Une nuit cauchemardesque [PV Bélial]

[Vu qu’il y a eu un gros bug et que le message de Bélial à disparut je fais un petit résumé de ce que je me souviens… si jamais tu te rappel d’autres éléments a rajouter dis le moi par MP!! Je les rajouterais.]
Bon, voila ce dont je me souviens.
Bélial arrive au niveau de l’écurie. Car durant toute sa vie… il a eu le temps d’en passer des diplôme.
Qu’il a eu toute sorte de diplôme relatif à la médecine chirurgie ect… Et que sa dernière folie avait été de devenir vétérinaire... car contrairement aux humains, il appréciait bien els bêtes…
Il vient a l’écurie parcequ’un de ces répugnants humains qu’il déteste tant, à blessé un pauvre petit cheval lors d’un cours d’équitation.
En arrivant prés de celle-ci, il sent l’odeur humaine, et la il voit Tomo sortir en courant et qui semblait chercher quelque chose. Il entre dans l’écurie, fait une piqure à la bête pour l’endormir pour qu’elle ne sente plus la douleur. Puis il se glisse derrière Tomo et lui chuchote à l’oreille avec sa voix froide. Il lui demande ce qu’elle fait la, et que c’est interdit de trainer dans l’académie la nuit.


Tomo fut terriblement surprise en entendant la voix glacée et à peine audible de l’homme qui se trouvait derrière elle.

*d’où vient-il ? Je ne l’ai même pas entendu arriver*

Sans en comprendre les raisons, elle se mit à trembloter. Elle se retourna vivement pour faire face à son interlocuteur et se grata la tête d’une manière gênée

« aaah ! Je ne vous avais pas entendu ! Vous m’avez surprise»
Elle s’arrêta de parler plusieurs secondes.

« Qui êtes vous ? Je ne vous ai jamais vu… vous êtes de l’internat ? »
*Il a la prestance naturelle qu’on les night… serais-ce un élève de leur classe ? Non, quand même pas…Il me semble assez âgé. Je…j’ai… l’impression de ressentir une aura maléfique l’entourant*

A cette pensée, Tomo eu froid dans le dos. Elle ne se doutait pas que cette « aura » maléfique, mot qu’elle avait utilisé à la légère, avait bien lieu d’être.
Tomo commença à observer plus précisément cet homme. Il est était très grand, et avait de long cheveux couleur argenté. Elle n’en avait jamais vu d’aussi beau.
C’était un homme imposant, et, Tout comme les night, il avait un physique loin d’être déplaisant. Sauf que… ces yeux, étaient effrayants. Son regard paraissait être cruel. Plus elle le regardait, plus elle s’apercevait que tout l’effrayait en lui. Elle tremblait, légèrement, mais elle tremblait. Elle serra les dents, essaya de se reprendre en main

*Je me fais des idées… il faut vraiment que j’arrête de me faire des films, même si cet homme m’effraye, tout ca se passe dans ma tête, tout ca n’a pas lieu d’être voyons, Tomo, reprend tes esprits!!!*

Tomo commenca à ceder à la panique.Son corps entier lui commandait de fuir, mais sa tête, elle, tentait de la raisonner et lui disait de ne pas se montrer désobligeante, impolie ou irrespectueuse envers cet homme.
Alors elle restait là en face de lui, mais inconsciemment elle recula de un, puis de deux pas, tout en gardant le regard fixé sur lui. Elle n’avait qu’une envie, c’etait de fuir très loin.
Le vent soufflait dans les longs cheveux de Tomo et de Bélial, les faisant flotter.
Sa main gauche se mit à trembler. Elle le senti, et l’agrippa avec sa main droite pour la faire cesser.
Tomo et Bélial se jaugèrent du regard. Aucun des deux ne bougait. Tomo finit par répondre à la question de l’homme. Que faisait-elle ici ?
« J’attends quelqu’un, tout simplement, voila pour quoi je me trouve à l’écurie. »

Elle se dit que sachant cela, l’homme ne tenterait rien envers elle, et ne lui ferait aucun mal. Mais l’attitude de celui-ci ne changea pas pour autant. Tomo commenca peu à peu à perdre son sang froid. Elle ne saivait vraiment pas quoi faire et se silence la pèsait. Elle voulait rester là puisque kaouru devait arriver mais en même temps son plus grand désir etait de prendre ses jambes à son cou. Mais elle sentit que la dernière chose à faire etait de lui tourner le dos.
Tomo et Bélial, restait là, debout, devant l’écurie, dans le silence le plus complet. Quelques feuilles tournoyèrent autours d’eux, et la lune déjà bien ronde, brillait de mille feu, d’une couleur rouge orangé.
Il n’y avait aucun nuage dans le ciel.

Bélial avait croisé les bras sur sa poitrine, absolument immobile, un sourire fiché sur les lèvres. Il s'amusait de l'inquiétude et la peur qu'il pouvait lire dans les prunelles de la jeune fille.
Que les humains pouvaient être pathétique...ils ne lui inspiraient que dégout et répugnance. Un rien pouvait leur faire peur, le moindre insecte, la moindre personne...au regard froid les terrorisait!
Il fallait reconnaitre que Bélial était loin d'être une personne quelconque. La jeune fille avait raison de s'en méfier et d'en avoir peur, car si elle faisait ne serait-ce qu'un faux mouvement, ou esquissait une fuite, Bélial la ratrapperait et risquerait fortement de la mordre, voire même de la tuer, histoire de jouer un peu.
Oui, il était de bonne humeur ce soir-là, il était d'humeur à jouer, à s'amuser...ce qui était loin d'être rassurant pour la jeune fille.
Si elle n'avait été une élève de l'académie, sous la protection du directeur, Bélial se serait depuis longtemps jeté sur elle.
Sa bonne humeur aurait surement vallu à la jeune fille une nuit de cauchemars atroces.
Car en effet, lorsque Bélial était de mauvaise humeur, il tuait sans s'occuper des convenance, et avec rapidité, si bien que l'on sentait à peine la mort venir.
ce qui était loin d'être la cas lorsqu'il était d'humeur à jouer. Dans ces cas là, il faisait durer le plaisir le plus longtemps possible, torturait sa victime jusqu'à ce que ces poumons éclatent sous les hurlements de terreur et de douleur.
Bélial frissonnait déjà à l'idée d'entendre la frême jeune fille hurler à la mort. L'impasse dans laquelle il se trouvait, à cause du fait que la jeune fille se trouve sous la protection du directeur, n'inquiétait pas Bélial, au contraire, celà mettrait du piment à cette nuit d'ennui profond.
Bélial réflechissait dejà à ce qu'il allait pouvoir lui faire subir et regrettait qu'Engirys ne soit pas là pour jouer avec lui et admirer le spectacle. Tant pis, il s'amuserait tout seul!
A cet instant, il retrouvait son esprit enfantin qui le poussait à jouer avec les vies humaines comme avec une peluche. Il fut ramené à la réalité par la voix tremblante et peu assurée de la jeune demoiselle.
Bélial ricanna et la statue de son être bougea légèrement. Il décroisa ses bras, et prit la seringue qu'il tenait toujours fermement pour la mettre au niveau de ses yeux. Il l'observa un long moment avant de répondre.

-Je ne suis pas réellement de l'internat...je suis professeur de sciences pour la Night Class dans cette Académie...et voyez-vous...

Bélial plongea ses prunelles de glaces dans celle appeurées de la jeune fille.

-Je suis tout à fait en droit de vous punir pour avoir enfreint le réglement...ce serait tout de même fâcheux que vous en gardiez des séquelles n'est-ce-pas...surtout pour si peu...

Le sourire de Bélial s'élargit, à tel point que ses canines blanches et acérées étaient aussi visibles que la lune qui brillait au dessus d'eux.
La gâmine pouvait bien penser ce qu'elle voulait, Bélial n'en avait strictement rien à faire.
Bélial vit avec amusement la jeune fille se mettre à trembler, non pas de froid car la nuit était relativement douce, mais de peur.
Oui, elle commençait certainement à avoir peur, elle avait du sentir l'aura maléfique et cruelle qui émanait du sang pur avec une telle force qu'elle en était écrasante.
Celui-ci sourit de nouveau. Elle commençait enfin à comprendre qu'elle aurait eu mieux fait de se trouver autre part, à l'autre bout du monde s'il l'avait fallu, mais certainement pas ici, en face d'un vampire totalement et définitivement fou et d'une cruauté sans limites.
La gâmine finit par saisir sa main, tant elle tremblait. Bélial ricanna de nouveau, se moquant ouvertement de cette pauvre fillette.

-Et bien! Qu'avez-vous donc? Avez-vous froid?

Bélial la jaugea du regard, comme un loup affamé observant un jeune et frêle agneau sans défense.

-Alors comme ça, vous attendez quelqu'un...c'est intéressant...ne vous a-t-on pas dit qu'il était totalement interdit de sortir en pleine nuit? Vous savez pourtant que la nuit...on peut faire de mauvaise rencontres...

Un sourire des plus machiavélique s'étira sur les lèvres de Bélial qui jubilait de plus en plus.
Le sang pur baissa son regard vers les pieds tremblants de la fillette et les vit bouger. Elle venait de faire deux pas en arrière.
En un clin d'oeil, il fut sur la jeune fille, si près d'elle qu'elle devait certainement loucher pour le regarder dans les yeux. Les cheveux de Bélial venaient caresser doucement la joue de la fillette.
Le sang pur l'empisonna sous son pouvoir, la clouant au sol tant la gravité devenait forte. Elle devait à présent être si immobilisée que l'air dans ses poumons devait avoir du mal à passer.

-Je vous conseillerai de ne pas bougr d'ici, jeune fille...je serais capable de vous ratrapper en un rien de temps, et ma patience à des limites...je m'ennuie, ce soir...j'ai envie de m'amuser, voyez-vous...

L'éclat des yeux gris de Bélial changea et une lueur rougeâtre passa dans son regard, le rendant on ne peut plus effrayant. Ce regard en disait long sur ses intentions: du sang, beaucoup de sang, il commençait à avoir faim...et cette faim lui tiraillait les entrailles, à tel point qu'il avait du mal à se contenir...





[Nihéhéhéhé...XD J'ai pas été tendre du tout avec toi sur ce coup là, mais que veux-tu...j'étais inspiré...XD *sort loin avant de se faire taper*^^]

[ j'aime ton inspiration ^^ j'espére que tu le sais??!!!!! (si c'était pas le cas au moins maintenant tu es au courant!!! Bon je m'excuse de faire tout le temps des post aussi court...!!! Je vais essayé de m'améliorer petit à petit!!!]

*Des canines…. ?*

A peine avait elle eu le temps de remarquer la proéminence des canines de cet homme, qu’il s’était téléporté à ses cotés, et se trouvait, à présent, extrêmement proche d’elle.

Tomo ouvrait de grands yeux surpris et était tétanisé par l’incompréhension de ce qui se passait sous ses yeux. C’était une fille réfléchie, qui menait toujours une longue réflexion sur les événements qui se déroulaient. Mais la … Tout allait trop vite pour qu’elle puisse avoir le temps d’y comprendre quelque chose. Tout se qui se passait sous ses yeux, ne semblait avoir aucun sens.
*Des gens comme lui ne peuvent exister ! Comment a-t-il fait pour se déplacer aussi vite ? Pourquoi je n’arrive plus à bouger c’est insensé ! Que se passe-t’il ???*

La panique semblait gagner Tomo peu à peu. Pour une fois, elle ne contrôlait rien. L’impuissance était un sentiment nouveau pour elle, qu’elle appréciait avec amertume.
Elle lui avait dit qu’elle attendait quelqu’un, mais apparemment il n’en avait cure. Il s’était simplement contenté de lui demander, de sa voix glaciale:
"Alors comme ça, vous attendez quelqu'un...c'est intéressant...ne vous a-t-on pas dit qu'il était totalement interdit de sortir en pleine nuit? Vous savez pourtant que la nuit...on peut faire de mauvaise rencontres.

-Je vous conseillerai de ne pas bouger d'ici, jeune fille...je serais capable de vous rattraper en un rien de temps, et ma patience à des limites...je m'ennuie, ce soir...j'ai envie de m'amuser, voyez-vous..."

Visiblement, s’en était trop pour Tomo. Entendre de nouveau cette voix l’avait rendue folle. Elle ferma les yeux, espérant de tout cœur que, lorsqu’elle les rouvrait, l’homme ne serait plus la, et le cauchemar terminé. Elle espérait, que, quand ces yeux se ré ouvriront, Kaouru se tiendrait la, tout prés d’elle et qu’il l’emmènerait, loin d’ici. Mais, rien n’y fit, L’homme était toujours là, trop prés d’elle à son gout. Il souriait, et semblait se délecter de son état apeuré.

*Allez Tomo, tu n’as pas appris à te défendre pour rien… reprend toi… je t’en supplie Tomo, reprend tes esprits, bouge de là, réfléchis, sors toi de cette situation… !!!!*
Elle avait beau essayé de se retrouver son courage, rien n’y faisait, elle était sous l’emprise totale de cet être, elle était à sa merci. Elle sentait qu’il commençait à perdre patience. Elle sentait qu’il commençait à avoir du mal à se contrôler et à se retenir. De quoi ? Ça elle n’en savait rien, elle sentait juste que cela ne présageait rien de bon pour elle.

Elle finit par gémir « je vous en supplie, ne me faite pas de mal ! Je vous en prie »
Cette dernière phrase avait été quasiment inaudible, à cause de la peur et des sanglots qui commençaient à faire surface.

Bélial jubilait de voir la pauvre enfant trembler devant lui, les yeux exhorbités. Bien qu'elle ne fut pas très grande et que Bélial soit d'une taille relativement imposante, elle paraissait aussi petite qu'un insecte devant lui, tant il inspirait la crainte, le respect et surtout son pouvoir était tel qu'elle ne pouvait se tenir droite devant lui sans ployer sous la pression.

« je vous en supplie, ne me faite pas de mal ! Je vous en prie »

Bélial ricanna, un ricannement qui ne tarda pas à se transformer en un formidable éclat de rire d'une froideur et d'une cruauté à faire frissoner un bloc de glace.
Il était si amusant pour lui de voir cette pauvre jeune fille gémir en l'implorant...s'il n'avait pas eu l'intention de lui faire du mal, il n'aurait pas trouvé celà aussi drôle...mais il avait réellement la ferme intention de l'entendre hurler de douleur et de peur.
Décidémment, les cris de souffrances lui manquait de plus en plus depuis qu'il avait quitté son château.
Une vague de nostalgie l'envahit, tandis qu'il se rappelait les crimes abominables qu'il avait commit en 950 ans. Combien d'Hommes, de Femmes et...d'enfants avaient pu être tué dans d'atroces souffrances sous les tortures de Bélial?
Il enlevait parfois des familles entières, histoire de ne pas faire de jaloux.
Il trouvait particulièrement amusant les tentatives de protection des hommes ou des pères de famille envers leur femmes et leurs enfants.
Des tentatives d'ailleurs bien veines, puisque Bélial finissaient toujours pas tous les tuer.
Il avait des habitudes absolument abjectes, détruisant d'abord sa victime psychologiquement, puis physiquement.
Psychologiquement tout simplement parce qu'après avoir tué tous les hommes d'une famille, il jetait son dévolut sur les enfants et les nourissons, sous les cris et les pleurs déchirants des mères.
Rien que de repenser à cette époque maccabre, Bélial en avait des frissons. Son attitude était équeurante et terrifiante, il n'était rien de plus qu'un être abjecte qui avait vécu bien trop longtemps et avait prit bien trop de vies.
Oh, il était loin de penser qu'il était parfait! Au contraire, il savait pertinemment bien qu'il était d'ue cruauté sans limites, que ces actes de tortures étaient absolument immoraux et surtout...qu'il était totalement fou!!
Et cette folie allait une fois de plus frapper une pauvre âme humaine.
Ses crises se faisaient de plus en plus fréquente depuis quelques temps, à croire que le démon qui vivait en lui avait finit par prendre un contrôle presque total sur son être.
Le sourire de Bélial se fit plus froid, plus glacial et ses yeux d'argent transpercèrent la jeune fille.

-Que je ne vous fasses aucun mal? Hum...c'est une idée à approfondir...je ne sais pas...je suis tellement...Tenté...oui, je serais tenté de vouloir lacérer ce beau visage qu'est le votre, de maculer de sang cette peau pâle et frissonante...

Bélial passa un doigts sur la joue de la jeune iflle, la caressant. On aurait presque pu dire tendrement si sa peau n'avait été aussi gelée.
Il n'y avait pas la moindre essence humaine dans la peau de cette homme, en réalité.
Bien trop vieux pour être de chair, et pourtant bien trop jeune et vivant pour être de poussière.
Les humains étaient loin d'immaginer quels tourments pouvaient vivre les vampires qui vivaient aussi vieux que lui!

-J'ai bien envie de m'amuser et voyez-vous...

Bélial se pencha à son oreille, ses cheveux caressant de nouveau le visage de la fillette.

-J'ai une envie folle que vous voir devenir mon jouet...

Sa dernière phrase n'avait été qu'un murmure, à peine audible, mais suffisamment sifflant et glacial pour qu'il parvienne au cerveau de l'adolescente.
Bélial ressera son emprise sur elle, resserant l'éteau de son pouvoir autour de la poitrine et des côtés des la jeune fille.
Il posa sa main aux ongles acérés sur le flanc de l'enfant, l'effleurant à peine.
ELle poussa un hoquetement de surprise lorsqu'il enfonça profondément ses ongles dans sa chair, faisant jaillir un flot de sang au parfum délicat et musqué.
En retirant sa main, Bélial lui arracha tout un pan de peau. Il mit sa main au niveau de son visage et contempla un instant les gouttes rougeâtres qui tonbaient le long de ses doigts blancs, avec admiration.
Il els porta à sa bouche et suça avec délectation les précieuses gouttes de sang qui coulaient encore, fixant pourtant toujours la jeune fille. Ses yeux gris virèrent alors au rubis profond, rendant son regard absolument cauchemardesque.
Lorsqu'il arrêta de lêcher ses doigts, il reposa sa main sur le flanc lacéré de la jeune fille, lui souriant, d'un sourire ensanglanté des plus glauques.

-Dites-moi, jeune fille...croyez-vous...aux vampires?

Se disant, Bélial lui fit un immense sourire dévoilant une fois de plus ses crocs acrés et planta également de nouveau ses ongles dans la peau déjà labourée de l'adolescente.




[Bordel...je suis vraiment abjecte! XD J'adoooore écrire ça crotte de bique, c'est trop énorme! XD Pauvre Tomo, j'lui en fait voir des vertes et des pas mures une fois de plus!^^]

[dsl gros pB de conexion... j'emprunte un PC... je n'ai pas le temps de m'occuper de la mise en page... je le ferai ce week end!!]


Tomo était présente sans que son esprit ne soit vraiment là… Il lui semblait qu’il avait parlé d’amusement, de sang et de jouet, puis soudainement une brulure et la douleur l’avait sortie de sa torpeur.
-Dites-moi, jeune fille...croyez-vous...aux vampires?
L’homme plantait ces ongles de plus en plus profondément, puis, soudainement lâcha son emprise.
«Aux vampires ? » répéta-t-elle hébétée.
Ca y’est... Elle venait de comprendre.
Voila ce qui expliquait les longues canines de l’homme, voila ce qui expliquait son goût pour le sang, voila ce qui expliquait sa présence imposante et le pressentiment qu’elle avait depuis le début.

« Alors ça existe vraiment ? » demanda-t-elle la voix cassée. Les sanglots lui montant aux yeux.
Si elle n’avait pas été dans une telle situation, Tomo aurait montré de la curiosité envers cette révélation. Mais la … ce n’était ni le lieu, ni le moment, ni la bonne compagnie pour poser des questions.

Elle n’arrivait plus à détacher son regard de cet homme. Elle avait mal, mais la crainte et l’incertitude qu’elle ressentait par rapport au déroulement de la suite des événements, semblait jouer le rôle d’anesthésiant.

Tomo finit par reprendre ses esprits. De toute évidence cet homme ne lui ferait pas de cadeau ; mais elle n’était pas disposée à se laisser faire bien gentiment.
Malheureusement, son corps refusait encore de bouger. Elle ferma les yeux quelques secondes, pris une profonde respiration, * J’ai fait du karaté bordel, je ne suis pas une mauviette, je sais me défendre, j’ai fait du karaté bordel…* Elle se répéta cette phrase jusqu'à ce qu’elle finisse d’arrêté de trembler. L’autopersuasion, demeurait à présent son arme principale.
Bélial n’avait pas bougé d’un pouce, et semblait l’observer, intrigué. Tomo, le regarda avec une lueur de provocation dans le regard.

Elle se redressa, et réfléchissait au meilleur moyen de l’approcher. Mais, par instinct, elle se jeta tout bêtement sur lui en essayant d’agripper son visage et de le lui arraché.
Seulement, l’unique chose qu’elle réussit à faire, se fut de légèrement l’écorcher. Bélial la repoussa d’un mouvement de bras et Tomo fut projetée par terre.
Elle venait de s’apercevoir de la force qu’avait cet homme… * Autant de force dans Un simple petit mouvement ? Alors voila ce dont sont capable les vampires ?*
Cette tentative désespérée, au lieu de lui redonner courage lui avait fait prendre conscience de la différence de force entre son adversaire et elle. Elle rageait. Elle rageait de se comporter d’une manière aussi insignifiante, d’être effrayée, de trembler. Elle rageait d’être aussi faible dans une telle situation. Sa tête était en colère, son corps, lui était scotché par l’angoisse et refusait de lui obéir normalement.

Elle était à présent recroquevillée par terre, pleurant de rage. Elle ne savait plus quoi faire. Elle était perdue et était résignée à mourir. L’homme s’approcha d’elle, s’agenouilla à ses coté, et lui caressa lentement la joue.
Tomo frissonna de dégout sous cette caresse froide. Elle voulait qu’il cesse immédiatement, il la répugnait. L’aversion et la haine qu’elle éprouvait pour lui étaient visibles dans les yeux de Tomo. Ce fut probablement la première fois d’ailleurs que de telles expressions pouvaient se lire à travers son regard, elle qui était toujours souriante et bonne avec tout le monde. Ne supportant plus cette caresse qui lui semblait interminable, elle releva les yeux vers le vétérinaire, et lui cracha au visage.
La réaction du vampire, ne se fit pas attendre.