Un loup meurtri [LIBRE]

La nuit était tombé depuis peu de temps mais le premier cours de la journée avait été supprimé par le professeur Bélial pour une raison inconnue des élèves de la Night Class.
Ceux-ci était donc rentré à leur pavillon et vaquait à quelques occupations en attendant que les cours reprennent.
Seulement, dans la nuit scintillante d'étoile et d'un pleine lune magnifique, un éclair de lumière blafarde sembla se fondre dans les ténèbres et se cacher parmi les buissons en face du Pavillon de la Lune.
Un loup d'un blanc de nacre mais dont le poil était rougi par du sang frais coulant de son dos entre ses poils, était tapi dans l'ombre de la végétation.
Ses yeux seuls scintillaient d'un éclat d'or dans la nuit. Baal, car c'était lui, se coucha sur le sol et épia pendant quelques minutes l'entrée du pavillon avec inquiétude.
Le loup blanc haletait fortement du à ses blessures qui le faisait souffrir le martyr. Il posa sa tête entre ses pattes avant et attendit.
Finalement, il releva la tête en apercevant une jeune Night Class qui rejoignait son pavillon un peu en retard.
Baal se faufila entre les arbustes et aboya fortement avant de s'échapper à toute pattes.
La vampire s'arrêta alors qu'elle venait d'ouvrir la porte et alla chercher la cause de ce bruit.
Baal en profita pour s'élancer jusqu'à la porte et s'engouffrer dans le pavillon.
Il monta les marches d'un bond pour se retrouver devant la porte du dortoir des garçons.
Il se hissa sur ses pattes arrières et ouvrit la porte grâce à ses pattes avant.
Puis, il trottina jusqu'au chambre et renifla chaque porte à la recherche du parfum de celui qui devait l'aider.
Baal s'arrêta soudain devant une porte, celle de la chambre d'Aido et Kain et se mit à gratter comme un fou à la porte tout en couinant et gémissant.
Il avait rependu sur le sol quelques gouttes de sang qui avait sûrement du attirer l'odorat de quelques vampires.
En effet, malgré sa forme de loup, il n'en restait pas moins un sang pur.

Le cours ayant été annulé, Aido se trouvait dans sa chambre, couché sur son lit, les bras derrière la tête dans une position très flegmatique, baillant à s'en décrocher la machoire à chaque phrase que prononçait son cousin Kain.
Il n'était pas mécontent que leur cours ait été annulé. Le vue de Bélial répugnait Aido. Le sang pur faisait si peur qu'il lui donnait des frissons, et de plus, il avait mordu Ayiana, détruisant ainsi sa vie.
Aido tentait de penser à autre chose plutôt qu'à une idée pour aider la jeune fille, car à force, il risquait d'en avoir mal à la tête.

-C'est d'un ennui!! Je ne dis pas que je préfèrerais être en cours, mais qu'est-ce-qu'on s'enquiquine!!

Soudain, le vampire tourna la tête et se mit à humer l'air avec délectation, comme si ce que son odorat de vampire venait de sentir sentait particulièrement bon (répétition je sais^^).

-C'est pas vrai...y a encore quelqu'un qui s'est blessé! Mais bordel!! Vous pouvez pas faire attention? J'vais pas savoir me retenir, moi!! Un d'ces jours j'vais sauter sur quelqu'un et lui boire le sang jusqu' à la dernière goutte! J'suis déjà en manque, pas la peine d'en rajouter!!

Le vampire, grognon, se leva et s'assit sur son lit. Cette odeur qui assaillait ses narines commençait à beaucoup le tenter, et il dut se retenir pour ne pas laisser aller ses instincts de vampire et sortir.
Il secoua un peu la tête.

-Ah! Les jeunes de nos jours, j'vous jure!!

Bizarement, son cousin ne répondait plus. Un bruit attira alors l'attention de Aido. Il se tut, écoutant attentivement. On aurait dit des couinements plaintifs ainsi que des grattements qui provenaient de la porte de leur chambre. De petites bouffées de plâtre et de poussières s'échappaient de sous la porte.
Aido se leva et se dirigea vers la porte, méfiant. Il posa sa main sur la poignée et entrouvrit la porte.
Ses yeux s'agrandirent de stupeur, si bien qu'il ouvrit complètement la porte.
Sur le pallier se tenait un énorme louo au pelage immaculé et aux yeux dorés. Un loup qui, s'il s'était tenu debout, aurait eu la taille d'un adolescent.
Ce qui intrigua le plus Aido fut les énormes blessures sanglantes qui baraient le dos de l'animal. Le vampire se mordit la lèvre, immaginant à quel point le loup devait souffrir.
Sans se retourner, il appela son cousin.

-Heu...Kai-kain!!! Y a un énorme LOUP BLANC sur le pas d'la porte!! J'fais quoi? Je le met dehors?

Comme aucune réponse ne venait, Aido se retourna, pour constater que son cousin avait quitté la chambre par l'autre porte.

-Pff! Bien la peine de s'donner du mal tiens!! J'aurais pu dire que j'voulais en faire une carpette de c't'animal qu'il aurait pas réagit plus! J'dois vraiment m'occuper de tout ici! Pff! Quelle poisse!! Allez heu...le chien, entre!!

Comme la bête semblait trop faible pour bouger, Aido le prit par le col et l'entraina dans la chambre.
Il l'observa alors avec attention. Le regard de ce loup lui rappelait vaguement quelque chose...ou plutôt, quelqu'un...mais qui?
En observant les blessures qui continuaient de saigner dans son dos, Aido en arriva à la conclusion qu'il ne pouvait s'agir que de traces de coups, de coups de fouet, pour être plus exacte.
Mais qui dons serait allez fouetter un loup? C'était ridicule!
Plus ridicule encore, pourquoi donc un loup se trouvait dans l'enceinte d'une académie scolaire? Habituellement, les loups vivaient dans les forêt et en meute, hors celui-ci semblait égaré. Mais les loups blancs ne vivaient que dans les pays froids, et la Japon, aux dernières nouvelles, était loin d'être un pays froid comme la Finlande ou la Sibérie!!

-Allons bon!! Je suppose que tu ne peux pas parler non plus!! Suis-je bête, Hanabusa, espèce de crétin! les animaux ne parlent pas!! Bon heu...si tu permets, je vais regarder tes blessures!! J'suis plus gentil qu'un saint, c'est pas possible!

Le vampire se pencha sur l'animal en grognant pour observer ses blessures. Elles étaient profondes et semblaient assez sérieuses. Mais l'odeur que dégageait le sang de l'animal fit sursautter Aido qui se redressa tout de suite.

-Tu n'es pas un animal...j'ignore ce que tu es en réalité, mais ton sang ne dégage pas du tout l'odeur du sang d'un animal...ni même d'un sang humain...quoi que tu sois, ait au moins la décence de te montrer sous ton véritable aspect!!

Aido commençait à avoir un peu peur, étant donné qu'il ne savait absolument pas qui pouvait se cacher sous cette enveloppe animale.

Baal, si il n'avait pas autant souffert, aurait sauté de joie sur Aido en le voyant.
Mais il ne fit que se laisser guider par le jeune homme qui commença à observer ses blessures.
Il gémissait et couinait de plus belle, la tête baissée et le regard triste tourné vers le jeune vampire.
Quand alors le jeune vampire se releva prestement en se rendant compte que le loup n'en était pas vraiment un.
Baal alors tourna un dernier regard triste et souffrant vers Aido et sa gueule s'ouvrit pour laisser prononcer un mot en un japement.

"Aido !"

Puis, les yeux du loup se fermèrent doucement et il tituba avant de s'effondrer sur le flanc répandant quelques gouttelettes de sang sur le sol.
Baal n'en pouvait plus. Il était épuisé par sa transformation et par son voyage.
Il avait perdu beaucoup de sang et c'était le genre de chose qu'il ne vallait mieux pas qu'il lui arrive.
Le loup haletait fortement quand soudain sa forme changea.
Ses poils semblèrent rentrer à l'intérieur de sa peau, ses pattes se changèrent en bras et en jambes, son visage redevint celui d'un homme, ses griffes redevinrent des ongles noirs aiguisés.
Baal était étendu à la place du loup, nu, sa longue chevelure aux reflets de lune formant une grande arabesque sur le sol.
Il essaya de rouvrir les yeux et porta un regard souffrant et un sourire faible à Aido.

"La... rencontre avec mon frère... ne s'est pas très bien passé..."

En effet, les blessures étaient toujours là, barrant le dos blanc de Baal en de fines mais profondes lignes pourpres.
Le sang pur laissa retomber sa tête et sembla sombrer un instant dans l'inconscience.

Aido recula vivement lorsque le loup reprit sa forme humaine. C'était Baal, le sang pur qui lui faisait de l'euil qui se tenait devant lui!! Le vampire semblait avoir horriblement souffert, ses blessures l'ayant fait perdre connaissance.
Bien que le don de métamorphe soit un don excessivement rare et réservé aux vampires de sang pur, Aido se serait attendu à n'importe qui, sauf à Baal. En reculant, Aido se frappa le pied contre la lourde comode en chêne qui se trouvait derrière lui et se mit à sautiller sur un pied dans toute la chambre en jurant et pestant.

-Raaaa!! Mais c'est pas possible ça!! Y a qu'à moi que ça arrive ou quoi? Qu'est-ce-qu'il faisait ici, ce meuble porrit? Qui s'est qui a été m'le fouttre ici? Ca fait mal!!

Comme si cela avait pu changer quelque chose, le vampire donna un violent coup de pied dans le meuble qui silla à peine et lui fit horriblement mal.

-Mais Aïeuuuuu!!

Aido repporta son attention sur le sang pur qui gisait à terre, oubliant la douleur aigue qui lui transperçait le pied.
Les dernières paroles de Baal avaient profondément marquées Aido. Comment était-il possible qu'un homme ausi cruel que Bélial existe? C'était totalement contre anture d'aller jusqu'à frapper son propre frère!! Le vampire était tout simplement effaré de l'attitude immonde de Bélial.
Il connaissait bien la cruauté de ce vampire, mais il n'aurait pas immaginer qu'il aille jusqu'à fouetter son propre frère. Cet homme était-il réellement dépourvu de sentiments? Etait-il donc incapable d'aimer son propre frère?
Aido était sidéré par tant de cruauté et d'inhumanité. (je me jette des pierres lalala!!^^)
Il secoua la tête pour cesser de penser à la torture qu'avait pu infliger Bélial à Baal, car des images et des détails sanglants circulaient dans son esprit.
Il se pencha vers le petit corps innerte du sang pur. Il le prit délicatement dans ses bras et fut très étonné du poids plus que léger du vampire. Il était aussi léger qu'une plume! Sa maigreur et son corps chétif en étaient la preuve.
Aido le posa sur le lit, sur le ventre, afin de pouvoir soigner ses blessures.

-Mais...hey! Mais c'est qu'il est à poil, le bougre!! Nan mais c'est quoi ce bordel? J'porte plainte là!! Il pouvait pas s'habiller avant d'venir ici? Pff!

En bougonnant, Aido déplia une couverture rouge et recouvrit le bas du corps de Baal.
Il alla ensuite chercher de quoi soigner les blessures du vampire. Il grimmaça quelque peu en voyant les profondes entailles qui s'enfonçaient dans le dos pâle de Baal.
Saisissant un flacon de désinfectant et du coton, il comenaç à nettoyer les estafilades avec une infinie douceur, comme s'il avait eu peur de le blesser encore plus.
Lorsque tout le sang fut épongé, Aido pensa les blessures à l'aide de longs bandages.
Satisfait de son ouvrage, il retourna le corps innerte de Baal pour qu'il soit sur le dos, et enleva les cheveux de son visage. Un visage qui encore une fois l'impressionna, tant il était beau.
Se levant précipitamment, Aido sortit de la chambre et partit à la recherche des quelque nourriture, car Baal était décidément bien maigre.
Il revint quelques minutes plus tard, un plateau chargé de victuailles dans les bras.
Le vampire était toujours inconscient et Aido posa le plateau sur la table de chevet, avant de s'assoir sur le lit, aux côtés de Baal.
Il se pencha et posa sa main sur sa joue;

-Hey! Oh! Baal!! Youhou!! Debout!!! Je vous ai apporté à manger!! Réveillez-vous!!

Comme le vampire ne semblait pas répondre, Aido se pencha encore plus, près de l'oreille de Baal.

-Si vous ne vous réveillez pas rapidement, je m'en vais et je vous laisse ici...tout seul!!

[XD oula!! C'est long mais j'm'éclate!!^^ T'as de quoi trouver un paquet de sous entendus!! doit y en avoir un paquet, surtout que j'suis en train d'écouter reflets d'acide.^^ bref^^]

Baal sortit quelque peu de sa torpeur [Ta voix de persifleur m'inflige un haut le coeur ^^] et battit longuement des cils.
Il avait l'impression que ses paupières étaient aussi lourdes que du plomb.
Ses membres étaient tout engourdi et quand il essaya de bouger une douleur aigu traversa son bras jusqu'à sa poitrine.
Il grimaça un peu jusqu'à ce qu'il sente un doux parfum prés de lui.
Ouvrant encore un peu les yeux, il aperçut une tignasse de cheveux blonds et sourit en reconnaissant la silhouette floue de Aido penché au dessus de lui.
Baal sentait qu'il était allongé dans un lit et ce qui le surpris d'abord fut que ses blessures ne lui faisait presque plus mal.
Il en fut très reconnaissant au jeune homme sur le coup.
Mais Baal restait Baal.
Alors qu'un large sourire s'était dessiné sur ses lèvres, Baal passa ses bras autour de la nuque de Aido et le colla brutalement contre lui.

"Mon sauveur ! Reste avec moi, mon héros !"

Baal se mit à éclater d'un petit rire narcissique tandis que Aido essayait de se libérer de son étreinte.
Il toussa bruyamment avant d'esquisser un nouveau sourire au jeune vampire.
Il finit par le lâcher et alors ne se soucia même plus du jeune homme et se jeta sur la bouffe malgré ses quelques douleurs qui le gênait. Il était mort de faim.

Aido en resta quoit (heu...ça s'écrit comme ça? XD) tant la réaction de Baal l'avait étonné.
Il louchait encore un peu tant son visage s'était trouvé près de celui de Baal. Il se gratta machinalement l'arrière du crane, signe de perplexité.

-Heu...bah bon appêtit!

Le vampire regarda avec fascination le sang pur engloutir son déjeuner à une vitesse ahurissante. Le plateau pourtant bien garnit ne semblait pas lui faire peur, et Aido saisit alors un morceau de pain et le couteau qui se trouvaient dessus, car lui aussi commençait à avoir sérieusement faim.
Le jeune homme remarqua avec satisfaction que le dos de Baal ne semblait plus trop le faire soufrir. Les blessures mètteraient tout de même certainement un certain temps à cicatriser, à cause de leur profondeur.
Bélial ne l'avait pas raté, c'était le moins que l'on puisse dire. Aido commençait à se demander si le sang pur n'était pas pourvu d'une force surhumaine pour faire de pareilles entailles.
Toujours est-il qu'il n'aurait pas voulu se trouver sous son fouet, pour rien au monde il n'aurait voulu subir la cuisante douleur d'un fouet sur sa peau.
Cette pensée le fit quelque peu frissoner.
Baal semblait se désintéresser totalement de lui, bien plus iporté sur la nourriture du plateau qui continuait de descendre à une vitesse ahurissante.
Aido, qui le regardait bouche bée, ne portant aucune attention à son couteau et son morceau de pain, s'entailla profondément la main.

-Aïe! Bordel! c'est la journée aujourd'hui!!!

La vampire lâcha le couteau et le pain, sa main commençant à saigner abondemment, tant la blessure semblait profonde.

-C'est tout moi, ça! J'me blesse et forcément, je tombe sur une veine!!

Il secoua sa main, refusant d'y porter ses lèvres, de peur de se manger lui même [c'est du cannibaisme masochiste! XD]

[héhé...j'te cherche là! XD j'crois que j'vais finir par le trouver le ptit Baal!^^ c'est un peu court, mais j'veux voir comment va réagir notre cher petit Baal!^^]

Baal s'arrêta soudain en sentant l'odeur du sang qui commençait à envahir son esprit.
Il se retourna lentement vers Aido et aperçut la blessure sur la main du jeune vampire.
Il avala sa dernière bouchée avec un regard fixé sur la main de Aido, ses yeux virant au rouge vif. Baal mangeait si vite pas parce qu'il avait faim.
En effet, cela se voyait à son apparence chétive, il ne mangeait que peu.
Il mangeait surtout pour calmer cette irrésistible soif de sang qui avait envahi son être à son réveille. Mais là c'était trop pour lui.
Baal avait perdu beaucoup trop de sang et cela était de plus très mauvais pour lui étant donné qu'il avait une maladie. Mais alors plus rien ne pouvait le retenir.
Le sang pur se jeta sur Aido, le faisant tomber sur le dos et se retrouvant à califourchon au dessus de lui.
Il attrapa vivement la main du vampire et se mit à sucer le liquide pourpre qui s'en échappait avec délectation.
Baal ferma les yeux et bu ainsi lentement le sang de Aido comme pour savourer cette instant.
Il ne savait combien de temps ils étaient resté ainsi mais nul doute que le jeune vampire était plus gêné par le fait que Baal se tienne au dessus de lui que parce qu'il lui suçait lentement le sang.

Sans comprendre ce qui lui arrivait, Aido se retrouva allongé sur le lit, Baal assis à califourchon sur lui.
Il cligna un instant des yeux, surprit.
Le sang pur suçait à présent lentement le sang qui coulait de la main du jeune vampire, comme s'il s'agissait d'un met rare et délicieux.
Aido aurait voulu bouger, mais la pression qu'exercait baal sur lui, malgré son corps chétif, était bien trop puissante.
Le vampire était incapable de faire le moindre geste, il se laissait faire, tout simplement.
Pourtant, ce n'était pas réèllement le fait que Baal soit en train de lui sucer le sang qui le gênait, mais plutôt parce qu'il se tenait dans une position...incommodante.
Aido sentait le rouge lui monter un peu aux joues.
A quoi donc jouait le sang pur? Cela semblait l'amuser de le mettre mal à l'aise.
"Quel idiot j'ai été aussi de me planter un couteau dans la main...nan mais j'vous jure!!"
Aido se contentait de regarder Baal lêcher gouttes à gouttes son sang. Un mince filet rougeâtre commençait d'aileurs à couler le long de son bras et Aido grimmaça lorsqu'il sentit les crocs de Baal qui effleuraient sa peau.
"tu veux pas v'nir te servir à mon cou tant que tu y es? Vorace!"
Le vampire commençait à se sentir franchement mal à l'aise, il n'aimait pas se savoir impuissant, ça le rendait nerveux.
Mais son corps semblait aussi mou qu'une poupée de chiffon, il se pliait totalement à la volonter du sang pur.
C'était icroyable de voir comment un vampire pouvait être métrisé si facielement...
Aido finit par réussir à articuler péniblement, sa bouche étant comme remplie de coton.

-Dites...vous allez m'en laisser un peu, j'espère? J'ai besoin de mon sang pour vivre, moi!! J'fais comment si vous buvez tout?

Le vampire réusit tout de même à esquisser un mouvement, portant péniblement l'une de ses mains au bras de Baal.

Baal ouvrit les yeux et tourna lentement son regard vers Aido tout en continuant de boire le sang du jeune vampire.
Il l'observa un instant comme hésitant puis le lâcha, un sourire aux lèvres tandis qu'un mince filet de sang coulait le long de ses lèvres.
Il s'essuya rapidement et fixa Aido avec un regard gêné tandis qu'il se mettait à côté de lui et qu'il se recouvrait de ses couvertures.
Ben oui ! Il était un peu nu alors...

"Navré. Je n'en pouvais plus. Vraiment désolé. C'est pas de ma faute mes deux gardes mangés sont absent alors..."

Baal faisait allusion à Ahren et Wilhelm, ses deux serviteurs.
Il leur avait demandé d'aller s'installer dans la ville pas loin en l'attendant mais il se rendait compte à présent à quel point il avait besoin d'eux.
Baal aperçut avec un sourire que Aido était devenu rouge comme une tomate et cela le satisfaisait au plus haut point. C'était vrai que ce gamin était mignon comme tout.
Et puis, c'était le genre pas doué qui ne fait pas exprès d'attirer les autres.

"J'espère que je ne vous ai pas trop... troublé..."

Baal avait dit ses paroles, un grand sourire aux lèvres et ne cessait de fixer le jeune vampire avec un air... intéressé.
Soudain, il sentit une violente douleur dans son bras droit et porta par réflexe son regard sur lui.
Il essaya de cacher sa surprise en voyant de longues marques bleutés, stigmates de sa maladie.
Il cacha espréssement son bras sous sa couverture tout en gardant un air comme si rien ne s'était passé.

Aido était toujours allongé sur le lit, le regard dans le vague. Il tentait de comprendre ce qui venait de se passer. Il s'était fait sucer le sang par un autre vampire. Bien que ça ne soit pas le cou, il ressentait un léger frisson qui lui parcourait lentement l'échine.

"Navré. Je n'en pouvais plus. Vraiment désolé. C'est pas de ma faute mes deux gardes mangés sont absent alors..."

Aido tourna la tête vers Baal.

-Vos gardes mangés? Gné? Ah oui!!! Vos deux serviteurs! Les pauvres! Sans vouloir vous vexer, je les trouve bien courageux de rester auprès de vous pour servir de nourriture! Même moi, j'aurais du mal! J'aurais l'impression d'être...Exploité!

Aido sourit faiblement au vampire, pour lui faire comprendre que ce qu'il disait n'avait rien d'un repproche.

"J'espère que je ne vous ai pas trop... troublé..."

Lorsqu'il entendit ceci, Aido se releva précipitamment et regardz Baal avec un regard effaré.

-Me troubler? mais pas du tout enfin! Enfin je veux dire que...heu...

Il baissa les yeux, encore plus gêné, le rouge lui montant à nouveau aux yeux.

-Oui...oui vous me troublez, je ne sais pas, j'me sens mal à l'aise en votre présence, je sais pas comment m'adresser à vous...je vous dois le respect parce que vous êtes un sang pur et mon ainé d'au moins quelques siècles, et de plus, votre frère est d'une cruauté et d'un sadisme sans limite, ce qui oblige le respect. Mais vous, vous êtes...si...gentil, si bon, que je ne sais plus trop comment me comporter avec vous...sans vous le cacher, vous me donnez l'image d'un ange plutôt que d'un vampire!!

Et voilà! Sa franchise avait parlé une fois de plus. Aido était d'une nature si franche qu'il lui arrivait très souvent de dire des choses qu'il aurait préféré garder pour lui. C'était le cas en ce moment même.

-heu...Excusez-moi, j'dis vraiment n'importe quoi...et s'il vous plait! Ne me vouviyez pas! J'ai l'impression de prendre 350 ans à chaque fois!!

La jeune vampire baissa à nouveau la tête. Il se sentait vraiment troublé en la présence de Baal. D'habitude, il osait dire clairement les choses, n'avait pas peur de la réaction ou des pensées d'autruit, mais lorsqu'il se trouvait en présence du sang pur, il avait l'impression que celui-ci épait chacune de ses réactions et pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert.
Aido commeça à triturer ses doigts, répendant du sang un peu partout, la blessure n'ayant pas encore tout à fait cicatrisé.
machinalement, il porta sa main à sa bouche et sussota distraitement son doigt. Il frissona en sentant le gout amer et suave du sang.
Retirant son doigt, un peu de sang sur les lèvres, il s'adressa à nouveau à Baal.

-Vous devez me trouver franchement ridiccule, n'est ce pas...y a des jours où j'devrais penser à me taire...

Le vampire vit du coin de l'euil Baal qui cachait précipitamment quelque chose sous le drap.
Aido ne releva pas, mais il n'était pas duppe et loin d'être bête.
Lorsque Baal était inconscient, il avait bien vu es stigmates bleutées qui parcouraient son bras.
Il ne lui en avait pas parlé, mais il comptait bien le faire plus tard. Il ferait parler le sang pur, coute que coute!

Baal ne dit rien quand Aido s'expliqua, le regardant avec attention comme pour lui faire comprendre qu'il le comprenait.
Le sang pur n'avait jamais été un vampire très sauvage certes mais il cachait aussi une part de ténèbres en lui, comme son frère cachait une part de lumière.
Il se rendait compte à quel point il était attristé. Son frère... Il avait l'impression de ne plus le comprendre.
Comme si en fuguant, un lien s'était brisé entre eux d'eux.
Ils étaient pourtant si proche avant.

-Vos gardes mangés? Gné? Ah oui!!! Vos deux serviteurs! Les pauvres! Sans vouloir vous vexer, je les trouve bien courageux de rester auprès de vous pour servir de nourriture! Même moi, j'aurais du mal! J'aurais l'impression d'être...Exploité!
"Oh non ! Ne crois pas ça ! Ce sont mes serviteurs certes mais ils sont prés de moi de leur plein gré ! Si il voulait s'en aller je les laisserai partir sans problème !"

Baal essaya de sourire mais celui-ci avait disparu comme si il ne pouvait plus rire.
Une sensation étrange pour lui qui d'habitude est un garçon plutôt jovial.
Il écouta la suite des paroles de Aido d'un air distrait pourtant il restait attentif.
Surtout quand celui-ci fit allusion à son frère, il releva la tête et l'observa avec inquiétude.

"Mon frère... peut sembler cruel mais il ne l'ai pas... vraiment. Je sais qu'il est rongé par sa folie mais je sais aussi qu'il n'est pas totalement mauvais."

Baal serra ses poings sur sa couvertures et ses jointures blanchirent un peu sous la pression.
L'ambiance commença à peser étrangement.

"Non. Je ne peux pas... Moi seul peut comprendre ce qu'il ressent. Je ne pourrais jamais oublier son sourire... son sourire..."

Baal avait répêté sa dernière phrase comme si il voulait ce l'assurer lui même.
Puis, l'ambiance pesante disparut aussi rapidement qu'elle était venu.
Il tourna la tête vers Aido et esquissa un sourire comme pour le rassurer. Ce jeune vampire était décidément bien beau.
Sa chevelure blonde comme des épis de blés, ses yeux bleus comme le ciel, son visage fin et espiégle.
Alors que celui-ci s'excusait, Baal aperçut une goutte de sang perler sur la lèvre du jeune vampire.
Sans qu'il comprenne pourquoi, il se pencha en avant vivement et embrassa Aido sur les lèvres et cueillit avec sa langue la goutte de sang avec délectation.
Puis, se rendant compte de son acte, il se retira et planta son regard sur ses mains.

"Pardon..."

Aido ouvrit des yeux encore plus gros que précédemment. Il bafouilla quelques paroles incompréhensibles, sans bouger, puis sauta litéralement hors du lit.
Il s'éloigna alors de Baal, comme si celui-ci était atteint de pas leppre.

-Nan mais...que...qu'est ce que vous venez de faire,là? Graaa! Mais j'en ai marre d'attirer tout le monde,moi!! Pourquoi est ce qu'il faut que je sois beau et adorable que même les hommes se mettent à m'aimer?

Même si ses paroles étaient teintées d'un léger...narcissisme, Aido ne semblait pas s'en rendre compte, bien trop choqué par ce qui venait de lui arriver.
Il ne omprenait pas vraiment la réaction du sang pur. Pourquoi l'avait-il embrassé? Le vampire sentit un frisson lui parcourir l'échiane, mais ce n'était pas un frisson de dégout c'était un frisson...de crainte.
Il commençait à se demander à quel jeu pouvait bien jouer Baal.
Pourquoi le regardait-il ainsi, pourquoi allait-il usqu'à poser ses lèvres sur les siennes? Aido se sentait tou chamboulé.
Se rendant alors compte qu'il s'adressait très impolimment à Baal alors que celui-ci tait si gentil avec lui, il se rassit sur le lit, baissa lu iaussi les yeux.

-Heu...désolé, j'aurais pas du vous engueuler comme ça...mais c'est que...déjà que je ne suis pas très habitué à ce que les filles m'embrasse, mais si en plus les hommes s'y mettent, vous comprenez que je sois surpris!

Aido tourna son regard vers Baal, et éclata de rire.

-Ah! Si vous pouviez voir la tête que vous tirez! On dirait que vous venez de voir un monstre! Je ne suis peut-être pas non plus repoussant, faut pas exagérer!!

Aido lui fit un sourire rassurant, puis se souvint des paroles que Baal avait prononcé peu de temps avant.

-Vous avez raison. Après tout, votre frère a certainement une raison pour être si cruel! Il doit bien y avoir quelques chose que ce soit produit dans votre vie pour qu'il soit devenu ainsi! On ne nait pas sadique non plus! Du moins je pense...enfin j'espère! Seulement, je croi que vous êtes le seul à connaitre cette part de lumière qu'il cache en lui. Il doit sûrement réservé cette bonté à votre égard! Vous avez la chance de conntaire un Bélial que peu de gens connaissent! Bien que la façon dont il vous ai traité soit...disons...particulièrement cruelle!

Aido se tut et baissa à nouveau la tête. Il n'arrivait pas à oter de son esprit l'image de Baal posant ses lèvres sur les siennes.

Baal ne fut guère surpris par la réaction de Aido et ne répondit rien quand celui-ci se mit à lui crier dessus.
Il gardait les yeux fixés sur ses mains, ses longs cheveux argentés tombant devant son regard comme un voile lumineux.
Il avait eu tort de faire cela c'était vrai mais il en avait tellement envie qu'il n'avait pas pu résister.
C'était dans sa nature et il se rendit compte alors à quel point Aido et lui se ressemblait... un peu.
Certes, il aurait du se douter que le jeune vampire n'était pas attiré par les hommes. Dommage...
Il sentit que Aido s'était rassis sur le lit et releva lentement la tête tout en regardant le jeune vampire d'un regard triste...
Un regard de chien battu. Quelle coïncidence !

-Heu...désolé, j'aurais pas du vous engueuler comme ça...mais c'est que...déjà que je ne suis pas très habitué à ce que les filles m'embrasse, mais si en plus les hommes s'y mettent, vous comprenez que je sois surpris!
"Oui... Je comprends... J'aurai du deviner que tu n'était pas attiré par les mecs..."

Puis, soudain, Aido éclata de rire tandis que Baal se mettait à le regarder avec des yeux écarquillés comme si il ne comprenait pas la réaction du jeune vampire.
Puis, sans qu'il comprenne pourquoi, il se mit lui aussi à rire comme si l'euphorie de Aido était contagieuse.
Puis, son sourire s'effaça quelque peu quand Aido se mit à parler à nouveau de son frère.

"Je ne me souviens plus vraiment les raisons. C'est comme si ma mémoire avait été changée. Peut-être que mon frère a manipulé ma mémoire mais si c'est le cas je ne lui en veut pas car c'était sûrement pour me protéger... Il a ses raisons, comme j'ai les miennes. C'est ainsi."

Voyant la tête que tirait Aido, Baal s'efforça de sourire et ébouriffa les cheveux du jeune vampire en riant.

"Et après on critique ma tête ! Non mais c'est quoi ça !"

Soudain, il se rendit compte qu'il avait ébouriffé la chevelure doré de Aido avec son bras souillé.
Il ne put retenir un sursaut en s'en rendant compte et la cacha à nouveau vivement sous le drap.

"Bon euh... Tu dois peut-être aller en cours non ?"

"Oui... Je comprends... J'aurai du deviner que tu n'était pas attiré par les mecs..."

Aido se mordit la lèvre. Il se rendait compte qu'il avait blessé Baal. Celui-ci était si gentil avec lui, il avait du espérer quelque chose en retour, et au lieu de ça, Aido l'avai envoyé sur les roses.
Seulement, comme il l'avait dit, le vampire n'était pas attiré par les hommes. Bien que Baal soit...très efféminé, il n'en restait pas mins un homme et Aido se sentait profondément gêné.

-Pardonnez-moi si je vous ai blessé...ce n'était pas dans mes intentions mais...non je ne me sens pas attiré par les hommes plus que ça!

Le vampire fit un sourire rayonnant au sang pur.

"Je ne me souviens plus vraiment les raisons. C'est comme si ma mémoire avait été changée. Peut-être que mon frère a manipulé ma mémoire mais si c'est le cas je ne lui en veut pas car c'était sûrement pour me protéger... Il a ses raisons, comme j'ai les miennes. C'est ainsi."

Aido perdit son sourire, sa bouche grande ouverte et ses yeux également. Il avait à présent une tête de poisson frits absolument ridiccule.
Ce qui fit d'ailleurs beaucoup rire Baal qui lui ébouriffa les cheveux.
Mais alors qu'il cachait à nouveau son bras, Aido le vit.
Il avait cette fois clairement vu les stigmates bleues, il en était sûr.
Un petit sourire s'étira sur ses lèvres.

"Bon euh... Tu dois peut-être aller en cours non ?"

Aido le fixa.

-Non. Je n'ai cours que dans une demi-heure, j'ai du temps devant moi!!

Il saisit le bras de Baal et le tint fermement devant lui.

-J'ai par exemple tout à fait le temps de vous écouter me raconter ce qui est arrivé à votre bras! Pourquoi le cachez-vous ainsi? J'ai beau être un crétin finit, je ne suis pas duppe et je sais faire preuve d'intelligence! Ne croyez pas que ces blessures m'ait échappé!! Autant les estaffilades que vous portez dans le dos sont des marques de coups de fouet, autant ces stigmates sont ancrées à l'intérieur de votre peau, par conséquent, ce ne sont pas des blessures externes! Dites-moi ce qui vous est arrivé!! je n'ai nullement l'intention d'aller le répêter, et si je peux, je pourrais peut-être même vous aider! Vous devez bien me faire confiance puisque vous êtes venu directement ici et êtes allé jusqu'à m'embrasser! Alors dites-moi!!

Aido fixait intensément Baal dans l'attente de sa réponse. Il avait vraiment envie de savoir ce qui était arrivé au vampire, et pourquoi ces marques semblaient le faire souffrir.

Cette fois, le sourire de Baal disparut réellement et ses sourcils se froncèrent tandis qu'il se dégageait vivement de l'étreinte de Aido.
Une colère immense venait d'envahir son esprit et rien n'aurait pu la réfrèner.

"Pour qui tu te prends ? Je n'ai de compte à rendre à personne ! Ca te regardes peut-être le fait que je sois touché par une maladie ?!"

Se rendant compte qu'il avait parlé trop vite, Baal porta sa main à sa bouche d'un air vexé.
Pestant dans sa tête, il sentit tout de même sa colère muer en une profonde tristesse et une immense mélancolie.
Il ne supportait pas qu'on fasse allusion à sa maladie.
Sûrement parce que c'était elle la responsable de tout ce qu'avait fait Bélial.
Sa confiance en Aido resurgit et il s'excusa platement tout en essayant de se justifier.

"Je suis un atteint d'une maladie depuis ma naissance mais elle ne s'est manifestée que vers mes 500 ans. Certains médecins disaient qu'elle était lié à mon pouvoir ou alors à cause de mon sang pur lié à ma trop grande fragilité. En tout cas, j'ai du rester au lit pendant la plus grande moitié de ma vie..."

Baal déglutit nerveusement.
De parler de sa maladie à Aido lui remémorait de sombres souvenirs.

"Seulement je n'aurai pas du survivre... Je n'aurai pas pu... Le seul moyen pour me sauver c'était que..."

Baal n'arriva pas jusqu'à la fin de sa phrase et serra sa couverture avec force.

Aido regarda Baal avec un air étonné et quelque peu appeuré. Sa soudaine poussée de colère lui avait fait peur.

"Pour qui tu te prends ? Je n'ai de compte à rendre à personne ! Ca te regardes peut-être le fait que je sois touché par une maladie ?!"
-M...mais rien! Enfin, c'est juste que je m'inquiètais pour vous, c'est tout! C'est pas la peine de me hurler dessus comme ça!! J'n'ai pas l'intention de vous juger sur le fait que vous soyez malade!! Après tout, ce virus agit contre votre volonté et je n'ai pas à me moquer! Enfin, je comprend pas votre réaction.

Aido se tut et écouta attentivement les expliquations de Baal. Son corps chétif n'aurait donc pas supporter la lourde pression qu'imposait le fait d'être un sang pur...cela fit frissoner le vampire.
Mais Aido avait du mal à comprendre pourquoi Baal réagissait si vivement au sujet de sa maladie. Il comprennait que le sang pur ne veuille pas en parler, mais pas qu'il réagisse si brutalement.
Il y avait forcément quelque chose derrière tout ça. Baal devaot avior une raison.

-Ainsi donc, cette maladie agit depuis votre naissance...mais c'est étrange! Si elle est là depuis votre naissance pourquoi ne s'est-elle déclarée que vers vos 500 ans? C'est tout de même étrange!!

Le fait d'avoir entendu Baal lui dire que cette maladie s'était déclarée vers 500 ans avait fait un choc à Aido. Il se rendait compte que le sang pur était plus de deux fois plus vieux que lui. Il se sentait tout petit à côté. [je me tiens courbé, je suis tout petit...pas pu résister^^]

-Et comment se fait-il que vous n'ayez encore rien trouvé pour vous siogner? Ca doit bien pouvoir se guérir ce chose!!

Aido tentait de comprendre. Il n'arrivait pas à comprendre le fait que Baal vivait en permanence avec cette maladie en lui. Pour un vampire, s'était abérant! Après tout, ils étaient rarement malade! Alors pourquoi n'y avait-il rien à faire pour le soigner?
Baal ne lui répondit pas tout de suite, perdut dans ses pensées.

"Seulement je n'aurai pas du survivre... Je n'aurai pas pu... Le seul moyen pour me sauver c'était que..."

Aido regarda fixement Baal, comme pour l'inviter à finir sa phrase. Ce que celui-ci ne fit pas.

-Et pourquoi n'auriez vous pas du survivre? Quel est le moyen qui peut vous permettre de vivre? Pardonnez ma curiosité, je suis comme ça de nature.

Aido était pendu aux lèvres de Bal, il attendait qu'il lui dise quel était le moyen pour lui de vivre. Décidément, Aido avait le don d'attirer les gens malades ou en danger de mort! D'abord Ayiana qui pouvait dégénérer au level E d'un moment à l'autre, ensuite Katara qui savait qu'elle mourrait avant ses vingt ans, et maintenant Baal qui était rongé par une maladie depuis cinq siècles.
Décidément, Aido avait une vie bien plate et sereine face à cela.

Baal semblait vraiment stressé. Il ne cessait de se tordre les doigts ou de les serrer avec angoisse sur sa couverture.
Tout se chamboulait dans sa tête, il ne savait pas si il devait révélé son secret à Aido.
Mais celui ci le fixait avec tant d'intensité qu'il ne savait vraiment plus quoi faire.
Il avait peur qu'après une telle révélation, celui-ci le regarde comme un monstre. On l'avait très souvent regardé ainsi.
Mais après tout peu lui importait ce que pouvait arriver. Il avait confiance en ce jeune vampire.
Il le fixa intensément de son regard d'or à la fois mélancolique et empli de sincérité.

"Je... Il me fallait boire du sang... Une grande quantité de sang... Mais pas du sang ordinaire... du sang d'excellente qualité... et c'est pour ça que..."

Baal s'interrompit à nouveau et lança un regard désespéré vers Aido pour lui faire comprendre que cela lui déplaisait fortement de continuer.
Mais le jeune homme le fixait toujours avec la même intensité, la même curiosité.
Il soupira profondément comme pour prendre confiance et continua.

"Si je suis devant toi aujourd'hui... c'est grâce à Bélial... Il m'a gardé en vie pendant tout ces siècles en me fournissant du sang... d'humain... Je ne sais pas combien de milliers de personnes il a sacrifié pour me garder en vie mais..."

Baal sentit les larmes lui monter aux yeux et il essuya rapidement les larmes qui coulaient à présent sur ses joues.

"Je n'étais pas conscient... Je ne savais pas ce qu'il faisait pour moi... J'était dans un état semi-comateux... Pardon, je n'arrive pas à... enfin, jusqu'à l'arrivée des blood tablets qui m'ont permis de redevenir presque sain..."

Aido cessa de fixer Baal avec intensité et prit un air éberluhé des plus ridicule. Ce que venait de dire Baal l'avait tout simplement laissé quoit. [bah quoi? c'est plus poli que laissé sur le c**!^^]Il ne savait quoi répondre au sang pur. Il aurait pu lr considérer comme un monstre, comme une créature abjecte incapable de survivre sans tuer des centaines de milliers de gens, mais au lieu de ça, il éprouvait de la compation pour le vampire. Celui-ci semblait avoir tellement souffert, avoir vu le mort de si près que Aido en était admiratif.
Malgré le fait qu'il est manqué à plusieurs reprises de mourir, c'était lui qui se sentait coupable. Il se sentait coupable de la mort de ces personnes et de la folie de son frère.
Cette attitude était étrange mais honorable. Aido comprenait à présent une partie de la folie de Bélial. Voilà donc comment le vampire avait peu à peu sombré dans une folie meurtrière...c'était dans le seul but de sauver son frère...et même si celà lui avait donné gout au meurtre et avait rendu son esprit instable, il avait continué, pour préserver son frère de la mort.
Le jeune vampire blond commençait à trouver Bélial un peu moins effrayant, ou du moins, un peu plus...naturel.

-Oh...je vois. Je compatis, ça ne doit pas à être facile de porter un tel fardeaux...votre frère a donné sa vie et sa raison pour vous...en définitive, ce n'est pas un être dépourvu de sensibilité, puisqu'il s'est donné à vous!! Il doit beaucoup vous aimer...vous avez de la chance en fin de compte d'avoir un frère comme lui! Même s'il en est devenu complètement fou, il a su vous prouver son amour! Ca va sûrement vous paraitre bizare, mais je trouve que c'est un beau geste! Enfin, si vous voulez mon avis, je ne pense pas qu'il n'y ai que ça qui l'ai fait sombrer dans la folie. Ou alors il avait des prédispositions au sadisme et à la cruauté, ou bien il s'est passé quelque chose dans votre vie qui l'a profondément marqué! Il est fou mais semble conscient de ses actes, alors je doute que votre maladie soit la seule responsable! Cherchez plus loin, il doit y avoir autre chose!!

Aido sourit du mieux qu'il put, attristé par l'étatt de stress et de mélancolie qui hantait Baal. Il ne savait quoi faire pour lui venir en aide. Ce n'était décidément pas le moment de lui demander d'offrir son sang à Ayiana!!
Mine de rien, Aido se sentait rassuré de savoir qu'il fallait du sang humain à Baal pour survivre. Il avait eu peur de finir en nourriture.
Il regardait Baal avec tristesse, voyant ses larmes lui monter aux yeux.
Il prit un mmouchoir et le lui tendit.

-Tenez! Vraiment, si vous voulez pleurer, ne vous retenez pas, ne croyez pas que je vais me fiche de vous, je suis un vrai trouillard et croyez moi, dans votre cas il y a longtemps que j'aurais éclaté en sanglots!

Aido lui sourit gentiement, mais ce sourire disparut bien vite devant la mine décrépite de Baal.
Le jeune vampire fit alors un geste qu'il faisait très rarement.
Il se rapprocha de Baal et le prit dans ses bras, comme pour le rassurer.

-Aller! Vous allez finir par me faire pleurer moi aussi!! Et puis, croyez vous que Bélial voudrait vous voir pleurer ainsi en culpabilisant? Vous dites être le responsable de sa folie, mais d'après moi, il vous soutiendrait le contraire! Plutôt que d'afficher cette mine, soyez fier de cette vie que Bélial vous a offerte! Je ne crois qu'il voudrait vous voir culpabiliser, il penserait avoir tout donner pour rien! Je comprend que ce qu'il ai fait soit horrible, et que vous ne le souteniez pasn, après tout, moi non plus, mais respecter au moins ce qu'il a fait pour vous...

Baal laissa alors ses larmes d'amertume couler sans retenue. Les mots d'Aido l'avait touché droit au coeur et maintenant il se sentait déjà un peu mieux.
Il sentit les bras du jeune vampire l'entourer et il se laissa alors aller dans les bras d'Aido, serrant fortement la chemise de celui-ci comme si il avait peur qu'il se dérobe.
Le contact si proche du jeune homme le gênait un peu mais il le rassurait beaucoup.
Il avait sûrement raison.
Mais alors avait-il trahi son frère en le quittant ?
Si c'était vraiment cela alors il comprenait la réaction de Bélial.
Après de longues minutes où il resta ainsi dans les bras de Aido, il réussit à se calmer un peu.
Sans comprendre pourquoi, il nicha sa tête contre le cou du jeune vampire tout en respirant avec délectation son parfum qui se dégageait de ses cheveux.

"Merci Aido... Je ne l'oublierais pas..."

Baal sentit une envie irrésistible revenir à lui.
Son bras lui faisait mal. Il percevait les battements de son coeur résonner à ses oreilles. Il avait envie de mordre, de boire du sang pour le rassurer, pour le consoler.
Mais il ne fit rien.
Aido avait trop fait pour lui et il était hors de question de lui soustraire à nouveau du sang.

"Je... suis parti après avoir découvert ce qu'avait fait Bélial pour moi... Je pensais, qu'il arrêterai si je m'en allais... Mais ça n'a rien changé... A présent je comprends pourquoi il m'a puni... Je l'ai trahi en le quittant..."

Baal passa doucement ses doigts dans les cheveux de Aido tout en continuant de humer tendrement son parfum si apaisant.

"Je me sens si bien... prés de toi..."

Aido commenàait à regretter un peu d'avoir prit Baal dans ses bras. Le sang pur semblait ne plus vouloir le lâcher et avait niché sa tête au creux de son cou. Aido sentait sa respiration lente le faire frissoner.

"Merci Aido... Je ne l'oublierais pas..."
-heu...pas de quoi...

Le vampire se sentait un peu gêné, cet élan d'affection que Baal avait pour lui le mettait mal à l'aise. Pourtant, il le gardait dans ses bras, comme s'il avait peur que le sang pur ne se brise en mille morceaux s'il le lâchait.

"Je... suis parti après avoir découvert ce qu'avait fait Bélial pour moi... Je pensais, qu'il arrêterai si je m'en allais... Mais ça n'a rien changé... A présent je comprends pourquoi il m'a puni... Je l'ai trahi en le quittant..."

Aido ouvrit de grands yeux. Ainsi donc, Baal avait ignoré les activités de son frère pendant de longues années, des siècles même! Trop mal en point pour se rendre compte de l'horreur des massacres de Bélial, Baal s'était laissé faire et avait bu le sang que lui avait apporter son frère.
Jusqu'où l'amour fraternel de son frère était prêt à aller? Aido en était à présent sûr, si Baal demandait à Bélial de lui offrir son sang, il le ferait sans la moindre hésitation, bien que Baal en soit incapable.

-Il y a tout de même des limites! Faut pas exagérer non plus! Vous avez vu dans quel état il vous a mis? Vous avez des traces de coups de fouet partout dans le dos!! Je pense quand même qu'il y est allé un peu fort! Vous alez pas me dire non plus que vous accepter de vous faire torturer pour expier votre faute! Et puis, vous avez fuit pour lui non? Pour qu'il arrête! Alors vous avez pas à vous sentir coupable, d'après moi. Allez plutôt le voir et excusez vous auprès de lui, je suis pas sûr que ça va s'arranger tout de suite vu le caractère de votre frangin, m'enfin qui ne tente rien n'a rien!!

Aido se rendait compte qu'il racontait vraiment nimporte quoi. Ses paroles n'avaient aucun sens, jamais Bélial ne pourrait le pardonner si facilement! Il était bien trop...fou pour ça!
Pourtant, les dernières paroles de Baal surprirent Aido. Il passa doucement ses doigts dans sa chevelure, humant avec plaisir le parfum du vampire. Aido déglutit, se sentait de plus en plus mal à l'aise. Il comprenait à présent où voulait en venir Baal. Il devait manquer cruellement d'affection ou bien...Aido ne préféra pas pousser ses pensées plus loin, de peur de sauter littéralement au plafond.
Les doigts du sang pur caressait affectueusement ses cheveux.

"Je me sens si bien... prés de toi..."

Aido ouvrit des yeux exhorbités, n'osant plus bouger. Comment pouvait-il réagir face à de telles paroles? Il avait peur de blesser Baal, mais n'avait pas le choix, il devait lui faire part de son avis. Il ne pouvait rendre cet amour que lui portait le sang pur. Non seulement le coeur de Aido appartenait déjà à quelqu'un, mais de plus, il ne pouvait aimer Baal. Il pouvait volontier être ami avec lui, mais ne pouvait se permettre d'aller plus loin, ça le mettait bien trop mal à l'aise.
Il se détacha donc des bras de Baal, les joues rosies de honte. Il baissa la tête.

-Ecoutez...je vous apprécie beaucoup, vous êtes vraiment quelqu'un de bien, très gentil, avec beaucoup d'humour, mais...je ne peux pas vous rendre ce sentiment que vous emblez me porter...pardonnez-moi mais...je ne puis...Ne croyez pas que ça me laisse de marbre...ça me brise le coeur de devor vous dire celà mais...nous ne pourrons pas être plus que des amis vous et moi.

Aido releva la tête et fixa Baal dans les yeux, avec un regard désolé. Il n'avait pas envie de le blesser.
Il tourna la tête et son regard se posa sur le réveil posé sur la table de nuit. Aido fit un bond en arrière et se leva précipitemment.

-Woua!!! Mais c'est qu'il est tard!! J'vais être en retard en cours moi!!! Arg! J'vais me faire enguirlander par la prof d'histoire!!!!

Aido prit ses affaires et sa veste sous le bras et se précipita vers la porte. Il s'arrêta une dernière fois et se retourna vers Baal.

-Je suis désolé, je dois retourner en cours...si vous voulez, nous reprendrons notre discussion une fois que je serais rentré!!

Aido lui sourit tristement et sortit de la chambre en marchant à grands pas vers les salles de classe. Il avait du mal à laisser derrière lui Baal qui semblait si triste et si perdu, mais il n'avait pas le choix, il devait se forcer à ne plus le regarder, ou il regrêterait amèrement ses mots.

Baal n'avait rien dit mais il ne blâmait pas Aido.
Il avait bien vite compris que le jeune vampire n'était pas attiré par les hommes mais c'était plus fort que lui.
Jamais il n'avait rencontré une personne si attentionné et si douce avec lui.
Son frère n'était pas vraiment un exemple de douceur.
Après que Aido soit sortit, il soupira bruyamment tout en se frottant la tête.
Il avait été bête de faire ça. C'était complétement stupide de sa part.
Mais il savait que Aido ne le laisserai pas tomber pour autant et cela raviva un peu son coeur brisé.
Une douleur fulgurante traversa son bras et Baal gémit en le saisissant et le serrant fortement.
Il se rallongea sur son lit et garda son regard fixé sur le plafond.
Il ramena sa couverture sur son bras endolori et essaya de fermer les yeux. Il fallait qu'il se repose pourtant il lui était impossible.
Un sentiment étrange envahissait son coeur comme si il sentait que son frère n'était plus loin.
Une angoisse grandissante le fit frémir tandis qu'il soupirait profondément pour faire le vide en lui.
Il essaya de fermer à nouveau les yeux tout en serrant les dents. Vraiment, quelque chose n'allait pas.

L'angoisse de Baal était tou à fait justifié, car c'était bien l'aura maléfique de son frère qu'il ressentait. Celui-ci avait laissé Yukio et la chargée de discipline dans une salle de classe et s'était retiré, trouvant cette rencontre ennuyeuse. Il n'avait pas envie d'assister aux excuses qu'une vampire allait proférer à une humaine.
Pourtant, Yukio l'intriguait et Bélial avait décidé d'y porter un peu plus attention.
Mais pour l'heure, il s'approchait des chambres des garçons dans le pavillon de la night class.
L'odeur du sang de Baal et l'aura de ses pouvoirs de vampire se faisait de plus en plus ressentir et Bélial commençait à comprendre qu'il touchait au but.
Arrivé devant les portes des chambres, il regarda à droite et à gauche.
Longeant le couloir, il s'avança, passant la plupart des chambres sans s'arrêter.
Il s'arrêta devant l'une d'elle, l'odeur se faisiat plus forte et des traces de sang frais jonchaient le sol.
Bélial sourit cruellement. Il venait de retrouver sa proie. Il posa sa main sur la poignée et la tourna lentement.
Dans un grincement sinistre, le battant de bois s'ouvrit, dévoilant aux yeux de Bélial une vaste chambre aux couleurs simples et sombre, meublées de deux grans lits à baldaquin, deux bureau et quelques meubles de rangement.
Bélial s'avança dans la chambre, toujours aussi silencieux, son sempiternel sourire fiché sur le visage.
Il fixait une masse sombre sur un des lit.
Il reconnu une tignasse de longs cheveux d'argent, semblables aux siens et un petit corps chétif sous le draps blanc du lit.
C'était bien Baal. Baal qui avait trouvé refuge dans l'une des chambres des garçons.
Bélial s'approch du lit et se pencha. Il remarqua avec une once de colère que Baal était totalement nu sous sa couverture, et une autre personne s'était trouvé ici avant lui peu de temps avant, il en était sûr.
Bélial ne supportait pas que l'on puisse porter un regard sur le corps de son jeune frère, surtout s'il s'agissai d'un homme, d'autant que le bras de Baal était toujours marqué par les stigmates bleutées.
Bélial était toujours très en colère ontre son frère. Il n'avait nullement l'envie de le prendre dans ses bras ou de le bercer.
Il lui saisit violemment les cheveux, le forçant à se relever.
Il se pencha vers son oreille plongeant son regard glacial et vide dans le sien.

-Alors, petit frère, depuis quand désobéit-on à son ainé? Qui t'as permis de partir ainsi? Tu veux peut-être que je recommence comme tout à l'heure? Veux-tu gouter une nouvelle fois à mon fouet? je ne m'en priverais pas, crois-moi!! Tu m'as abandonné pendant si longtemps...et pour quoi? Pour te réfugier chez le premier Night class venu! Un garçon en plus! Alors tu vas me faire le plaisir de rentrer, et d'enfiler une tenue déscente...d'homme!! je n'ai pas envie que l'on prenne mon frère pour un travelo ou que l'on se méprenne sur ses attirances!!

Bélial continuait de fixer Baal avec une cruauté indéniable dans le regard, sa bouche s'étirant en un rictus mauvais découvrant ses dents pointues.

Le coeur de Baal battait de plus en plus vite.
Il avait beau essayer de se relaxer, rien n'y faisait.
Il sentait quelque chose bouger en lui comme si son instinct animal voulait le prévenir de quelque chose.
Soudain, il eu juste le temps d'apercevoir une main se saisir de ses cheveux puis qu'on le tirait en avant avec une force brutale.
Il cria de douleur et se retrouva assis dans son lit.
S'accrochant comme par réflexe au bras de son agresseur qui tenait toujours sa tignasse de cheveux argentés, il leva son regard haineux vers lui.
Quel ne fut pas sa surprise en se rendant compte que c'était son frère qui le tenait fermement et le regardait avec des yeux emplis de cruauté.
Baal essaya de parler mais rien ne sortit de ses lèvres.
Lui qui quelques minutes avant voulait s'excuser auprès de son frère, tout s'était dissipé en une fraction de seconde en croisant le regard démoniaque de Bélial.
Il se débattit du mieux qu'il pu en gémissant à l'adresse de son frère.

"Ah... Aïe ! Bélial ! Lâche moi !"

Il réussit à se libérer de l'étreinte de son frère et se saisit de sa couverture qu'il rabattit contre son torse comme pour cacher sa nudité.
Mais à en voir les yeux courroucés de Bélial, celui-ci l'avait bien vite remarqué.
Baal regardait son frère avec des yeux dont l'expression passait de la colère à la crainte voir la surprise.
Il ne comprenait plus les réactions de son frère. Il avait trop changé.
Baal sentit son coeur se serrer en songeant que c'était peut être de sa faute.

"Tu... Tu te rends compte de ce que tu dis ?! J'étais prêt à te faire mes excuses et c'est tout ce que tu trouves à dire ?! Tu es abjecte ! Tu..."

Baal se mordit la lèvre. Il n'arrivait pas à fixer Bélial dans les yeux.
Car en effet, son regard était aussi vide que le néant. Pourquoi son frère agissait il ainsi ?
D'ailleurs une de ses remarques frappa Baal en plein coeur.
Courroucé, il jeta un regard noir vers son frère.

"Pour qui tu te prends, espèce d'ordure ?! Tu n'as pas a décider de ma façon de m'habiller ou de ma façon de vivre ! Je ne suis pas ta marionnette et encore moins ta poupée ! J'ai le droit d'avoir la sexualité que je veux figure toi !"

Baal porta sa main à sa bouche en se rendant compte de ce qu'il venait de dire.
Il porta son regard apeuré vers Bélial et poussa un cri de stupeur en se rendant compte que ceux ci avait radicalement changé... en pire.

A peine Baal venait-il de parler que Bélial, sous un accès de rage, lui assèna une gifle monumentale.
Son frère s'effondra sur le lit. Le regard de Bélial avait changé. Il n'était plus seulement teinté de cruauté mais surtout de folie. Un regard fou et vide qui n'inspirait que la peur et le dégout.
Bélial se mit à quatre pattes au dessus de son frère, l'empêchant ainsi de se relever.

-Ainsi donc, je suis une ordure!! Mais vas-y Baal! Insulte-moi encore puisque ça semble te faire tant plaisir!! Je suis abjecte? Et alors, je le sais et j'aime ça, que veux-tu que j'y fasse? Tu te permets de m'insulter, mais n'ai-je pourtant pas fais tout ce que je pouvais pour te goiner? Si tu es en vie aujourd'hui, c'est grâce à moi, Baal. Parce que j'ai tâché mes mains de sang pour maintenir mon unique petit frère adoré en vie!!

Bélial saisit le bras malade de Baal et le comprima avec force, sachant pertinemment que ça raviverait la douleur aigue qui lui treversait le mebre de temps en temps.

-Souviens-toi que cette douleur est toujours présente en toi, petit frère...ne me force pas à regretter de t'avoir sauvé!! Je n'ai plus que toi, toi mon unique raison de vivre, il n'y que pour toi que j'ai vécu ses 1500 années de douleur et d'ennui...depuis bien longtemps j'y ai renoncé à cette vie! Je l'ai consacré à toi, juste pour que tu puisses vivre...mais je suis mort depuis bien longtemp, Baal...sache-le, il n'y a plus qu'à travers que je vis à présent!!

Bélial était en train de prononcer ses paroles avec tant de haine et de châgrin dans la voix, qu'elle 'en paraissait pas naturelle. Toutes ces paroles n'étaient que pure vérité. Celà faisait longtemps qu'il les gardait enfouies dans son coeur, n'osant avouer à Baal qu'en réalité, Bélial ne tenait plus à la vie. Il ne vivait que pour son frère, parce que la seule chose qu'il voulait revoir, c'était son sourire.
Un sourire sincère et mélancolique, c'était la seule chose que Bélial désirait.
Bien qu'il parle cruellement à son frère, lui seul pouvait savoir à quel point il l'aimait. D'un amour tel qu'il aurait voulu le hurler à s'en arracher les cordes vocales. Baal ne devait plus beaucoup reconnaitre son frère. Sa folie n'avait fait que s'agraver après son départ. Il avait sombré au plus profond de la folie, et ne pouvait plus en ressortir désormais.

-Je n'ai pas massacré ces milliers de gens pour te voir m'insulter, Baal...

Bélial se tut, toujours ce regard emplis de cruauté qur le visage, mais tout sourire avait disparu, le rendant encore plus affrayant.

Baal sentit la gifle de Bélial le souffler en pleine joue et il s'effondra sur le flanc.
Tremblant, il se recroquevilla sur lui même en gémissant faiblement, les yeux grands ouverts et la main collé sur sa joue maintenant rouge vif.
Baal sentait sa joue le brûler fortement comme si toute la force de Bélial s'était porté dans son coup.
Quand il tourna ses yeux écarquillés par la douleur et la terreur vers son frère, celui-ci s'était mis à quatre pattes au dessus de lui et le regardait avec un regard complètement fou.
Baal hoquetait faiblement tandis que les larmes lui montait aux yeux et s'écoulait sur ses joues écarlates.
Bélial saisit son bras couvert de stigmates et le serra fortement .
Baal hurla de toute ses forces et essaya de faire lâcher prise à son frère en le repoussant de son autre main.
Ses cheveux argentés éparses tombaient devant son visage et le rendait encore plus pitoyable, se mêlant à ses larmes.

-Souviens-toi que cette douleur est toujours présente en toi, petit frère...ne me force pas à regretter de t'avoir sauvé!! Je n'ai plus que toi, toi mon unique raison de vivre, il n'y que pour toi que j'ai vécu ses 1500 années de douleur et d'ennui...depuis bien longtemps j'y ai renoncé à cette vie! Je l'ai consacré à toi, juste pour que tu puisses vivre...mais je suis mort depuis bien longtemp, Baal...sache-le, il n'y a plus qu'à travers que je vis à présent!!

Baal laissa alors libre cours à sa détresse et répondit à son frère de tout son coeur.
Comment pouvait -il songer une seule seconde que Baal aimait l'insulter ?
Il détestait ça mais il savait que ce n'était qu'en parlant franchement à son frère qu'il pourrait se libérer.

"ET BIEN SI C'EST CA J'AURAIS PRÉFÉRÉ MOURIR QUE DEVOIR VIVRE EN TE VOYANT DANS CET ÉTAT !!! SI TOUTE TA VIE S'INSUFFLE EN MOI POURQUOI EST-CE QUE TU ME FAIS SOUFFRIR !!! Tu crois peut être que je n'ai pas souffert, moi, en te quittant !!! Chaque jour je pensais à toi !!! Chaque jour tu me manquais atrocement !!! Si je suis parti du château c'est parce que je pensais qu'ainsi tu arrêterait tes crimes !!! Je voulais juste que tu redeviennes le grand frère que j'ai toujours admiré !!! Mais tu n'es qu'un égoïste sans aucun principe et un menteur !!! COMMENT VEUX TU QUE JE VIVES AINSI ?!!!!"

Baal s'effondra sur son oreiller, sanglotant, son corps secoué de tremblement.
Il avait tout dit. Tout ce qu'il avait sur le coeur et maintenant il attendait la punition de Bélial. Sans remords...

» Pauvre de moi ><' [libre]
» Promenade nocturne [libre]
» Visite des alentours [libre]