble fait de cruauté et de folie mais...j'en suis persuadé et ce n'est pas toi qui pourrait m'en détromper, il t'aime vraiment. Tu es même très certainement la seule et unique personne qu'il aime, qu'il estime et qu'il chérit...cependant, il ne sait peut-être pas trop comment te le prouver. Et il agit avec violence pour contrer celà...je suppose qu'il ne supporterait pas l'idée que son frère puisse donner du sang à un humain qu'il a changé en vampire, puisqu'il semble haïr les humains à un point que s'en est effrayant. Mais crois-tu sincèrement qu'l pourrait désirer ta mort après celà? Certes, il risque de t'en vouloir, mais s'il t'aime réèllement, il comprendra que tu peux toi ausi avoir tes propres choix. Tu es libre de faire ce que tu veux, après tout, tu ne lui appartient pas! Ce n'ets pas ton frère qui dirige tes choix ou tes oppinions, c'est toi! Je comprend parfaitement que tu puisses craindre sa réaction, après tout, il fait peur à tout l'monde! Moi il me fout la trouille dès que j'le vois! Mais c'est à toi de décider si oui ou non tu as le courage d'aller contre sa volonté et de choisir toi même!!

Aido se dirigea à nouveau vers la porte et l'ouvrit doucement. Ayiana était toujours sur le pallier.
Il lui prit la main et entrelaça ses doigts sur les siens avec tendresse, tout en caressant ses cheveux de son autre main.

-S'il te plait...reviens, Ayiana...je crois qu'on a besoin de parler...tous les trois.

Aido l'attira doucement mais fermement à l'intérieur de la chambre et referma la porte derrière lui. Toujours tenant la main d'Ayiana dans la sienne, il s'approcha du lit où Baal était assis.
Aido grimmaça quelques peu en voyant l'état maladif dans lequel il se trouvait. Le jeune vampire força Ayiana à s'assoir sur le lit, à côté de Baal. Ils gardaient tous deux une distance plus que résonnable entre eux deux.
Aido se planta devant les deux vampires piteux en croisant les bras.

-Pff! Regardez-vous tous les deux!! Vous m'avez l'air...complètement anéantis...on va finir par fonder le club des déprimés ici, c'est pas possible!! J'ai l'air malheureux moi?

Aido tentait de s'en persuader lui même, mais il devait reconnaitre qu'il se trouvait certainement dans le même état de châgrin que les deux autres. Il ne savait pas trop par où commencer. Des trois personnes présentes, il était celui qui se portait le mieux, en bonne santé, sans problêmes à aucun niveau si ce n'est familial, et pourtant, il s'angoiddait presqu'autant que les deux autres.
Il baissa la tête, fermant les yeux et se frottant l'arrête du nez d'une main, cherchant ses mots, pour ne pas en choisir de trop déplacés.

-Par où commencer...vous m'avez l'air tellement déprimé tous les deux que j'ai l'impression d'me trouver dans la chambre de deux dépressifs en rédemption!!

Même ses plaisanteries sonnaient faux. On s'entend clairement dans sa voix son angoisse, son châgrin et le peu d'entrain qu'il mettait à détendre l'atmosphère.
Il releva la tête, toute trace d'un quelconque sourire ou de larme précédemment versées ayant disparues. Il avait au contraire l'air sérieux, grave et résigné.

-J'vais pas y aller par quatre chemins, on va faire simple, sinon on est encore dans trois cent ans. Je sais bien qu'en tant que vampire, on a l'éternité devant nous, mais dans le cas présent, on a pas l'temps!

Aido décida de balayer définitivement toue trace de raillerie ou d'humour de sa conversation et s'en tint alors à une seule et unique phrase.

-Je ne forcerai ni l'un ni l'autre de vous deux. Chacun de vous est libre de son choix, seulement sachez que là dedans, en fonction du choix que vous ferez, la vis de l'autre sera...plus ou moins en danger.

Celle d'Ayiana l'était d'avantage si Baal décidait de suivre l'avis de sonf rère, bien que s'il décidait de passer outre, il serait détruit psychologiquement, c'était certain.

-Ayiana, te sens-tu vraiment prête à désobéir à ton maitre, en sachant bien de quoi il est capable, et toi Baal...te sentirais-tu capable de désobéir à ton frère?

Pour la première dpeuis qu'ils le connaissaient, Baal et Ayiana voyait une toute autre facette du visage d'Aid.
Celle d'un homme capable d'être sérieux et direct, même dans une telle situation. Il attendait patiemment leur réponse, complètement impassible et immobile, bien que l'angoisse lui emprionne à nouveau le coeur dont le rythme cardiaque devait avoir depuis longtemps dépassé le 150 à la seconde.




[Beuh...j'ai pas d'inspiration, si bien que j'écris des trucs bizares parfois! XD pardon!^^]

Ayiana se n'eut meme pas le temps de réagir qu'Aido l'entraina fermement dans la chambre de Baal. La jeune fille s'y résigna sans et mot, et se laissa tomber à côté du sang-pur, un peu inquiète pour ce dernier. Son teint avait prit un blanc cadavérique Ayiana haussa un sourcil, ses yeux rivés sur Baal, se demandant s'il ne valait mieux pas l'emmener à l'infirmerie... Finalement, la vampiresse abandonna cette idée et se contenta de mettre correctement les bandages qu'Aido avait mal placés. Son petit ami (j'adore utiliser ce terme xD) attendit patiemment qu'elle ait fini pour prendre la parole. Ayiana, qui s'attendait plutôt à l'habituelle voix enfantine et enjouée d'Aido fut quelque peu étonnée, mais se ressaisit bien vite pour comprendre ce qu'il avait à dire:

"J'vais pas aller pas quatre chemin, on va faire simple, sinon on y est encore dans trois cent ans. Je sais bien qu'en tant que vampire, on a l'éternité devant nous, mais dans le cas présent, on a pas l'temps!" avait-il dit

Ayiana fronça invariablement ses sourcils, tandis que Baal afficha une mine perplexe. Que voulait dire Aido? A ce moment, ce fut un mystère pour la jeune fille, et pour Baal aussi (enfin, il semblerait). Elle ouvrit la bouche, prête à demander quelque chose, mais Aido la devança d'une seconde:

"Je ne forcerai ne l'un ni l'autre de vous deux. Chacun de vous est libre de son choix, seulement, sachez que là dedans, en fonction du choix que vous ferez, le vie de l'autre sera... plus ou moins en danger."

Un silence d'une fraction de seconde s'installa avant que la voix d'Aido ne résonne encore une fois:

"Ayiana, te sens tu vraiment prête à désobéir à ton maître, en sachant bien de quoi i lest capable, et toi Baal... te sentiras-tu capable de désobéir à ton frère?"

L'étudiante ferma le bouche et serra les dent. Elle avait compris de quoi le blondinet voulait parler. Mais quel dilemme... Elle se refusait de boire le sang de Baal, car cela mettrai en danger la vie du sang-pur, et elle ne pouvait faire ça. C'était bien trop égoïste de sa part. Pourtant... si elle ne buvait pas ce sang, Ayiana deviendra, un jour ou l'autre, un Level E... qu'Aido aura peut-être à tuer. La jeune fille frissonna. La pièce lui semblait tout à coup plus froide.
La jeune fille ne se risqua pas à parler, et se contenta de regarder alternativement Aido et Baal. Un silence lourd et gênant s'installa dans la pièce. Le vampire blond fixait Ayiana, cette dernière regardait timidement ses mains serrées sur ses genoux et Baal fermait les yeux en basculant. Pour réfléchir, sans doute.
Après plusieurs minutes ainsi, Ayiana prit la parole. Elle s'était décidé:

"Je ne veux pas du sang de Baal. Je refuse de le mettre en danger... Je sais que je vais dégénérer au Level E... Mais c'est hors de question... Je ne veux pas... Je ne...veux pas..."

Ses deux dernières phrases étaient comme des paroles adressés à elle-même, pour se convaincre du fait qu'elle s'en fichait pas mal de sa vie. Ce qui était faux... Ayiana tenait à sa vie. Elle voulait vivre, que ce soit pour Aido, pour ses amis, ou pour elle-même...
La jeune fille ferma les yeux. Elle serrait tellement ses doigts contre ses genoux que ses ongles perforèrent sa peau diaphane, laissant couler un peu de sang le long de ses tibias.

Quelques minutes s'étaient écoulées entre le moement où Aido avait posé sa question fatidique et le moement où Ayiana daigna répondre. Pendant ce court laps de temps qui parrut durer une éternité, un silence pesant s'était installé, seulement romput par les tapotements nerveux et impatient du pied d'Aido qui ne tenait plus en place. Intérieurement, il commençait franchement à se poser la question de savoir si l'Antartique était un joli continent...après tout là bas au moins, il aurait bien moins d'emmerdes, c'était le cas de le dire. Ou peut-être allait-il tout simplement boucler ses valises, dire au revoir à son cousin préféré, dire adieu à Katara-chan, à Baal...et...Ayiana...mais cette entreprise lui partu si périeuse qu'il la repoussa mentalement. Il se savait assez lâche pour être incapable de bouger d'un doigt.
La situation actuelle le stressait, l'énervait presque, comme l'en témoignait son accès de fureur contre Baal quelques minutes plus tôt.
Pourtant, la réponse d'Ayiana fut loin, très loin, d'être celle qu'il attendait, ou du moins qu'il espérait. Son tapotement s'estompa aussi vite qu'il était arrivé et ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement, sa bouche grande ouverte, incapable de prononcer le moindre mot. Son cerveau refusait de fonctionner et d'alligner plus d'une demi pensée cohérente à la fois. Les réflexions se bousculaient dans son esprit à une telle vitesse qu'il finit par fermer les yeux, nauséeux. Avait-il bien entendu? Tout cela avait été fait en vain? Ayiana décidait de refuser l'aide de Baal, enfin lui ne s'était pas encore prononcé, et peut-être l'aprouverait-il.
Une poussée de colère monta à nouveau dans la poitrine du jeune vampire. Bien que ce ne soit pas sa situation qui était en péril, il commençait à trouver l'attitude de sa belle (ça change de petite amie! XD) un peu trop lâche à son gout. Bélial était-il si terrifiant que ça?
Rouvrant les yeux et déserrant ses poings crispés par la colère et l'impatience, Aido se rendit compte de l'absurdité de sa pensée. Bien sûr qu'il était terrifiant! Et il devait l'être bien plus lorsque l'on se retrouvait dans la situation de Baal ou Ayiana.
Le jeune vampire leur tourna le dos, commençant à faire les cent pas dans la pièce, prenant son visage entre ses mains, se frottant l'arrête du nez pour tenter de mettre en ordre les évènements dans son pauvre petit cerveau fatigué. Les paroles de Baal le firent se retourner vers celui-ci. Sa voix était faible, douce et pourtant assez ferme. Peut-être allait-il réussir à convaincre Ayiana.
Aido se repprocha d'eux, non sans triturer nerveusement ses longs doigts fins, preuve qu'une fois de plus, il s'angoissait. Du fond du coeur, il hurlait à Baal d'être prudent, mais de réussir à convaincre Ayiana.

"Je vais vous raconter une histoire... Mon histoire... Un histoire qui est loin d'être joyeuse... mais au combien triste et sombre..."

Sa réflexion fit sursautter Aido. Il s'était attendu à tout, sauf à cela. Ils avaient décider de se liguer contre lui, ou quoi? Le jeune home saisit la chaise qui se trouvait derrière le bureau, derrière lui. Il s'assit, le ventre contre le dossier de la chaise, faisant face aux deux autres.
Le menton sur ses avants bras croisés sur le dossier de la chaise, il les toisait tous les deux de son regard bleuté, cherchant à comprendre où était la blague dans tout ça.
Apparemment, plutôt que de se décider tout simplement, ils avaient décidé de faire languir les choses. Aido soupira.

"Je vais aussi vous révéler ma véritable identité... A moi et à Bélial... Mais il faudra me jurer de n'en parler à personne..."

Cette dernière réflexion attira on ne peut plus l'attention d'Aido, qui oublia littéralement ce pour quoi il était là, pour se concentrer sur Baal en fronçant les sourcils. Qu'entendait-il par "leur véritable identité"? Le sang pur semblait leur cacher bien des choses. Mais il devait y avoir de quoi, au vue de l'air embarasser qu'il prenait. Il avait l'air d'hésiter, comme si tout dévoiler relevait d'un effort surhumain pour lui.
Aido lui lança un regard compatissant et un sourire encouragent pour l'inciter à parler.

-Tu sais...si tu as peur de nous révéler ça...tu n'es pas obligé, je comprendrais, tu sais! Même si c'est vrai que maintenant que tu as dis ça, je m'interroge beaucoup sur votre véritable identité!! Je te promet, Baal que jamais je n'en dirais un mor tà persnne! Je serais muet comme une tombe, c'est promis!!

Aido lui fit à nouveau un sourire avenant. L'angoisse avait laissé place à une curiosité si prononcée, que le jeune vampire en étant lui-même étonné. Il avait hatte d'entendre le récit de Baal, bien qu'il ne sembla apparemment pas joyeux du tout, bien au contraire.



[Gommen, j'ai pas un pet d'inspiration ce soir!^^]

Ayiana sentit une main apaisante se déposer délicatement sur son épaule. Elle rouvrit ses yeux luisant de larmes et se tourna vers la propriétaire de la main. A sa grande surprise, c'était Baal, et non Aido. La jeune fille esquissa un sourire sincère mais incertain, ne savant pas quoi faire, un peu gênée. Baal la fixait de ses yeux argentés, comme un médecin examinant sa patiente. Ayiana détourna aussitôt le regard, évitant les prunelles insistantes du vampire au sang-pur pour se tourner vers son amant.
Ayiana devina tout de suite les pensés d'Aido. Même si elle ne le connaissait que depuis peu, elle le connaissait assez pour savoir à quoi il pense. Aido la trouvait surement lâche... La vampiresse eut un sourire discret mais garda ses reflexion pour elle. Oui, Ayiana était lâche, elle le savait plus que quiconque... Pendant que la jeune fille se remettait en question, Baal prit la parole d'une voix assez ferme. Ayiana releva la tête pour voir ses prunelles vitreuses. Il était surement assez faible... Surtout après que son frère Bélial l'aie torturé comme ça. Ayiana se leva, et se rendit compte que son sang coulait le long . Zut, faut pas que les autres vampires puissent sentir son sang... surtout qu'elle a un sang qui attire particulièrement les vampires... La jeune fille laissa ses yeux se poser sur Aido et Baal pour voir leur réaction. Heureusement, tous deux avaient l'esprit trop occupés. Ayiana essuya son sang en vitesse et se tourna vers Baal.
Qui voulait-il dire par "sa véritable identité"? Il voulait insinuer que c'était une.. femme (XD)? N'empêche, ça n'étonnait pas trop Ayiana, elle avait déjà vu Baal s'habiller en femme --'. Et Bélial... Il aimait les maillots de bain rose? Ayiana fit un tête un peu étrange et évita d'imaginer Bélial avec un telle tenue pour écouter attentivement Baal.

[Bien bien bien...il serait ptet temps que j'm'y mette! XD Dis moi Ayiana-chan! Comment ça Bélial aime les maillots de bain roses? XD Toit tu as lu le flood à ce que je vois!^^]

Durant tout le récit de Baal, le silence s'était fait dans la pièce. C'était comme si le temps s'était figé, ou bien que chaque particule de la pièce tendait l'oreille pour écouter l'histoire du vampire.
Aido fixait toujours Baal intensément, ses grands yeux bleus brillant de curiosité. Ses mains jointes autour de ses genoux, la tête posée sur ceux-ci, on aurait dit un enfant écoutant un vieux conteur racontant une histoire.
Il buvait chacun des mots de Baal, assimilant chacune des informations qu'il lui transmettait. A mesure que son histoire avançait, Aido se créait tout un film dont la mise en scène paraissait de plus en plus clair dans sa tête.
Une des répliques de Baal fit quelque peu sourire Aido. Ainsi donc, leur grand père avait réussit à se faire obéri de Bélial! Il devait être sacrément terrifiant pour y arriver, car Aido voyait très mal Bélial obéir à quelqu'un, il le voyait plus comme...un être à qui on ne peut donner d'ordre, qui n'obéit qu'à ses instincts.
Aido tentait d'immaginer comment ce grand père avait put réussir à se faire obéir...les pires scénarios défilèrent dans son cerveau, lui donnant des frissons.
Lorsque le jeune vampire apprit la façon atroce avec laquelle avait été tuée Lucy, la vampiresse anciennement humaine, il fut prit d'une nouvelle crise de frissons, lui déchirant l'échine.
Les humains étaient décidément d'une cruauté peu commune. Voilà pourquoi les humains ne pouvaient cohabiter avec les vampires en parfaite connaissance de cause. Ils étaient bien trop bestiaux et intolérant pour celà!
Leur crainte pour les vampires les rendaient eux mêmes monstrueux, à tel point qu'ils en venaient à tuer certains des leurs.
Mais ce qu'avait surtout retenu Aido, s'était l'énnonciation d'un certain chasseur de vampires particulièrement célèbre. Les hunters étaient les êtres les plus redoutés du peuple des vampires. Mais seuls certains d'entre eux étaient connus par leurs noms.
Aido espérait se tromper, il espérait que Baal ne confirmerait pas ses craintes quant à l'identité de ce chasseur.
Mais lorsque Baal parla de la mort, ou plutôt de l'assassinat de son grand père, Aido vit ses craintes confirmées.

-Tu veux dire que ce chasseur était...?

Il ne finit pas sa phrase laissant Baal terminer. Même célèbre, ce chasseur n'aurait pas dut avoir le droit de tuer un sang pur, aussi monstrueux soit-il. Le meurtre d'un sang pur relevait d'un crime extrêmement grave, c'était connu de tous les chasseurs et de tous les vampires!
Comment avait-il osé!!
Aido se rendit aussi compte qu'il ignorait tout de la vie de Baal et Bélial. Il ne connaissait ce dernier que de nom et par sa réputation, il était si terrifiant que son nom était connus dans le monde entier.

...Et dans mon pays, le dragon se dit... Dracul ! Autrement dit je ne m'appelle pas Baal Von Grimmelshausen mais Baal Dracula et Bélial Dracula ! Nous sommes les derniers descendant de la lignée des Dracula... qui a été oublié avec le temps... et mon grand père qui a été assassiné... se nommait évidemment Vlad Dracula, le plus puissant des vampires, qui a fait trembler l'Europe entière durant le moyen âge grâce à son armée de mort vivant..."

Aido eut un hoquet de surprise à l'annonce du véritable nom des deux frères. Il fixa alors Baal avec un air effaré, si surprit qu'il en aurait presqu'été insultant pour le sang pur.

-Tu veux que...toi et Bélial, êtes des descendants de Dracula? C'est une blague c'est ça? Bon sang...moi qui ait toujours cru que Dracula était un mythe tant il était réputé pour son immense pouvoir, son âge et surtout...son caractère! J'arrive pas à y croire...vous êtes les petits fils du plus célèbre vampire de tous les temps...en plus d'être sang pur, vous faites partit de la plus illustre famille de vampires! Va falloir que j'me tienne à carreaux avec toi, je risque de me prendre plein la figure sinon!!

Bien que cette réplique semble ironique, Aido semblait inquiet et la prenait très au sérieux. Il était en présence d'un vampire de sang pur issus de la plus grande et plus ancienne famille de vampire! Si on lui avait dit un jour qu'il rencontrerait l'un de ses vampires, il aurait rit au nez de la personne en question.
Aido avait comme l'impression de s'être prit un mur dans la figure et d'être complètement sonné.
Bien que l'annonce de son véritable nom ait frappé Aido, ce n'était pas ça qui lui restait en mémoire.
L'air dépité de Baal l'attristait d'ailleurs tout particulièrement. Aido porta une main réconfortante à son épaule, puis sous son menton qu'il releva pour le forcer à le regarder dans les yeux.

-Hé! Tire pas cette tronche là! On va pas te manger!! T'as peur de notre réaction? Si c'est que ça, je peux t'assurer que jamais je ne te jugerais pour tes origines dont tu n'es nullement responsable. T'as pas à avoir honte de ça! Au contraire, tu es quand même un illustre personnage, je te signale!
Sois en heureux, Baal, tu as en plus un frère qui t'aime! Moi ma soeur peut pas me piffer!! Et j'ai un père à moitié maboule et hypocrite! Quelle joyeuse famille, n'est ce pas! Quant à moi, j'ai quelques siècles derrière moi, et je ressemble à un enfant d'quatre ans! Et alors? J'en suis heureux! J'me porte à merveille!! J'vois pas où est le problême!!! Alors souris et arrête de tirer cette tête là, ou bien je vais chercher ton frère pour te boter le derrière...si je reviens vivant...

Aido adressa un clin d'euil malicieux à Baal. Il se fichait totalement de savoir que Baal était le frère d'un vampire fou et d'un grand père...tristement célèbre. Il restait Baal. Il était juste...ou plutôt paraissait plus imposant.

-Ca ne doit pas t'empêcher d'être heureux et de vivre, Baal...je ne suis pas franchement fier de moi, ni des échos que j'ai à propos de ma famille, et pourtant, regarde. J'aime une jeune fille absolument merveilleuse, j'ai trouvé des amis en qui je peux avoir confiance ici, j'ai une nounou pour cousin, je m'y fais! Alors cesse de te tourmenter pour ça! On est là pour te soutenir Baal!!

Aido lui sourit à nouveau, puis lâcha son menton pour baisser à son tour la tête, un peu gêner car il lui restait une quesiton qu'il n'avait pas posé. Une question qui lui tarodait l'esprit et dont il mourait d'envie d'en connaitre la réponse.

-Je...j'aurais juste une question à te poser, Baal...je sais que c'est indiscret, et je comprendrait que tu ne veuilles pas m'en parler mais...ça me laisse perplexe, et je meure d'envie de savoir...

Aido releva la tête vers Baal, son sourire et ses yeux pétillants ayant disparus, laissant place à un regard inquiet et une moue gênée.

-Tu as dis que tes parents étaient morts de façon mystérieuse et...que Bélial avait commencé à sombrer dans la folie après leur décès...alors...comment sont-ils morts? Y a-t-il un rapport entre les deux? Que s'est-il passé?

Aido avait dit toute sa phrase d'une traite, sans respirer, et c'est lorsque la pièce se mit à tourner autour de lui qu'il se rendit compte qu'il avait cessé totalement de respirer et qu'il serait de bon ton qu'il reprenne sa respiration.
Il attendait impatiemment la réponse de Baal, même si celui-ci pouvait refuser, bien que Aido en soit frustré.




[mouais bon j'ai essayé de pas faire un truc trop rikiki ni trop pitit vu que j'ai pas posté ici depuis un bout de temps^^ Gomeeeeeeen^^]